L'association des Sahraouis victimes des violations graves des droits de l'Homme commises par le Maroc (ASVDH) appelle à une enquête indépendante sur les violations "graves" des droits de l'Homme lors du démantèlement du campement de Gdim Izik en novembre dernier. L'association des Sahraouis victimes des violations graves des droits de l'Homme commises par le Maroc (ASVDH) appelle à une enquête indépendante sur les violations "graves" des droits de l'Homme lors du démantèlement du campement de Gdim Izik en novembre dernier. Dans un rapport sur ces tragiques évènements, dont l'APS a obtenu jeudi une copie, l'ASVDH appelle également à la "réparation des dommages causés par les pratiques de l'armée et des forces de sécurité marocaines contre des civils harcelés, et leurs biens pillés et détruits dans le campement de Gdeim Izik et El-Ayoun" et à cesser la "politique d'incitation raciste contre la population sahraouie". Décrivant les conditions dans lesquelles les camps de Gdeim izik ont été démantelés, le rapport cite l'arrivée en "grand nombre" des forces armées royales, gendarmerie et forces auxiliaires, "qui ont encerclé et assiégé le campement dans son intégralité, depuis la première semaine de sa création et le tir à balles réelles sur un groupe de jeunes Sahraouis, par l'armée royale marocaine, se soldant par la mort de l'enfant sahraoui (14 ans), alors que plusieurs autres ont été grièvement blessés, dont deux sont encore hospitalisés à El-Ayoun". L'association des Sahraouis confirme également l'interdiction d'accès à cette ville aux journalistes et observateurs étrangers et parlementaires européens et releve que les autorités marocaines "n'ont donné ni l'occasion ni le temps suffisant aux résidents pour rassembler leurs biens et se préparer à évacuer le lieu avant son violent démantèlement". Elle affirme aussi que l'armée marocaine qui a envahi le campement de la liberté "était accompagnée par des dizaines de civils marocains armés de bâtons, de matraques métalliques et de couteaux, en particulier des +adolescents+ portant les drapeaux marocains" et que les militants sahraouis des droits de l'Homme ont été la cible de multiples violences. L'ASVDH confirme aussi que les prisonniers et les détenus "ont été soumis aux tortures et aux mauvais traitements dans les lieux de détention" et que des cas de viol "ont été enregistrés", au moment où "aucun des civils marocains ayant participé aux actes de violence, de vandalisme, et des raids sur des maisons habitées par les Sahraouis, n'a été inquiété". Dans un rapport sur ces tragiques évènements, dont l'APS a obtenu jeudi une copie, l'ASVDH appelle également à la "réparation des dommages causés par les pratiques de l'armée et des forces de sécurité marocaines contre des civils harcelés, et leurs biens pillés et détruits dans le campement de Gdeim Izik et El-Ayoun" et à cesser la "politique d'incitation raciste contre la population sahraouie". Décrivant les conditions dans lesquelles les camps de Gdeim izik ont été démantelés, le rapport cite l'arrivée en "grand nombre" des forces armées royales, gendarmerie et forces auxiliaires, "qui ont encerclé et assiégé le campement dans son intégralité, depuis la première semaine de sa création et le tir à balles réelles sur un groupe de jeunes Sahraouis, par l'armée royale marocaine, se soldant par la mort de l'enfant sahraoui (14 ans), alors que plusieurs autres ont été grièvement blessés, dont deux sont encore hospitalisés à El-Ayoun". L'association des Sahraouis confirme également l'interdiction d'accès à cette ville aux journalistes et observateurs étrangers et parlementaires européens et releve que les autorités marocaines "n'ont donné ni l'occasion ni le temps suffisant aux résidents pour rassembler leurs biens et se préparer à évacuer le lieu avant son violent démantèlement". Elle affirme aussi que l'armée marocaine qui a envahi le campement de la liberté "était accompagnée par des dizaines de civils marocains armés de bâtons, de matraques métalliques et de couteaux, en particulier des +adolescents+ portant les drapeaux marocains" et que les militants sahraouis des droits de l'Homme ont été la cible de multiples violences. L'ASVDH confirme aussi que les prisonniers et les détenus "ont été soumis aux tortures et aux mauvais traitements dans les lieux de détention" et que des cas de viol "ont été enregistrés", au moment où "aucun des civils marocains ayant participé aux actes de violence, de vandalisme, et des raids sur des maisons habitées par les Sahraouis, n'a été inquiété".