Une cinquantaine de gardes communaux, venus des quatre coins du pays, ont tenu hier matin à 10h, un rassemblement devant le siège de l'APN à Alger. L'objectif de ce rassemblement étant la revendication de droits jugés par eux bafoués. Ainsi après les étudiants, les paramédicaux... voilà que les gardes communaux viennent augmenter le nombre des mécontents. Leurs revendications sont socioprofessionnelles avec entre autres des horaires de travail de 24 heures sur 24, alors qu'ils sont assurés uniquement pour 8 heures. Il faut dire en outre que leur mission était des plus délicates et des plus dangereuses, particulièrement durant la période de la tragédie nationale. Aujourd'hui ils se voient reconvertis en agents de sécurité ou.... d'entretien. Ils ne s'élèvent même pas simplement d'avoir des contrats de travail perennes. Approchés les protestataires nous diront «on veut pouvoir bénéficier de nos droits légitimes, c'est tout ». Pour rappel le corps de la Garde communale a été créé dans l'urgence au cours de la décennie noire. L'autre décision à laquelle s'opposent les gardes communaux est le fait de mettre ceux d'entre eux, non éligibles à la retraite, aux services des administrations locales. Hamid Hadj Ali nous dira à ce propos : «Ils nous proposent des postes d'agents de sécurité dans des administrations, des postes d'agents d'entretiens... d'accord on veut bien travailler mais à une seule condition, c'est d'avoir un salaire décent, des contrats de travail fixes, et bien sûr être assurés. On est vraiment déçus par le traitement que l'on nous réserve et dire que durant les années du terrorisme on s'est voué corps et âme au service de notre patrie et maintenant on veut se débarrasser de nous comme des objets inutiles, sans même nous accorder nos droits légitimes. Nous sommes des Algériens qui avons voué nos vies à notre pays durant la décennie noire. Aujourd'hui on ne représente plus rien...». Les gardes communaux ne demandent pas de traitement de faveur mais veulent juste pouvoir bénéficier des mêmes droits que ceux qui étaient à leurs côtés pour la protection et la survie de l'Algérie. S. B. Une cinquantaine de gardes communaux, venus des quatre coins du pays, ont tenu hier matin à 10h, un rassemblement devant le siège de l'APN à Alger. L'objectif de ce rassemblement étant la revendication de droits jugés par eux bafoués. Ainsi après les étudiants, les paramédicaux... voilà que les gardes communaux viennent augmenter le nombre des mécontents. Leurs revendications sont socioprofessionnelles avec entre autres des horaires de travail de 24 heures sur 24, alors qu'ils sont assurés uniquement pour 8 heures. Il faut dire en outre que leur mission était des plus délicates et des plus dangereuses, particulièrement durant la période de la tragédie nationale. Aujourd'hui ils se voient reconvertis en agents de sécurité ou.... d'entretien. Ils ne s'élèvent même pas simplement d'avoir des contrats de travail perennes. Approchés les protestataires nous diront «on veut pouvoir bénéficier de nos droits légitimes, c'est tout ». Pour rappel le corps de la Garde communale a été créé dans l'urgence au cours de la décennie noire. L'autre décision à laquelle s'opposent les gardes communaux est le fait de mettre ceux d'entre eux, non éligibles à la retraite, aux services des administrations locales. Hamid Hadj Ali nous dira à ce propos : «Ils nous proposent des postes d'agents de sécurité dans des administrations, des postes d'agents d'entretiens... d'accord on veut bien travailler mais à une seule condition, c'est d'avoir un salaire décent, des contrats de travail fixes, et bien sûr être assurés. On est vraiment déçus par le traitement que l'on nous réserve et dire que durant les années du terrorisme on s'est voué corps et âme au service de notre patrie et maintenant on veut se débarrasser de nous comme des objets inutiles, sans même nous accorder nos droits légitimes. Nous sommes des Algériens qui avons voué nos vies à notre pays durant la décennie noire. Aujourd'hui on ne représente plus rien...». Les gardes communaux ne demandent pas de traitement de faveur mais veulent juste pouvoir bénéficier des mêmes droits que ceux qui étaient à leurs côtés pour la protection et la survie de l'Algérie. S. B.