Les patriotes et les groupes de légitime défense (GLD) sont en colère. Un dépit qu'ils ont exprimé haut et fort. En effet plusieurs dizaines d'entre eux se sont rassemblés hier au niveau de la place des martyrs, à Alger. De cette place ils voulaient marcher jusqu'au siège de l'Assemblée populaire nationale (APN) avant d'abandonner cette option. Cela dit, une délégation d'une dizaine d'éléments les représentant a été reçue hier au niveau de cette chambre du Parlement. Ils sont venus de plusieurs wilayas du pays, et notamment de l'algérois, pour exposer leurs revendications qu'ils ont ainsi transmises à qui de droit par le biais de l'APN. Notons qu'il n'y a avait presque aucune présence policière, contrairement aux rassemblements organisés par les éléments de la garde communale ou un impressionnant dispositif de sécurité a été déployé pour la circonstance, sans parvenir toutefois empêcher la marche de s'ébranler de cette place en direction de l'APN. Mais que veulent donc les patriotes et les GLD ? Ces frondeurs s'élèvent contre leur marginalisation puisqu'ils considèrent qu'ils sont lésés dans leurs droits les plus élémentaires alors qu'ils ont contribué grandement dans la lutte antiterroriste. Les patriotes mettent en exergue, dans leur plateforme de revendications, six doléances. En tête de ces dernières, l'on trouve la question de l'élaboration d'un statut particulier ainsi que la réhabilitation des éléments radiés qui assuraient la sécurité de certaines entreprises ou d'organismes publics. Ils demandent aussi d'être inscrits à la sécurité sociale et ce, depuis la date de leur recrutement. Cela, outre la permanisation des éléments en activité et l'obtention d'un salaire ainsi que des primes comme c'est le cas pour les autres corps de sécurité. « Les patriotes ne sont pas déclarés à la sécurité sociale, ne bénéficient d'aucune prime, même pas celle relative aux risques encourus durant les opérations militaires contre les terroristes » indique un patriote présent sur les lieux. Les patriotes, qui pour rappel, travaillent sous l'égide de l'ANP, perçoivent un salaire de 20.000 DA et ce, depuis l'année 2010. Les revendications des GLD, qui sont quant à eux placés sous le commandement de la Gendarmerie nationale, ne différent presque en rien de celles avancées par les patriotes. Leur plateforme contient ainsi 7 points. Ils veulent ainsi être réhabilités et dédommagés pour les 15 ans d'exercice. Ils revendiquent aussi leur intégration dans des postes de travail ou carrément au sein de l'ANP ou du ministère de l'Intérieur. Et, comme les patriotes, ils veulent bénéficier des avantages de la sécurité sociale puisqu'ils ne sont pas inscris dans cette caisse. Enfin, ils réclament un statut particulier ainsi que le droit de bénéficier d'un logement social. Les pouvoirs publics vont-ils répondre favorablement aux doléances de ces deux catégories comme ils l'ont fait pour les gardes communaux ? Ils semblent qu'ils n'ont pas vraiment le choix tant les patriotes et les GLD ont promis de revenir plus nombreux la prochaine fois. Les patriotes et les groupes de légitime défense (GLD) sont en colère. Un dépit qu'ils ont exprimé haut et fort. En effet plusieurs dizaines d'entre eux se sont rassemblés hier au niveau de la place des martyrs, à Alger. De cette place ils voulaient marcher jusqu'au siège de l'Assemblée populaire nationale (APN) avant d'abandonner cette option. Cela dit, une délégation d'une dizaine d'éléments les représentant a été reçue hier au niveau de cette chambre du Parlement. Ils sont venus de plusieurs wilayas du pays, et notamment de l'algérois, pour exposer leurs revendications qu'ils ont ainsi transmises à qui de droit par le biais de l'APN. Notons qu'il n'y a avait presque aucune présence policière, contrairement aux rassemblements organisés par les éléments de la garde communale ou un impressionnant dispositif de sécurité a été déployé pour la circonstance, sans parvenir toutefois empêcher la marche de s'ébranler de cette place en direction de l'APN. Mais que veulent donc les patriotes et les GLD ? Ces frondeurs s'élèvent contre leur marginalisation puisqu'ils considèrent qu'ils sont lésés dans leurs droits les plus élémentaires alors qu'ils ont contribué grandement dans la lutte antiterroriste. Les patriotes mettent en exergue, dans leur plateforme de revendications, six doléances. En tête de ces dernières, l'on trouve la question de l'élaboration d'un statut particulier ainsi que la réhabilitation des éléments radiés qui assuraient la sécurité de certaines entreprises ou d'organismes publics. Ils demandent aussi d'être inscrits à la sécurité sociale et ce, depuis la date de leur recrutement. Cela, outre la permanisation des éléments en activité et l'obtention d'un salaire ainsi que des primes comme c'est le cas pour les autres corps de sécurité. « Les patriotes ne sont pas déclarés à la sécurité sociale, ne bénéficient d'aucune prime, même pas celle relative aux risques encourus durant les opérations militaires contre les terroristes » indique un patriote présent sur les lieux. Les patriotes, qui pour rappel, travaillent sous l'égide de l'ANP, perçoivent un salaire de 20.000 DA et ce, depuis l'année 2010. Les revendications des GLD, qui sont quant à eux placés sous le commandement de la Gendarmerie nationale, ne différent presque en rien de celles avancées par les patriotes. Leur plateforme contient ainsi 7 points. Ils veulent ainsi être réhabilités et dédommagés pour les 15 ans d'exercice. Ils revendiquent aussi leur intégration dans des postes de travail ou carrément au sein de l'ANP ou du ministère de l'Intérieur. Et, comme les patriotes, ils veulent bénéficier des avantages de la sécurité sociale puisqu'ils ne sont pas inscris dans cette caisse. Enfin, ils réclament un statut particulier ainsi que le droit de bénéficier d'un logement social. Les pouvoirs publics vont-ils répondre favorablement aux doléances de ces deux catégories comme ils l'ont fait pour les gardes communaux ? Ils semblent qu'ils n'ont pas vraiment le choix tant les patriotes et les GLD ont promis de revenir plus nombreux la prochaine fois.