«Nous vivons un changement d'époque au niveau de la prise en charge de la maladie de Crohn», ce sont les propos du Dr Xavier Roblin, chef du service gastro-entérologie au CHU de Saint-Etienne (Loire). A tel point qu'il ne semble plus illusoire «d'envisager un jour de stopper (définitivement) l'évolution de cette maladie si difficile à traiter».Un tournant important s'est opéré au début de l'année 2000 avec l'arrivée de nouveaux traitements, appartenant à la famille des biothérapies : les agents anti-TNF. Ils ont révolutionné la prise en charge des malades. Affection inflammatoire chronique, la maladie de Crohn fait partie des Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI). Elle peut atteindre l'ensemble des segments du tube digestif, mais cible particulièrement l'iléon (partie terminale de l'intestin grêle), le côlon et l'anus. Relativement fréquente puisqu'elle touche un Français sur1.000, elle est le plus souvent diagnostiquée chez l'adulte jeune. Progressivement les biothérapies ont permis d'envisager de nouveaux objectifs pour les patients. A savoir, obtenir une cicatrisation prolongée de la muqueuse intestinale. Si l'objectif est atteint, le patient pourrait voir sa qualité de vie améliorée : avec moins d'hospitalisations, mais aussi moins de contraintes au quotidien, moins de risques d'absentéisme professionnel, etc. Pas question bien sûr de faire naître de faux espoirs parmi les malades. Depuis quelque temps, de nouvelles étapes sont franchies au niveau thérapeutique. Les médecins sont vraiment en train de bouleverser le cours de l'histoire de la maladie de Crohn. Un constat encore inimaginable il y a une dizaine d'années que le médecin stéphanois n'est pas seul à dresser. Les dernières évolutions au niveau de la prise en charge de cette maladie ont été abondamment commentées au récent congrès de l'European Crohn's and Colitis Organisation, à Dublin fin février dernier. Source Destination Santé «Nous vivons un changement d'époque au niveau de la prise en charge de la maladie de Crohn», ce sont les propos du Dr Xavier Roblin, chef du service gastro-entérologie au CHU de Saint-Etienne (Loire). A tel point qu'il ne semble plus illusoire «d'envisager un jour de stopper (définitivement) l'évolution de cette maladie si difficile à traiter».Un tournant important s'est opéré au début de l'année 2000 avec l'arrivée de nouveaux traitements, appartenant à la famille des biothérapies : les agents anti-TNF. Ils ont révolutionné la prise en charge des malades. Affection inflammatoire chronique, la maladie de Crohn fait partie des Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI). Elle peut atteindre l'ensemble des segments du tube digestif, mais cible particulièrement l'iléon (partie terminale de l'intestin grêle), le côlon et l'anus. Relativement fréquente puisqu'elle touche un Français sur1.000, elle est le plus souvent diagnostiquée chez l'adulte jeune. Progressivement les biothérapies ont permis d'envisager de nouveaux objectifs pour les patients. A savoir, obtenir une cicatrisation prolongée de la muqueuse intestinale. Si l'objectif est atteint, le patient pourrait voir sa qualité de vie améliorée : avec moins d'hospitalisations, mais aussi moins de contraintes au quotidien, moins de risques d'absentéisme professionnel, etc. Pas question bien sûr de faire naître de faux espoirs parmi les malades. Depuis quelque temps, de nouvelles étapes sont franchies au niveau thérapeutique. Les médecins sont vraiment en train de bouleverser le cours de l'histoire de la maladie de Crohn. Un constat encore inimaginable il y a une dizaine d'années que le médecin stéphanois n'est pas seul à dresser. Les dernières évolutions au niveau de la prise en charge de cette maladie ont été abondamment commentées au récent congrès de l'European Crohn's and Colitis Organisation, à Dublin fin février dernier. Source Destination Santé