Air Algérie sera concernée par la taxe carbone, imposée par l'Union européenne (UE) sur les compagnies aériennes survolant ses espaces aériens et qui sera effective à partir de janvier 2012, a confirmé le P-dg du transporteur algérien, Abdelwahid Bouabdellah. Pour faire face à cette nouvelle donne, Air Algérie a engagé un processus d'intensification de son réseau africain en vue d'amortir les effets de cette taxe et de faire de l'Algérie un "hub" africain, c'est-à-dire une plate-forme de correspondances aériennes entre les différentes capitales du continent africain, a indiqué M. Bouabdellah lors d'une cérémonie de réception d'un nouvel aéronef pour le compte de Tassili Airlines, filiale de Sonatrach. Selon le patron d'Air Algérie, une telle taxe pourrait être imposée dans le futur par l'Algérie sur les compagnies survolant son territoire. Cependant, une telle mesure est tributaire de la consolidation des infrastructures aéroportuaires du pays, explique, de son côté, le P-dg de la Société de gestion des services et infrastructures aéroportuaires (SGSIA), Tahar Allache. De ce fait, le Schéma national de cette société, qui s'étale jusqu'à 2028, prévoit la construction d'une nouvelle aérogare à Alger d'une capacité de 9 millions de passagers par an. Cette nouvelle structure servira aussi de noyau de la future plateforme de correspondances africaines que la compagnie Air Algérie veut concrétiser à long terme, ajoute M. Tahar à des journalistes en marge de la cérémonie. Introduite pour limiter les émissions de CO2, la taxe carbone sera appliquée sur les compagnies incapables de réduire à partir de 2012 à 97% de leur niveau de 2005. Elle concerne toutes les compagnies effectuant des vols au départ ou à l'arrivée d'un des 27 pays de l'Union européenne. Ainsi, toutes les compagnies vont se retrouver astreintes à payer des droits de polluer qui devraient rapporter près de 5 milliards d'euros par an. L'Europe représente environ 80% des activités d'Air Algérie. Air Algérie sera concernée par la taxe carbone, imposée par l'Union européenne (UE) sur les compagnies aériennes survolant ses espaces aériens et qui sera effective à partir de janvier 2012, a confirmé le P-dg du transporteur algérien, Abdelwahid Bouabdellah. Pour faire face à cette nouvelle donne, Air Algérie a engagé un processus d'intensification de son réseau africain en vue d'amortir les effets de cette taxe et de faire de l'Algérie un "hub" africain, c'est-à-dire une plate-forme de correspondances aériennes entre les différentes capitales du continent africain, a indiqué M. Bouabdellah lors d'une cérémonie de réception d'un nouvel aéronef pour le compte de Tassili Airlines, filiale de Sonatrach. Selon le patron d'Air Algérie, une telle taxe pourrait être imposée dans le futur par l'Algérie sur les compagnies survolant son territoire. Cependant, une telle mesure est tributaire de la consolidation des infrastructures aéroportuaires du pays, explique, de son côté, le P-dg de la Société de gestion des services et infrastructures aéroportuaires (SGSIA), Tahar Allache. De ce fait, le Schéma national de cette société, qui s'étale jusqu'à 2028, prévoit la construction d'une nouvelle aérogare à Alger d'une capacité de 9 millions de passagers par an. Cette nouvelle structure servira aussi de noyau de la future plateforme de correspondances africaines que la compagnie Air Algérie veut concrétiser à long terme, ajoute M. Tahar à des journalistes en marge de la cérémonie. Introduite pour limiter les émissions de CO2, la taxe carbone sera appliquée sur les compagnies incapables de réduire à partir de 2012 à 97% de leur niveau de 2005. Elle concerne toutes les compagnies effectuant des vols au départ ou à l'arrivée d'un des 27 pays de l'Union européenne. Ainsi, toutes les compagnies vont se retrouver astreintes à payer des droits de polluer qui devraient rapporter près de 5 milliards d'euros par an. L'Europe représente environ 80% des activités d'Air Algérie.