Des experts de la commission d'enquête indépendante de l'ONU sur les allégations d'atteintes aux droits de l'Homme en Libye se rendront demain dans ce pays, a déclaré hier le responsable de l'enquête, Cherif Bassiouni. Cette visite interviendra alors que des responsables de l'ONU aux affaires humanitaires, ont exprimé leur profonde préoccupation concernant la situation humanitaire catastrophique dans la ville de Misrata. De son côté, le secrétaire général de l'OTAN Anders Fogh Rasmussen a fait part de ses « vifs regrets » pour les nouvelles pertes humaines provoquées par un raid de l'aviation alliée sur une colonne de chars rebelles près de Brega, dans l'Est de la Libye. Plus tôt, le commandant en chef adjoint de l'opération Protecteur unifié dirigée par l'Otan, le contre-amiral britannique Russel Harding, avait refusé de présenter des excuses au nom de l'Otan, jugeant que l'alliance ne pouvait être considérée comme responsable de la méprise. Outre cette position, des membres de l'Otan ont fait pression sur Rome pour amener l'Italie à se joindre aux bombardements en Libye, a indiqué le porte-parole du ministère italien des Affaires étrangères, Maurizio Massari. Notons que l'Italie a mis ses bases militaires à la disposition des pays qui prennent part aux opérations militaires en Libye mais elle n'a pas encore participé à ces bombardements, se contenant d'apporter aux forces de l'Otan un appui logistique seulement. D'autre part, l'Allemagne a déclaré être disposée à envoyer des soldats de l'armée en Libye pour participer à une mission humanitaire, tout en insistant sur le fait qu'il ne s'agissait pas d'une volte-face dans sa politique étrangère. Des experts de la commission d'enquête indépendante de l'ONU sur les allégations d'atteintes aux droits de l'Homme en Libye se rendront demain dans ce pays, a déclaré hier le responsable de l'enquête, Cherif Bassiouni. Cette visite interviendra alors que des responsables de l'ONU aux affaires humanitaires, ont exprimé leur profonde préoccupation concernant la situation humanitaire catastrophique dans la ville de Misrata. De son côté, le secrétaire général de l'OTAN Anders Fogh Rasmussen a fait part de ses « vifs regrets » pour les nouvelles pertes humaines provoquées par un raid de l'aviation alliée sur une colonne de chars rebelles près de Brega, dans l'Est de la Libye. Plus tôt, le commandant en chef adjoint de l'opération Protecteur unifié dirigée par l'Otan, le contre-amiral britannique Russel Harding, avait refusé de présenter des excuses au nom de l'Otan, jugeant que l'alliance ne pouvait être considérée comme responsable de la méprise. Outre cette position, des membres de l'Otan ont fait pression sur Rome pour amener l'Italie à se joindre aux bombardements en Libye, a indiqué le porte-parole du ministère italien des Affaires étrangères, Maurizio Massari. Notons que l'Italie a mis ses bases militaires à la disposition des pays qui prennent part aux opérations militaires en Libye mais elle n'a pas encore participé à ces bombardements, se contenant d'apporter aux forces de l'Otan un appui logistique seulement. D'autre part, l'Allemagne a déclaré être disposée à envoyer des soldats de l'armée en Libye pour participer à une mission humanitaire, tout en insistant sur le fait qu'il ne s'agissait pas d'une volte-face dans sa politique étrangère.