L a déflagration s'est produite lundi en fin d'après-midi dans une station de métro proche de la présidence bélarusse dans la capitale à Minsk. L a déflagration s'est produite lundi en fin d'après-midi dans une station de métro proche de la présidence bélarusse dans la capitale à Minsk. Au moins 12 personnes ont été tuées et plus d'une centaine blessées lundi soir dans un attentat dans le métro de Minsk, dans le centre de la capitale du Bélarus, le président Alexandre Loukachenko n'excluant pas que cette explosion ait pu être organisée «de l'étranger». Le bilan initial de 11 morts a été porté à 12 après le décès d'un des blessés dans la nuit, a annoncé lundi matin le KGB, précisant qu'au total, 149 personnes ont dû recevoir des soins et 22 d'entre elles sont dans un état grave. Près de la présidence biélorusse «Les coupables doivent être retrouvés dans les plus brefs délais. Retournez tout le pays», a encore déclaré M. Loukachenko, rapporte l'agenceRia Novosti. La déflagration s'est produite dans une station proche de la présidence bélarusse, rapporte le journal Libération. Des images de télévision ont montré la station de métro enfumée, des blessés au sol ou appuyés contre des piliers alors que d'autres fuyaient. Le Bélarus, gouverné d'une main de fer par Alexandre Loukachenko au pouvoir depuis 16 ans, n'avait pas connu d'attentat majeur ces dernières années. En juillet 2008, un engin artisanal avait explosé au centre de Minsk le jour de la fête de l'indépendance de cette ancienne république soviétique, faisant une cinquantaine de blessés, selon des médias. L'explosion de lundi survient sur fond de tensions politiques au Bélarus où de nombreux opposants ont été arrêtés fin décembre après la réélection controversée de M. Loukachenko. La réélection avec plus de 80% des voix de M. Loukachenko le 19 décembre avait provoqué une importante manifestation de l'opposition à Minsk, qui dénonçait des fraudes massives. Le rassemblement avait été dispersé sans ménagement par la police et plus de 600 personnes avaient été interpellées. 22 opposants sont encore en détention provisoire et 5 ont fui à l'étranger, notamment l'un des candidats à la présidentielle, Ales Mikhalevitch, qui a obtenu l'asile politique en République tchèque. Plusieurs dizaines d'opposants, parmi lesquels plusieurs candidats à la présidentielle, ont été inculpés d'«organisation de troubles massifs» à la suite de ces événements et encourent jusqu'à 15 ans de prison. Le gouvernement bélarusse avait estimé le 5 avril que la manifestation de décembre contre la réélection de M. Loukachenko était une tentative de coup d'Etat «complotée avec des représentants de l'étranger». Au moins 12 personnes ont été tuées et plus d'une centaine blessées lundi soir dans un attentat dans le métro de Minsk, dans le centre de la capitale du Bélarus, le président Alexandre Loukachenko n'excluant pas que cette explosion ait pu être organisée «de l'étranger». Le bilan initial de 11 morts a été porté à 12 après le décès d'un des blessés dans la nuit, a annoncé lundi matin le KGB, précisant qu'au total, 149 personnes ont dû recevoir des soins et 22 d'entre elles sont dans un état grave. Près de la présidence biélorusse «Les coupables doivent être retrouvés dans les plus brefs délais. Retournez tout le pays», a encore déclaré M. Loukachenko, rapporte l'agenceRia Novosti. La déflagration s'est produite dans une station proche de la présidence bélarusse, rapporte le journal Libération. Des images de télévision ont montré la station de métro enfumée, des blessés au sol ou appuyés contre des piliers alors que d'autres fuyaient. Le Bélarus, gouverné d'une main de fer par Alexandre Loukachenko au pouvoir depuis 16 ans, n'avait pas connu d'attentat majeur ces dernières années. En juillet 2008, un engin artisanal avait explosé au centre de Minsk le jour de la fête de l'indépendance de cette ancienne république soviétique, faisant une cinquantaine de blessés, selon des médias. L'explosion de lundi survient sur fond de tensions politiques au Bélarus où de nombreux opposants ont été arrêtés fin décembre après la réélection controversée de M. Loukachenko. La réélection avec plus de 80% des voix de M. Loukachenko le 19 décembre avait provoqué une importante manifestation de l'opposition à Minsk, qui dénonçait des fraudes massives. Le rassemblement avait été dispersé sans ménagement par la police et plus de 600 personnes avaient été interpellées. 22 opposants sont encore en détention provisoire et 5 ont fui à l'étranger, notamment l'un des candidats à la présidentielle, Ales Mikhalevitch, qui a obtenu l'asile politique en République tchèque. Plusieurs dizaines d'opposants, parmi lesquels plusieurs candidats à la présidentielle, ont été inculpés d'«organisation de troubles massifs» à la suite de ces événements et encourent jusqu'à 15 ans de prison. Le gouvernement bélarusse avait estimé le 5 avril que la manifestation de décembre contre la réélection de M. Loukachenko était une tentative de coup d'Etat «complotée avec des représentants de l'étranger».