En s'adressant vendredi à la nation, le président de la République Abdelaziz Bouteflika a fait, bien sûr, réagir les partis politiques : Pour le FNA la bouteille n'est pas à demi-pleine mais bien à demi-vide, alors que le PT parle de bonnes intentions. El Islah, pour sa part, s'interroge si ces décisions seront-elles concrétisées. Le RCD, initiateur des « petites marches » dans la capitale, se distingue en rejetant catégoriquement les annonces faites par le président de la République. Contrairement au parti du docteur Sadi, le MSP signe à blanc alors que l'autre parti de l'Alliance présidentielle, à savoir le RND, se dit satisfait. En s'adressant vendredi à la nation, le président de la République Abdelaziz Bouteflika a fait, bien sûr, réagir les partis politiques : Pour le FNA la bouteille n'est pas à demi-pleine mais bien à demi-vide, alors que le PT parle de bonnes intentions. El Islah, pour sa part, s'interroge si ces décisions seront-elles concrétisées. Le RCD, initiateur des « petites marches » dans la capitale, se distingue en rejetant catégoriquement les annonces faites par le président de la République. Contrairement au parti du docteur Sadi, le MSP signe à blanc alors que l'autre parti de l'Alliance présidentielle, à savoir le RND, se dit satisfait. Le FNA dit oui, mais… Pour le Front national algérien (FNA) c'est l'histoire de la bouteille à moitié vide ou à moitié pleine. « Le FNA approuve les décisions du Président, mais malheureusement nous ne sommes pas d'accord sur le plan de transfert de ces décisions » a annoncé son président Moussa Touati. Il a, dans ce sens, estimé que l'Assemblée populaire nationale (APN), qui a-t-il dit, « a violé la lois en 2009 » n'est pas à la hauteur de la révision de la Constitution. « Comment ceux qui n'ont pas respecté la Constitution pourront-ils la protéger aujourd'hui ?». « Il faut organiser un référendum », a-t-il poursuivi. Le PT parle de bonnes intentions « Nous avons accordé de l'importance aux côtés social et économique du discours. La nouveauté c'est les réformes politiques (…) il y a de bonnes intentions telles que le code électoral et le délit de presse » a indiqué Djeloul Djoudi, membre du secrétariat politique du Parti des travailleurs (PT). Toutefois, le parti de Louisa Hanoune a, concernant la révision de la Constitution, estimé que l'APN n'est pas en mesure de traduire les décisions prises par le Président sur le terrain. « Cette Assemblée n'est pas crédible » a-t-il dit. Le PT, qui revendique une assemblée constituante, demande « la tenue d'élections anticipées » a ajouté M. Djoudi. « Nous voulons avoir d'autres décisions à l'image de l'autorisation des marches dans la capitale », a-t-il conclu. El Islah : « Ces décisions seront-elles concrétisées ? » « Le Mouvement d'El Islah exprime sa satisfaction du discours du Président car il a abordé plusieurs points qui pourront aboutir au changement de la situation politique, économique et sociale en Algérie », a fait savoir le président du parti, Mohamed Boulahia. S'agissant de la révision de la Constitution, il a, tout en notant que « plusieurs décisions prises, (vendredi dernier), ont été déjà proposées par El Islah », estimé que « ces réformes ne seront efficaces que par la mise en place d'une mécanisme de lutte contre la fraude ». M. Boulahia s'est, par ailleurs, interrogé si ces décisions seront-elles concrétisées ? Elles ne le seront, a-t-il dit, « que s'il y a une volonté politique ». Rejet catégorique du RCD « La révision de la Constitution subira les mêmes procédures que les précédentes », lit-on dans le communiqué du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD). Selon ce document, rendu public hier, la scène politique « sera invitée à présenter des amendements au chef de l'Etat à qui il reviendra d'en apprécier la pertinence et la conformité avec les valeurs fondamentales de la société, avant de les soumettre à adoption au Parlement ou, accessoirement, par voie référendaire ». Le parti de Saïd Sadi s'est ainsi distingué de la classe politique en rejetant catégoriquement les annonces faites par le président de la République. Le MSP signe à blanc « Franchement je n'ai pas suivi le discours du Président » a déclaré Mohamed Djemaa, chargé de communication du Mouvement de la société pour la paix (MSP). Toutefois, « grosso modo nous saluons les réformes et nous nous inscrivons dans les démarches », a-t-il lancé. Pour ce parti islamiste « nous applaudissons ces changements décidés par le président de la République», a-t-il ajouté. Djemaa, joint hier par téléphone, a par ailleurs annoncé que « nous espérons que ces décisions soient conformes aux attentes des Algériens ». Le RND se dit satisfait L'autre parti de l'Alliance présidentielle, le Rassemblement national démocratique (RND) s'est dit clairement satisfait. « Le bureau national du RND a enregistré sa satisfaction quant à ce message ayant pour objectif le renforcement du développement et approfondir les réformes de l'Etat » a affirmé Miloud Chorfi, porte-parole du parti du Premier ministre Ahmed Ouyahia. Qualifiant les annonces faites par le Président de « réponses efficaces » aux attentes des différentes classes de la société, M. Chorfi a, en outre, fait savoir que son parti organisera des compagnes de sensibilisation et d'orientation afin d'expliquer ces initiatives. Le FNA dit oui, mais… Pour le Front national algérien (FNA) c'est l'histoire de la bouteille à moitié vide ou à moitié pleine. « Le FNA approuve les décisions du Président, mais malheureusement nous ne sommes pas d'accord sur le plan de transfert de ces décisions » a annoncé son président Moussa Touati. Il a, dans ce sens, estimé que l'Assemblée populaire nationale (APN), qui a-t-il dit, « a violé la lois en 2009 » n'est pas à la hauteur de la révision de la Constitution. « Comment ceux qui n'ont pas respecté la Constitution pourront-ils la protéger aujourd'hui ?». « Il faut organiser un référendum », a-t-il poursuivi. Le PT parle de bonnes intentions « Nous avons accordé de l'importance aux côtés social et économique du discours. La nouveauté c'est les réformes politiques (…) il y a de bonnes intentions telles que le code électoral et le délit de presse » a indiqué Djeloul Djoudi, membre du secrétariat politique du Parti des travailleurs (PT). Toutefois, le parti de Louisa Hanoune a, concernant la révision de la Constitution, estimé que l'APN n'est pas en mesure de traduire les décisions prises par le Président sur le terrain. « Cette Assemblée n'est pas crédible » a-t-il dit. Le PT, qui revendique une assemblée constituante, demande « la tenue d'élections anticipées » a ajouté M. Djoudi. « Nous voulons avoir d'autres décisions à l'image de l'autorisation des marches dans la capitale », a-t-il conclu. El Islah : « Ces décisions seront-elles concrétisées ? » « Le Mouvement d'El Islah exprime sa satisfaction du discours du Président car il a abordé plusieurs points qui pourront aboutir au changement de la situation politique, économique et sociale en Algérie », a fait savoir le président du parti, Mohamed Boulahia. S'agissant de la révision de la Constitution, il a, tout en notant que « plusieurs décisions prises, (vendredi dernier), ont été déjà proposées par El Islah », estimé que « ces réformes ne seront efficaces que par la mise en place d'une mécanisme de lutte contre la fraude ». M. Boulahia s'est, par ailleurs, interrogé si ces décisions seront-elles concrétisées ? Elles ne le seront, a-t-il dit, « que s'il y a une volonté politique ». Rejet catégorique du RCD « La révision de la Constitution subira les mêmes procédures que les précédentes », lit-on dans le communiqué du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD). Selon ce document, rendu public hier, la scène politique « sera invitée à présenter des amendements au chef de l'Etat à qui il reviendra d'en apprécier la pertinence et la conformité avec les valeurs fondamentales de la société, avant de les soumettre à adoption au Parlement ou, accessoirement, par voie référendaire ». Le parti de Saïd Sadi s'est ainsi distingué de la classe politique en rejetant catégoriquement les annonces faites par le président de la République. Le MSP signe à blanc « Franchement je n'ai pas suivi le discours du Président » a déclaré Mohamed Djemaa, chargé de communication du Mouvement de la société pour la paix (MSP). Toutefois, « grosso modo nous saluons les réformes et nous nous inscrivons dans les démarches », a-t-il lancé. Pour ce parti islamiste « nous applaudissons ces changements décidés par le président de la République», a-t-il ajouté. Djemaa, joint hier par téléphone, a par ailleurs annoncé que « nous espérons que ces décisions soient conformes aux attentes des Algériens ». Le RND se dit satisfait L'autre parti de l'Alliance présidentielle, le Rassemblement national démocratique (RND) s'est dit clairement satisfait. « Le bureau national du RND a enregistré sa satisfaction quant à ce message ayant pour objectif le renforcement du développement et approfondir les réformes de l'Etat » a affirmé Miloud Chorfi, porte-parole du parti du Premier ministre Ahmed Ouyahia. Qualifiant les annonces faites par le Président de « réponses efficaces » aux attentes des différentes classes de la société, M. Chorfi a, en outre, fait savoir que son parti organisera des compagnes de sensibilisation et d'orientation afin d'expliquer ces initiatives.