Les victimes du terrorisme ne désespèrent pas quant à une issue favorable de leurs revendications. Après la Présidence et le Palais du gouvernement, elles se sont rassemblées hier, devant l'Assemblée populaire nationale, pour exiger l'élaboration de leur statut et mettre fin à leur galère qui date de plusieurs années. Les victimes du terrorisme ne désespèrent pas quant à une issue favorable de leurs revendications. Après la Présidence et le Palais du gouvernement, elles se sont rassemblées hier, devant l'Assemblée populaire nationale, pour exiger l'élaboration de leur statut et mettre fin à leur galère qui date de plusieurs années. Ils étaient quelques dizaines, encerclées par le dispositif des services de l'ordre, à scander des slogans dans le sens d'une prise en charge efficace et durable des victimes de terrorisme. Ces protestataires sont venus de plusieurs wilayas du pays à l'instar de Relizane, Blida, Médéa, Mostaganem, Tizi-Ouzou et Boumerdès. Un fait saillant a marqué ce rassemblement : les protestataires ont empêché la secrétaire générale de l'Organisation nationale des victimes de terrorisme (ONVT), Rabha Tounsia en l'occurrence, de prendre part au rassemblement et chapeauter le mouvement. « Nous sommes indépendants et nous ne voulons pas de votre tutelle », a scandé une femme en colère, l'accusant d'avoir « marchander » le sang des victimes et « bradé » leurs droits en contrepartie de profits personnels. Les « amabilités » ont atteint un seuil indécent entre les deux parties sous les yeux ahuris des policiers qui ceinturaient les protestataires. Outre le statut revendiqué par les victimes de terrorisme, les doléances des protestataires s'articulent autour de la révision des indemnités sur les décès et les salaires mensuels octroyés aux victimes et à leurs ayants droit, l'octroi d'aides au logement social et rural, la gratuité des soins et du transport et l'instauration d'une journée nationale des victimes du terrorisme. Pour rappel, ils se sont déjà rassemblés devant les sièges de la présidence de la République et la chefferie du Couvernement où ils ont déposé des plateformes de revendications, sans pour autant avoir de réponse à ce jour. Néanmoins, leur détermination ne faiblit pas. Ils sont décidés à investir la rue de manière cyclique afin de faire entendre leurs voix. La souffrance des victimes de terrorisme est incommensurable. Après avoir enduré des années de sang et de feu et perdu leurs êtres les plus chers, les voilà confrontés aux problèmes administratifs en l'absence d'une oreille attentive à leurs revendications. Les témoignages recueillis auprès de certains protestataires sont accablants. « Je suis technicien supérieur depuis plusieurs années, étant victime j'ai été contraint de quitter mon travail, et voilà que ma réintégration relève de l'impossible », a clamé une victime venue de la wilaya de Blida, au chômage, sans ressources avec des enfants à charge. Ils sont encore plusieurs ces exemples de mépris, à l'instar de ces femmes livrées à elles-mêmes après avoir enduré les affres du terrorisme. Ils étaient quelques dizaines, encerclées par le dispositif des services de l'ordre, à scander des slogans dans le sens d'une prise en charge efficace et durable des victimes de terrorisme. Ces protestataires sont venus de plusieurs wilayas du pays à l'instar de Relizane, Blida, Médéa, Mostaganem, Tizi-Ouzou et Boumerdès. Un fait saillant a marqué ce rassemblement : les protestataires ont empêché la secrétaire générale de l'Organisation nationale des victimes de terrorisme (ONVT), Rabha Tounsia en l'occurrence, de prendre part au rassemblement et chapeauter le mouvement. « Nous sommes indépendants et nous ne voulons pas de votre tutelle », a scandé une femme en colère, l'accusant d'avoir « marchander » le sang des victimes et « bradé » leurs droits en contrepartie de profits personnels. Les « amabilités » ont atteint un seuil indécent entre les deux parties sous les yeux ahuris des policiers qui ceinturaient les protestataires. Outre le statut revendiqué par les victimes de terrorisme, les doléances des protestataires s'articulent autour de la révision des indemnités sur les décès et les salaires mensuels octroyés aux victimes et à leurs ayants droit, l'octroi d'aides au logement social et rural, la gratuité des soins et du transport et l'instauration d'une journée nationale des victimes du terrorisme. Pour rappel, ils se sont déjà rassemblés devant les sièges de la présidence de la République et la chefferie du Couvernement où ils ont déposé des plateformes de revendications, sans pour autant avoir de réponse à ce jour. Néanmoins, leur détermination ne faiblit pas. Ils sont décidés à investir la rue de manière cyclique afin de faire entendre leurs voix. La souffrance des victimes de terrorisme est incommensurable. Après avoir enduré des années de sang et de feu et perdu leurs êtres les plus chers, les voilà confrontés aux problèmes administratifs en l'absence d'une oreille attentive à leurs revendications. Les témoignages recueillis auprès de certains protestataires sont accablants. « Je suis technicien supérieur depuis plusieurs années, étant victime j'ai été contraint de quitter mon travail, et voilà que ma réintégration relève de l'impossible », a clamé une victime venue de la wilaya de Blida, au chômage, sans ressources avec des enfants à charge. Ils sont encore plusieurs ces exemples de mépris, à l'instar de ces femmes livrées à elles-mêmes après avoir enduré les affres du terrorisme.