Les stands réservés à la sculpture et au travail du bois, dressés pour agrémenter le 1er Salon de la distillation de plantes aromatiques à Constantine, suscitent un vif intérêt auprès des visiteurs, nombreux à se déplacer en famille. Cette manifestation annexe organisée par l'association El Borhane pour l'artisanat et les métiers traditionnels, en collaboration avec l'Assemblée populaire communale et le palais de la culture Malek-Haddad, constitue une opportunité pour découvrir les métiers liés au travail du bois. Une activité «très ancienne qui n'est plus exercée que par de rares professionnels constantinois», regrette Abdelaziz Harchouche, maître-artisan. Sculpteur depuis une trentaine d'années, M. Harchouche a hérité cet art de son père qui s'était reconverti à la sculpture dans les années 60. Aujourd'hui, dans son atelier, il produit et restaure de vieux meubles, sur commande. Plusieurs des portes massives qu'il a finement sculptées et restaurées agrémentent actuellement le palais du Bey, récemment rouvert au grand public. Cette activité connaît ces dernières années une baisse d'intérêt constante de la part des artisans de la région en raison de la cherté de la matière première, comme le souligne ce même artiste qui reconnaît aussi que les prix de revient et de vente d'un article de ce type «n'est pas à la portée des bourses moyennes». «Nos jeunes doivent s'intéresser d'avantage à ce métier traditionnel pour qu'il ne disparaisse pas totalement», soutient-il, se félicitant de la tenue de telles manifestations qui peuvent, estime-t-il, «contribuer à le sauvegarder». Les meubles massifs, les salons garnis de velours, les tables et les bibliothèques attirent particulièrement l'attention des visiteurs que l'on surprend quelquefois, écarquillant les yeux d'admiration devant la qualité du travail des quelques ébénistes encore en activité et qui résistent à la concurrence du mobilier importé de pays asiatiques. Quelque 400 artisans-menuisiers activent dans la wilaya de Constantine, selon les dernières statistiques de la Chambre de l'artisanat et des métiers, mais les authentiques artistes du bois se comptent sur les doigts d'une seule main. Le salon, dédié avant tout à l'art de la distillation de l'eau de rose et de fleur d'oranger, est conçu, en fait, pour répondre aux goûts les plus éclectiques. Il regroupe 80 artisans venus, outre de Constantine, des wilayas de Touggourt, de Tizi-Ouzou et de Jijel, pour faire découvrir d'autres chefs-d'œuvre du patrimoine artisanal algérien, à l'image de la céramique, de la bijouterie, de l'habillement et de la pâtisserie traditionnels. Les stands réservés à la sculpture et au travail du bois, dressés pour agrémenter le 1er Salon de la distillation de plantes aromatiques à Constantine, suscitent un vif intérêt auprès des visiteurs, nombreux à se déplacer en famille. Cette manifestation annexe organisée par l'association El Borhane pour l'artisanat et les métiers traditionnels, en collaboration avec l'Assemblée populaire communale et le palais de la culture Malek-Haddad, constitue une opportunité pour découvrir les métiers liés au travail du bois. Une activité «très ancienne qui n'est plus exercée que par de rares professionnels constantinois», regrette Abdelaziz Harchouche, maître-artisan. Sculpteur depuis une trentaine d'années, M. Harchouche a hérité cet art de son père qui s'était reconverti à la sculpture dans les années 60. Aujourd'hui, dans son atelier, il produit et restaure de vieux meubles, sur commande. Plusieurs des portes massives qu'il a finement sculptées et restaurées agrémentent actuellement le palais du Bey, récemment rouvert au grand public. Cette activité connaît ces dernières années une baisse d'intérêt constante de la part des artisans de la région en raison de la cherté de la matière première, comme le souligne ce même artiste qui reconnaît aussi que les prix de revient et de vente d'un article de ce type «n'est pas à la portée des bourses moyennes». «Nos jeunes doivent s'intéresser d'avantage à ce métier traditionnel pour qu'il ne disparaisse pas totalement», soutient-il, se félicitant de la tenue de telles manifestations qui peuvent, estime-t-il, «contribuer à le sauvegarder». Les meubles massifs, les salons garnis de velours, les tables et les bibliothèques attirent particulièrement l'attention des visiteurs que l'on surprend quelquefois, écarquillant les yeux d'admiration devant la qualité du travail des quelques ébénistes encore en activité et qui résistent à la concurrence du mobilier importé de pays asiatiques. Quelque 400 artisans-menuisiers activent dans la wilaya de Constantine, selon les dernières statistiques de la Chambre de l'artisanat et des métiers, mais les authentiques artistes du bois se comptent sur les doigts d'une seule main. Le salon, dédié avant tout à l'art de la distillation de l'eau de rose et de fleur d'oranger, est conçu, en fait, pour répondre aux goûts les plus éclectiques. Il regroupe 80 artisans venus, outre de Constantine, des wilayas de Touggourt, de Tizi-Ouzou et de Jijel, pour faire découvrir d'autres chefs-d'œuvre du patrimoine artisanal algérien, à l'image de la céramique, de la bijouterie, de l'habillement et de la pâtisserie traditionnels.