Depuis que Hosni Moubarak a tiré sa révérence de la présidence égyptienne, le pays est dans l‘attente d‘élections législatives prévues en septembre 2011. Cela n‘a pas empêché le gouvernement provisoire d‘être particulièrement actif sur la scène internationale. L‘annonce de la levée du blocus sur la frontière avec la bande de Ghaza, le 28 avril 2011, n‘est que la partie émergée de l‘iceberg, puisque de nombreuses réformes concernant les relations du Caire avec des Etats voisins sont susceptibles de donner un nouveau visage à la diplomatie égyptienne. Un revirement que des officiels égyptiens traduisent comme «une politique qui reflète avec plus de justesse l‘opinion publique», rapporte le New-York Times. Ce changement de posture s‘est manifesté à travers «l‘accord négocié par l‘Egypte mercredi 27 avril pour réconcilier le parti palestinien du Fatah avec son rival le Hamas». En outre, l‘Egypte a également amorcé un rapprochement avec l‘Iran, ce qui pourrait soulever quelques interrogations chez ses alliés plus traditionnels, notamment les Etats-Unis et Israël. Menha Bakhoum, porte-parole du ministre égyptien des Affaires étrangères, ajoute: «L‘Egypte parvient à trouver un équilibre entre sa nouvelle indépendance et ses vieilles allégeances, tout en respectant ses engagements, dont le traité de paix avec au même moment, l‘Egypte est déjà dans un processus de normalisation dans ses relations avec l‘Iran, puissance régionale que les Etats-Unis considèrent comme un dangereux paria. Tout le monde a des relations diplomatiques avec l‘Iran, à l‘exception des Etats-Unis et d‘Israël […] Nous voyons l‘Iran comme un voisin avec lequel nous devrions avoir des relations normales. L‘Iran n‘est ni perçu comme un ennemi comme l‘avait fait l‘ancien régime, ni comme un ami». Pour Mahmoud Shokry, ancien ambassadeur en Syrie pendant le règne de Moubarak: «Moubarak a toujours pris le parti des Etats-Unis, mais la nouvelle manière de penser est complètement différente. Nous voudrions construire un modèle de démocratie pour la région, et nous sommes en train de nous assurer que l‘Egypte y exerce sa propre influence.» Depuis que Hosni Moubarak a tiré sa révérence de la présidence égyptienne, le pays est dans l‘attente d‘élections législatives prévues en septembre 2011. Cela n‘a pas empêché le gouvernement provisoire d‘être particulièrement actif sur la scène internationale. L‘annonce de la levée du blocus sur la frontière avec la bande de Ghaza, le 28 avril 2011, n‘est que la partie émergée de l‘iceberg, puisque de nombreuses réformes concernant les relations du Caire avec des Etats voisins sont susceptibles de donner un nouveau visage à la diplomatie égyptienne. Un revirement que des officiels égyptiens traduisent comme «une politique qui reflète avec plus de justesse l‘opinion publique», rapporte le New-York Times. Ce changement de posture s‘est manifesté à travers «l‘accord négocié par l‘Egypte mercredi 27 avril pour réconcilier le parti palestinien du Fatah avec son rival le Hamas». En outre, l‘Egypte a également amorcé un rapprochement avec l‘Iran, ce qui pourrait soulever quelques interrogations chez ses alliés plus traditionnels, notamment les Etats-Unis et Israël. Menha Bakhoum, porte-parole du ministre égyptien des Affaires étrangères, ajoute: «L‘Egypte parvient à trouver un équilibre entre sa nouvelle indépendance et ses vieilles allégeances, tout en respectant ses engagements, dont le traité de paix avec au même moment, l‘Egypte est déjà dans un processus de normalisation dans ses relations avec l‘Iran, puissance régionale que les Etats-Unis considèrent comme un dangereux paria. Tout le monde a des relations diplomatiques avec l‘Iran, à l‘exception des Etats-Unis et d‘Israël […] Nous voyons l‘Iran comme un voisin avec lequel nous devrions avoir des relations normales. L‘Iran n‘est ni perçu comme un ennemi comme l‘avait fait l‘ancien régime, ni comme un ami». Pour Mahmoud Shokry, ancien ambassadeur en Syrie pendant le règne de Moubarak: «Moubarak a toujours pris le parti des Etats-Unis, mais la nouvelle manière de penser est complètement différente. Nous voudrions construire un modèle de démocratie pour la région, et nous sommes en train de nous assurer que l‘Egypte y exerce sa propre influence.»