Les médecins résidents, en grève depuis le 28 mars dernier, ont finalisé, jeudi dernier, leurs propositions concernant leur statut particulier qu'ils déposeront demain au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Les médecins résidents, en grève depuis le 28 mars dernier, ont finalisé, jeudi dernier, leurs propositions concernant leur statut particulier qu'ils déposeront demain au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Ce statut devrait être signé par le Premier ministre avant d'être publié au Journal officiel. Ce statut a été élaboré après concertation de l'ensemble des résidents algériens, affiliés au Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra). « Notre nouveau statut comportera les nouveaux points suivants par rapport à celui de1996 : Tous les droits constitutionnels sont accordés au résident par un visa sur la Constitution ; le droit syndical est reconnu à tous les citoyens, selon l'article 56, tout comme le droit de grève garanti par l'article 57 de Constitution », explique le collectif dans un communiqué. Le statut particulier, proposé par les résidents s'attarde aussi sur la question du détachement ; selon l'article 20 : « Les résidents peuvent être mis en position de détachement au niveau national ou à l'étranger en vue d'une formation et à ce titre, ils continuent à bénéficier de leurs droits au niveau de l'établissement dont ils relèvent. Les modalités de prise en charge sont fixées par voie réglementaire ». En ce qui concerne la mise en disponibilité : « Article 19- les résidents peuvent être autorisés par le doyen de la faculté après avis du comité pédagogique à interrompre leurs études pour raisons dûment justifiées. La durée de l'interruption ne peut excéder une année renouvelable », lit-on dans le document. Concernant les gardes d'urgences et de service « Article 10- les obligations normales de jour des résidents sont de dix demi-journées par semaine. Ils participent en outre au service de garde et bénéficient du repos physiologique selon les modalités fixées par la réglementation en vigueur (décret exécutif niméro 90-386 du 24 novembre 1990), dispense des gardes pour les résidentes enceintes : à partir de la 28e semaine de grossesse, les résidentes sont dispensées de l'activité de garde » la commission chargée de l'élaboration du statut a aussi préconisé la protection du résident dans son article 14 ; «L'administration est tenue de protéger les résidents contre les menaces, outrages, injures, diffamations ou attaques de quelque nature que ce soit dont ils peuvent être l'objet dans l'exercice de leurs activités conformément à la législation en vigueur ». Aussi le document insiste sur les conditions de travail dans son article 17 : « Les résidents disposent de toutes les conditions nécessaires à l'accomplissement de leurs taches ainsi que des conditions d'hygiène et de sécurité inhérentes à la nature de leurs activités. Aussi les visas protégeant les résidents ont été introduits dans le nouveau statut incluant les congés : de maladie, d'accident de travail, d'exposition aux radiations et aux produits toxiques. Le congé de maternité de 14 semaines, les heures d'allaitement ont aussi eu leurs parts dans ce nouveau statut. D'autre part, la commission a longuement parlé de la question de la rémunération : les résidents perçoivent une rémunération calculée par référence au salaire global du praticien spécialiste de santé publique sans échelon, au taux de : Résident 1ère année : 80%, Résident 2e année : 85%, Résident 3e année : 90%, Résident 4e et 5e année : 95%. Effet rétroactif : article 33 : le présent décret prend effet à partir du 1er janvier 2008 ». Toujours sur le volet socioprofessionnel, la commission du statut des résidents n' a pas oublié, le Transport, la restauration, le port de la tenue la et la couverture médicale préventive dans le cadre de la médecine du travail. Cela en attendant la bataille finale concernant le service civil et qui se tiendra demain au ministère de la Santé. Les médecins résidents en attendant la concrétisation de ce projet de statut et l'abrogation officielle du service civil affirment rester rester « solidaires et mobilisés jusqu'à ce que notre génération de résidents marque l'histoire de la médecine algérienne ». Ce statut devrait être signé par le Premier ministre avant d'être publié au Journal officiel. Ce statut a été élaboré après concertation de l'ensemble des résidents algériens, affiliés au Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra). « Notre nouveau statut comportera les nouveaux points suivants par rapport à celui de1996 : Tous les droits constitutionnels sont accordés au résident par un visa sur la Constitution ; le droit syndical est reconnu à tous les citoyens, selon l'article 56, tout comme le droit de grève garanti par l'article 57 de Constitution », explique le collectif dans un communiqué. Le statut particulier, proposé par les résidents s'attarde aussi sur la question du détachement ; selon l'article 20 : « Les résidents peuvent être mis en position de détachement au niveau national ou à l'étranger en vue d'une formation et à ce titre, ils continuent à bénéficier de leurs droits au niveau de l'établissement dont ils relèvent. Les modalités de prise en charge sont fixées par voie réglementaire ». En ce qui concerne la mise en disponibilité : « Article 19- les résidents peuvent être autorisés par le doyen de la faculté après avis du comité pédagogique à interrompre leurs études pour raisons dûment justifiées. La durée de l'interruption ne peut excéder une année renouvelable », lit-on dans le document. Concernant les gardes d'urgences et de service « Article 10- les obligations normales de jour des résidents sont de dix demi-journées par semaine. Ils participent en outre au service de garde et bénéficient du repos physiologique selon les modalités fixées par la réglementation en vigueur (décret exécutif niméro 90-386 du 24 novembre 1990), dispense des gardes pour les résidentes enceintes : à partir de la 28e semaine de grossesse, les résidentes sont dispensées de l'activité de garde » la commission chargée de l'élaboration du statut a aussi préconisé la protection du résident dans son article 14 ; «L'administration est tenue de protéger les résidents contre les menaces, outrages, injures, diffamations ou attaques de quelque nature que ce soit dont ils peuvent être l'objet dans l'exercice de leurs activités conformément à la législation en vigueur ». Aussi le document insiste sur les conditions de travail dans son article 17 : « Les résidents disposent de toutes les conditions nécessaires à l'accomplissement de leurs taches ainsi que des conditions d'hygiène et de sécurité inhérentes à la nature de leurs activités. Aussi les visas protégeant les résidents ont été introduits dans le nouveau statut incluant les congés : de maladie, d'accident de travail, d'exposition aux radiations et aux produits toxiques. Le congé de maternité de 14 semaines, les heures d'allaitement ont aussi eu leurs parts dans ce nouveau statut. D'autre part, la commission a longuement parlé de la question de la rémunération : les résidents perçoivent une rémunération calculée par référence au salaire global du praticien spécialiste de santé publique sans échelon, au taux de : Résident 1ère année : 80%, Résident 2e année : 85%, Résident 3e année : 90%, Résident 4e et 5e année : 95%. Effet rétroactif : article 33 : le présent décret prend effet à partir du 1er janvier 2008 ». Toujours sur le volet socioprofessionnel, la commission du statut des résidents n' a pas oublié, le Transport, la restauration, le port de la tenue la et la couverture médicale préventive dans le cadre de la médecine du travail. Cela en attendant la bataille finale concernant le service civil et qui se tiendra demain au ministère de la Santé. Les médecins résidents en attendant la concrétisation de ce projet de statut et l'abrogation officielle du service civil affirment rester rester « solidaires et mobilisés jusqu'à ce que notre génération de résidents marque l'histoire de la médecine algérienne ».