Les consultations sur les réformes politiques, entamées depuis près de vingt jours, n'ont pas manqué d'insuffler une dynamique à la scène politique nationale, en ouvrant un débat général, où plusieurs acteurs politiques et personnalités nationales ont apporté leur grain de sel. Les consultations sur les réformes politiques, entamées depuis près de vingt jours, n'ont pas manqué d'insuffler une dynamique à la scène politique nationale, en ouvrant un débat général, où plusieurs acteurs politiques et personnalités nationales ont apporté leur grain de sel. Des partis politiques, des personnalités nationales et historiques des organisations de la société civile, des étudiants, des patrons et des juristes se sont succédé à la tribune des locaux de la présidence de la République, au sortir des pourparlers avec l'Instance de Bensalah, exposant leurs propositions et suggestions quant à la teneur des réformes qu'ils souhaitent. Une rétrospective des propositions formulées par les uns et les autres permet de déduire que le dialogue concernant les réformes engagées par le chef de l'Etat ont eu un écho favorable. Aussi contradictoires soient-elles, ces propositions convergent vers la nécessité d'amorcer un changement politique dans le pays. En effet, entre les partisans d'un régime parlementaire, présidentiel ou semi-présidentiel, ceux qui réclament la dissolution des assemblées élues, ceux qui préconisent une assemblée constituante et toutes les autres propositions formulées dans le sens des réformes se veulent un prélude à un vaste mouvement de changement pacifique que s'apprête à connaître notre pays. Les faits saillants de ces consultations qui se poursuivront jusqu'à la fin du mois en cours, auront été, outre l'engouement de plusieurs partis politiques et autres organisations et personnalités nationales, l'absence de plusieurs partis de l'opposition et de personnalités qui ont décliné l'invitation de l'Instance de consultations sur les réformes politiques. Il s'agit essentiellement du Front des forces socialistes de Hocine Aït Ahmed, du Rassemblement pour la culture et la démocratie de Saïd Sadi, du MDS et autres personnalités importantes à l'image de l'ex-chef du gouvernement Mokdad Sidi. Autre fait à retenir, certaines parties ont réclamé une assemblée constituante, à l'instar de la Ligue algérienne des droits de l'homme (LADH) et de Fatma-Zohra Drif en sa qualité de personnalité nationale. En outre, l'on retiendra de ces consultations les déclarations fracassantes de certaines personnalités, et pas des moindres, puisqu'il s'agit de l'ex-chef du gouvernement Sid-Ahmed Ghozali et du général à la retraite Khaled Nezzar. Si ce dernier préconise une commission indépendante pour préparer les textes de lois à réviser et le respect de l'alternance au pouvoir, Ghozali lui, qui affirme n'avoir répondu à l'invitation de l'Instance que par « courtoisie », ne voit pas la nécessité de changer des lois alors que celles déjà existantes ne sont pas appliquées. En outre, si les organisations féminines et autres personnalités ont suggéré de renforcer le nombre des femmes dans les assemblées élues et autres cercles politiques, les formations politiques islamistes ont été unanimes à opter pour un régime parlementaire à travers la révision prochaine de la Constitution. Des partis politiques, des personnalités nationales et historiques des organisations de la société civile, des étudiants, des patrons et des juristes se sont succédé à la tribune des locaux de la présidence de la République, au sortir des pourparlers avec l'Instance de Bensalah, exposant leurs propositions et suggestions quant à la teneur des réformes qu'ils souhaitent. Une rétrospective des propositions formulées par les uns et les autres permet de déduire que le dialogue concernant les réformes engagées par le chef de l'Etat ont eu un écho favorable. Aussi contradictoires soient-elles, ces propositions convergent vers la nécessité d'amorcer un changement politique dans le pays. En effet, entre les partisans d'un régime parlementaire, présidentiel ou semi-présidentiel, ceux qui réclament la dissolution des assemblées élues, ceux qui préconisent une assemblée constituante et toutes les autres propositions formulées dans le sens des réformes se veulent un prélude à un vaste mouvement de changement pacifique que s'apprête à connaître notre pays. Les faits saillants de ces consultations qui se poursuivront jusqu'à la fin du mois en cours, auront été, outre l'engouement de plusieurs partis politiques et autres organisations et personnalités nationales, l'absence de plusieurs partis de l'opposition et de personnalités qui ont décliné l'invitation de l'Instance de consultations sur les réformes politiques. Il s'agit essentiellement du Front des forces socialistes de Hocine Aït Ahmed, du Rassemblement pour la culture et la démocratie de Saïd Sadi, du MDS et autres personnalités importantes à l'image de l'ex-chef du gouvernement Mokdad Sidi. Autre fait à retenir, certaines parties ont réclamé une assemblée constituante, à l'instar de la Ligue algérienne des droits de l'homme (LADH) et de Fatma-Zohra Drif en sa qualité de personnalité nationale. En outre, l'on retiendra de ces consultations les déclarations fracassantes de certaines personnalités, et pas des moindres, puisqu'il s'agit de l'ex-chef du gouvernement Sid-Ahmed Ghozali et du général à la retraite Khaled Nezzar. Si ce dernier préconise une commission indépendante pour préparer les textes de lois à réviser et le respect de l'alternance au pouvoir, Ghozali lui, qui affirme n'avoir répondu à l'invitation de l'Instance que par « courtoisie », ne voit pas la nécessité de changer des lois alors que celles déjà existantes ne sont pas appliquées. En outre, si les organisations féminines et autres personnalités ont suggéré de renforcer le nombre des femmes dans les assemblées élues et autres cercles politiques, les formations politiques islamistes ont été unanimes à opter pour un régime parlementaire à travers la révision prochaine de la Constitution.