Les récentes instructions et arrêtés interministériels relatifs à la mise en œuvre des programmes de logements promotionnels aidés (LPA) ne constituent qu'un «simple retour à la logique». C'est ce qu'a estimé, jeudi dernier à Constantine, le directeur général de l'habitat et de la construction au ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme, Mohamed Tahar Boukhari. Le responsable a, dans son intervention au cours d'une journée d'études sur cette formule d'habitat, affirmé que l'intégration de l'administration dans les différentes phases de réalisation de ce type de logement est un véritable «garde- fou» devant permettre de rompre avec toutes les formes de dépassements enregistrés jusque-là dans l'exécution de ces programmes. «L'Algérie a même trop tardé à redresser le marché de ce type de logement resté longtemps entre les mains de certains promoteurs immobiliers qui n'ont pas hésité à dicter arbitrairement leurs lois et à remettre du n'importe quoi aux bénéficiaires», a-t-il souligné, tout en lançant que «la récréation est bel et bien finie». Selon le DG, cité par l'APS, l'administration devra désormais superviser le chantier de réalisation de ce type de logements, de la phase de désignation des assiettes jusqu'au choix des entreprises de réalisation et la désignation des souscripteurs ouvrant droit à cette formule destinée aux citoyens dont le revenu ne permet pas de bénéficier d'un logement social. La reprise en main, par l'administration, des leviers de commande de la gestion de ce dossier est un «pas positif» devant assurer une meilleure prise en charge des préoccupations des citoyens, demandeurs de ce type de logement, tout en préservant les droits des promoteurs immobiliers, a en outre indiqué le même intervenant. Il a, dans ce contexte, ajouté que la mise en œuvre de cette nouvelle formule de gestion sera «bénéfique pour les promoteurs immobiliers professionnels, et certainement dévastatrice pour les bricoleurs». Les facilitations mises en place par l'Etat pour la conduite de ces programmes doivent en premier lieu profiter aux citoyens, a ajouté M. Boukhari faisant part d'un programme de réalisation de 500.000 LPA retenu au titre du Plan quinquennal 2010-2014. De son côté, le directeur général du Fonds de garantie et de caution mutuelle de la promotion immobilière a indiqué que les nouvelles dispositions régissant l'activité du promoteur immobilier sont considérées comme une «garantie» à même de préserver les droits des promoteurs qui agissent en professionnels et qui respectent les coûts et les délais. Il a, dans ce contexte, affirmé qu'il sera procédé à l'établissement de contrat de vente sur plan avant tout paiement par l'acquéreur. Cela permettra, a-t-il dit, «davantage de transparence et d'efficacité dans l'exécution des travaux». Il a également rappelé que l'apport initial pour cette formule, qui était de 50 % du temps de la formule du logement social participatif, (LSP), passe désormais à 10% soulignant que le LPA est destiné aux postulants éligibles à une aide frontale fixée à 700.000 dinars ou à 400.000 dinars, selon les revenus de chacun. Le directeur général de la Caisse national du logement (CNL) a, pour sa part, annoncé que le dossier à fournir pour bénéficier de l'aide de la CNL a été « considérablement allégé », et ce, avec l'élimination de la fourniture des attestations de la CNAS, de la CASNOS ainsi que du certificat négatif. Les récentes instructions et arrêtés interministériels relatifs à la mise en œuvre des programmes de logements promotionnels aidés (LPA) ne constituent qu'un «simple retour à la logique». C'est ce qu'a estimé, jeudi dernier à Constantine, le directeur général de l'habitat et de la construction au ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme, Mohamed Tahar Boukhari. Le responsable a, dans son intervention au cours d'une journée d'études sur cette formule d'habitat, affirmé que l'intégration de l'administration dans les différentes phases de réalisation de ce type de logement est un véritable «garde- fou» devant permettre de rompre avec toutes les formes de dépassements enregistrés jusque-là dans l'exécution de ces programmes. «L'Algérie a même trop tardé à redresser le marché de ce type de logement resté longtemps entre les mains de certains promoteurs immobiliers qui n'ont pas hésité à dicter arbitrairement leurs lois et à remettre du n'importe quoi aux bénéficiaires», a-t-il souligné, tout en lançant que «la récréation est bel et bien finie». Selon le DG, cité par l'APS, l'administration devra désormais superviser le chantier de réalisation de ce type de logements, de la phase de désignation des assiettes jusqu'au choix des entreprises de réalisation et la désignation des souscripteurs ouvrant droit à cette formule destinée aux citoyens dont le revenu ne permet pas de bénéficier d'un logement social. La reprise en main, par l'administration, des leviers de commande de la gestion de ce dossier est un «pas positif» devant assurer une meilleure prise en charge des préoccupations des citoyens, demandeurs de ce type de logement, tout en préservant les droits des promoteurs immobiliers, a en outre indiqué le même intervenant. Il a, dans ce contexte, ajouté que la mise en œuvre de cette nouvelle formule de gestion sera «bénéfique pour les promoteurs immobiliers professionnels, et certainement dévastatrice pour les bricoleurs». Les facilitations mises en place par l'Etat pour la conduite de ces programmes doivent en premier lieu profiter aux citoyens, a ajouté M. Boukhari faisant part d'un programme de réalisation de 500.000 LPA retenu au titre du Plan quinquennal 2010-2014. De son côté, le directeur général du Fonds de garantie et de caution mutuelle de la promotion immobilière a indiqué que les nouvelles dispositions régissant l'activité du promoteur immobilier sont considérées comme une «garantie» à même de préserver les droits des promoteurs qui agissent en professionnels et qui respectent les coûts et les délais. Il a, dans ce contexte, affirmé qu'il sera procédé à l'établissement de contrat de vente sur plan avant tout paiement par l'acquéreur. Cela permettra, a-t-il dit, «davantage de transparence et d'efficacité dans l'exécution des travaux». Il a également rappelé que l'apport initial pour cette formule, qui était de 50 % du temps de la formule du logement social participatif, (LSP), passe désormais à 10% soulignant que le LPA est destiné aux postulants éligibles à une aide frontale fixée à 700.000 dinars ou à 400.000 dinars, selon les revenus de chacun. Le directeur général de la Caisse national du logement (CNL) a, pour sa part, annoncé que le dossier à fournir pour bénéficier de l'aide de la CNL a été « considérablement allégé », et ce, avec l'élimination de la fourniture des attestations de la CNAS, de la CASNOS ainsi que du certificat négatif.