Le président du Front des forces socialistes vient d'effectuer un lifting dans la composante du Secrétariat national du parti, en rappelant notamment quelques anciens membres, restés plusieurs années à «l'écart». Il s'agit notamment de Hakim Addad et de Chafaâ Bouiche, désignés secrétaires nationaux chargés respectivement de la Coordination avec les mouvements sociaux et de la Communication, mais surtout le retour de Ali Laskri, ex-Premier secrétaire national, en tant que membre du Comité d'éthique. «Le changement au sein du secrétariat national obéit aux enjeux importants de la scène politique nationale et aux impératifs de réaliser les quatre grands chantiers tracés par le président du parti», a expliqué hier, le premier secrétaire national, Karim Tabbou, lors d'une conférence de presse tenue au siège national du parti à Alger. Ceci répond également au souci de «prendre un certain nombre de mesures allant dans le sens de la mise en place des outils qui ont pour double mission d'accélérer le processus d'ouverture sur la société et d'amorcer le processus d'évaluation», a écrit en substance, le président du FFS dans sa note politique. Le conférencier a fait le compte-rendu de sa récente entrevue avec Hocine Aït Ahmed, qui a traité des «questions politiques et organiques du parti», à l'issue de laquelle il a été décidé de «réorganiser» le Secrétariat national, en créant notamment, un cabinet-conseils composé de 9 membres et d'un secrétaire national chargé des Relations internationales, dont Rachid Hallet vient d'être désigné en qualité de chef de cabinet. Par ailleurs, dans la note politique adressée par le président du FFS, dont Karim Tabbou en a fait la lecture, Hocine Aït Ahmed a qualifié de «diversion» les consultations sur les réformes politiques engagées par le président de la République, entourées, selon lui, d'une «opacité absolue». Le président du plus vieux parti de l'opposition a mis en garde contre la gravité de la situation politique en Algérie, où «le problème de gouvernance du pays est en train de détruire les relations entre les institutions elles-mêmes», a-t-il prévenu. Et d'ajouter que «ceci risque de faire muter la crise de gouvernance en crise d'Etat défaillant. Ce qui peut connecter l'Algérie de la manière la plus dangereuse qui soit sur la crise globale», préconisant l'exigence d'un débat «transparent, sérieux et un consensus de la Nation» pour sortir le pays de la crise. «L'ère des simulacres et des mascarades est révolue», devait-il enchaîner, en guise de refus absolu de prendre part aux consultations sur les réformes politiques assurées par l'Instance présidée par Abdelkader Bensalah. En outre, Karim Tabbou a annoncé la tenue, les 1er et 2 juillet prochain, d'une session du conseil national du FFS, qui planchera sur «l'analyse et l'évaluation globale de la situation politique» dans le pays. Le président du Front des forces socialistes vient d'effectuer un lifting dans la composante du Secrétariat national du parti, en rappelant notamment quelques anciens membres, restés plusieurs années à «l'écart». Il s'agit notamment de Hakim Addad et de Chafaâ Bouiche, désignés secrétaires nationaux chargés respectivement de la Coordination avec les mouvements sociaux et de la Communication, mais surtout le retour de Ali Laskri, ex-Premier secrétaire national, en tant que membre du Comité d'éthique. «Le changement au sein du secrétariat national obéit aux enjeux importants de la scène politique nationale et aux impératifs de réaliser les quatre grands chantiers tracés par le président du parti», a expliqué hier, le premier secrétaire national, Karim Tabbou, lors d'une conférence de presse tenue au siège national du parti à Alger. Ceci répond également au souci de «prendre un certain nombre de mesures allant dans le sens de la mise en place des outils qui ont pour double mission d'accélérer le processus d'ouverture sur la société et d'amorcer le processus d'évaluation», a écrit en substance, le président du FFS dans sa note politique. Le conférencier a fait le compte-rendu de sa récente entrevue avec Hocine Aït Ahmed, qui a traité des «questions politiques et organiques du parti», à l'issue de laquelle il a été décidé de «réorganiser» le Secrétariat national, en créant notamment, un cabinet-conseils composé de 9 membres et d'un secrétaire national chargé des Relations internationales, dont Rachid Hallet vient d'être désigné en qualité de chef de cabinet. Par ailleurs, dans la note politique adressée par le président du FFS, dont Karim Tabbou en a fait la lecture, Hocine Aït Ahmed a qualifié de «diversion» les consultations sur les réformes politiques engagées par le président de la République, entourées, selon lui, d'une «opacité absolue». Le président du plus vieux parti de l'opposition a mis en garde contre la gravité de la situation politique en Algérie, où «le problème de gouvernance du pays est en train de détruire les relations entre les institutions elles-mêmes», a-t-il prévenu. Et d'ajouter que «ceci risque de faire muter la crise de gouvernance en crise d'Etat défaillant. Ce qui peut connecter l'Algérie de la manière la plus dangereuse qui soit sur la crise globale», préconisant l'exigence d'un débat «transparent, sérieux et un consensus de la Nation» pour sortir le pays de la crise. «L'ère des simulacres et des mascarades est révolue», devait-il enchaîner, en guise de refus absolu de prendre part aux consultations sur les réformes politiques assurées par l'Instance présidée par Abdelkader Bensalah. En outre, Karim Tabbou a annoncé la tenue, les 1er et 2 juillet prochain, d'une session du conseil national du FFS, qui planchera sur «l'analyse et l'évaluation globale de la situation politique» dans le pays.