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Kader Attia présente son film «Collages»
Exposition "Paris-Delhi-Bombay" au Centre Pompidou de Paris
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 06 - 2011

«Je suis persuadé que l'art a une dimension psychothérapeutique. Montrer les choses les plus cauchemardesques permet à l'artiste, mais aussi au regardeur, de les exorciser», annonce d'emblée Kader Attia.
«Je suis persuadé que l'art a une dimension psychothérapeutique. Montrer les choses les plus cauchemardesques permet à l'artiste, mais aussi au regardeur, de les exorciser», annonce d'emblée Kader Attia.
Sa participation à l'exposition de «Paris-Delhi-Bombay » au Centre Pompidou de Paris avec la projection de son film Collages à raison de 3 séances par jour et ce jusqu'au 29 septembre 2011, cet artiste d'origine algérien, réaffirme une fois de plus que son œuvre ne peut être décrite comme consistant en une exploration symbolique des traumatismes et des peurs de sa propre enfance. Revendiquant la pluralité de ses appartenances culturelles (culture populaire et culture «cultivée», culture des cités, culture de l'enfance...). Avec cette participation son parcours artistique connaîtra sans aucun doute un succès montant. Kader Attia est né à Dugny en 1970 et a grandi à Garges-les-Gonesses/Sarcelles en France. De son vrai nom Abdelkader Franck Attia, il s'est toujours entendu dire «si le fascisme passe, tu seras le premier expulsé». Musulman, chrétien et juif, son nom est à l'image de son identité ; ou plutôt de ses identités. Cette richesse culturelle est due à l'environnement dans lequel il a été bercé. Il a été élevé dans l'univers cosmopolite et pluriculturel des cités à fortes communautés noire-africaine, maghrébine, musulmane et juive, il travaille dès l'âge de onze ans dans les marché des Sarcelles où l'on vend des kilomètres de tissus aux noms de rêves : «Pamela», «Sue Helen», «Lucie», etc...
C'était au début des années 80, que David, son patron, lui apprend à observer tout ce qui bouge autour de lui. Il baigne jusqu'à l'âge de 15 ans dans cet univers humain de brassage, de rencontre et d'échange qu'est le marché. Contrairement à cette fourmilière, le collège est source d'ennuis. Mais comme beaucoup d'enfants de son âge, Attia s'évade pendant les cours en dessinant sur les coins et la marge de ses copies. Après l'avoir vu reproduire à l'identique des paquets de cigarettes, son professeur de dessin l'emmène aux «portes ouvertes» des Arts Appliqués de Paris. Dès lors Attia trouve un écho à ses rêveries et une motivation aux études, car pour entrer dans une école d'art, il faut avoir son bac, qu'il obtiendra. Après avoir obtenu le diplôme de l'école Duperré (1993) et un passage d'un an aux «Beaux Arts » de Barcelone (1994), il part pour deux ans au Congo. Le contact avec l'élégance et l'exubérance de la sculpture ancienne et contemporaine d'Afrique centrale le marque et l'éveille. Il retourne alors à Paris en 1997 et réalise la Piste d'Atterrissage (2000).
Dès lors ses créations oscillent entre l'installation La machine à rêve Biennale de Venise 2003 et l'Atelier clandestin Art Basel Miami 2004), la vidéo Shadow Vidéo Zone, Tel Aviv 2004 et la photographie, Alter Ego Sketch Gallery Londres 2005). Ses récents projets comme The Loopprésentée à Art Basel 2005 ou Fortune Cookies à Canton en Chine témoignent de l'éclectisme de son travail. A Bâle, il installe un chapiteau de cirque, dans lequel des break dancers font face à un derviche tourneur et à un DJ pendu. En Chine, il présente des œuvres plus conceptuelles : après avoir racheté aux enchères de Bobigny un restaurant chinois parisien qui avait fait faillite, Kader Attia le renvoie dans son pays d'origine.
Sa participation à l'exposition de «Paris-Delhi-Bombay » au Centre Pompidou de Paris avec la projection de son film Collages à raison de 3 séances par jour et ce jusqu'au 29 septembre 2011, cet artiste d'origine algérien, réaffirme une fois de plus que son œuvre ne peut être décrite comme consistant en une exploration symbolique des traumatismes et des peurs de sa propre enfance. Revendiquant la pluralité de ses appartenances culturelles (culture populaire et culture «cultivée», culture des cités, culture de l'enfance...). Avec cette participation son parcours artistique connaîtra sans aucun doute un succès montant. Kader Attia est né à Dugny en 1970 et a grandi à Garges-les-Gonesses/Sarcelles en France. De son vrai nom Abdelkader Franck Attia, il s'est toujours entendu dire «si le fascisme passe, tu seras le premier expulsé». Musulman, chrétien et juif, son nom est à l'image de son identité ; ou plutôt de ses identités. Cette richesse culturelle est due à l'environnement dans lequel il a été bercé. Il a été élevé dans l'univers cosmopolite et pluriculturel des cités à fortes communautés noire-africaine, maghrébine, musulmane et juive, il travaille dès l'âge de onze ans dans les marché des Sarcelles où l'on vend des kilomètres de tissus aux noms de rêves : «Pamela», «Sue Helen», «Lucie», etc...
C'était au début des années 80, que David, son patron, lui apprend à observer tout ce qui bouge autour de lui. Il baigne jusqu'à l'âge de 15 ans dans cet univers humain de brassage, de rencontre et d'échange qu'est le marché. Contrairement à cette fourmilière, le collège est source d'ennuis. Mais comme beaucoup d'enfants de son âge, Attia s'évade pendant les cours en dessinant sur les coins et la marge de ses copies. Après l'avoir vu reproduire à l'identique des paquets de cigarettes, son professeur de dessin l'emmène aux «portes ouvertes» des Arts Appliqués de Paris. Dès lors Attia trouve un écho à ses rêveries et une motivation aux études, car pour entrer dans une école d'art, il faut avoir son bac, qu'il obtiendra. Après avoir obtenu le diplôme de l'école Duperré (1993) et un passage d'un an aux «Beaux Arts » de Barcelone (1994), il part pour deux ans au Congo. Le contact avec l'élégance et l'exubérance de la sculpture ancienne et contemporaine d'Afrique centrale le marque et l'éveille. Il retourne alors à Paris en 1997 et réalise la Piste d'Atterrissage (2000).
Dès lors ses créations oscillent entre l'installation La machine à rêve Biennale de Venise 2003 et l'Atelier clandestin Art Basel Miami 2004), la vidéo Shadow Vidéo Zone, Tel Aviv 2004 et la photographie, Alter Ego Sketch Gallery Londres 2005). Ses récents projets comme The Loopprésentée à Art Basel 2005 ou Fortune Cookies à Canton en Chine témoignent de l'éclectisme de son travail. A Bâle, il installe un chapiteau de cirque, dans lequel des break dancers font face à un derviche tourneur et à un DJ pendu. En Chine, il présente des œuvres plus conceptuelles : après avoir racheté aux enchères de Bobigny un restaurant chinois parisien qui avait fait faillite, Kader Attia le renvoie dans son pays d'origine.


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