Anders Behring Breivik, qui devait comparaître hier devant un tribunal d'Oslo, après avoir admis être l'auteur des attaques ayant fait 93 morts, veut une audience publique et se présenter en uniforme rapporte le Journal Le Point. Au cours de sa comparution le juge devait se prononcer sur le placement en détention du Norvégien, proche de l'extrême droite, qui a admis avoir planifié de longue date et avoir agi seul vendredi dans ce carnage. Le bilan encore provisoire des attaques, le pire acte de violence en Norvège depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, s'élevait dimanche à 93 morts, 97 blessés et un nombre indéterminé de disparus, selon la police. "Anders Behring Breivik reconnaît les faits, mais il ne reconnaît pas sa responsabilité criminelle", a déclaré à la presse le commissaire Sponheim. "Lors des interrogatoires, il a dit qu'il était seul", a-t-il ajouté, et "nous allons tenter de vérifier cela à travers notre enquête". Selon des témoins de la tuerie sur l'île d'Utoeya, il y aurait eu "un ou plusieurs" tireurs. "Il a deux souhaits : le premier est que l'audience soit publique et le second est qu'il puisse être vêtu d'un uniforme", a déclaré dimanche l'avocat, Geir Lippestad, à la télévision NRK. Peu avant de passer à l'acte, Behring Breivik a diffusé sur Internet un manifeste de 1.500 pages truffé de diatribes islamophobes et antimarxistes, rédigé en anglais sous le nom d'Andrew Berwick et intitulé A European Declaration of Independence - 2083. Il y évoque "l'usage du terrorisme comme un moyen d'éveiller les masses". Sur la foi des informations qu'il a mises en ligne sur Internet, la police l'a décrit comme un "fondamentaliste chrétien" de droite. "Il considère que c'était cruel de devoir mener ces actions, mais que, dans sa tête, c'était nécessaire", a déclaré aux médias norvégiens l'avocat du suspect, Geir Lippestad. Le responsable présumé de l'attentat à la bombe d'Oslo et du massacre à l'arme à feu commis sur l'île d'Utoeya, à une quarantaine de kilomètres à l'ouest de la capitale, a été longuement entendu par la police. Les enquêteurs refusent cependant de fournir tout élément sur ses motivations et son état d'esprit. En Norvège, où la peine maximale prévue par le code pénal est de 21 ans, des voix se sont élevées sur Internet pour réclamer le rétablissement de la peine de mort. Anders Behring Breivik, qui devait comparaître hier devant un tribunal d'Oslo, après avoir admis être l'auteur des attaques ayant fait 93 morts, veut une audience publique et se présenter en uniforme rapporte le Journal Le Point. Au cours de sa comparution le juge devait se prononcer sur le placement en détention du Norvégien, proche de l'extrême droite, qui a admis avoir planifié de longue date et avoir agi seul vendredi dans ce carnage. Le bilan encore provisoire des attaques, le pire acte de violence en Norvège depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, s'élevait dimanche à 93 morts, 97 blessés et un nombre indéterminé de disparus, selon la police. "Anders Behring Breivik reconnaît les faits, mais il ne reconnaît pas sa responsabilité criminelle", a déclaré à la presse le commissaire Sponheim. "Lors des interrogatoires, il a dit qu'il était seul", a-t-il ajouté, et "nous allons tenter de vérifier cela à travers notre enquête". Selon des témoins de la tuerie sur l'île d'Utoeya, il y aurait eu "un ou plusieurs" tireurs. "Il a deux souhaits : le premier est que l'audience soit publique et le second est qu'il puisse être vêtu d'un uniforme", a déclaré dimanche l'avocat, Geir Lippestad, à la télévision NRK. Peu avant de passer à l'acte, Behring Breivik a diffusé sur Internet un manifeste de 1.500 pages truffé de diatribes islamophobes et antimarxistes, rédigé en anglais sous le nom d'Andrew Berwick et intitulé A European Declaration of Independence - 2083. Il y évoque "l'usage du terrorisme comme un moyen d'éveiller les masses". Sur la foi des informations qu'il a mises en ligne sur Internet, la police l'a décrit comme un "fondamentaliste chrétien" de droite. "Il considère que c'était cruel de devoir mener ces actions, mais que, dans sa tête, c'était nécessaire", a déclaré aux médias norvégiens l'avocat du suspect, Geir Lippestad. Le responsable présumé de l'attentat à la bombe d'Oslo et du massacre à l'arme à feu commis sur l'île d'Utoeya, à une quarantaine de kilomètres à l'ouest de la capitale, a été longuement entendu par la police. Les enquêteurs refusent cependant de fournir tout élément sur ses motivations et son état d'esprit. En Norvège, où la peine maximale prévue par le code pénal est de 21 ans, des voix se sont élevées sur Internet pour réclamer le rétablissement de la peine de mort.