Les familles des dix-sept otages algériens détenus par les pirates somaliens dans le MV Blida sont toujours dans la confusion et ne savent pas, après 68 jours de la prise d'assaut du navire maintenant, comment faire pour récupérer leurs enfants. Il disent n'avoir aucun contact avec la cellule de crise installée au ministère des Affaires étrangères justement pour «tenir informer» ces familles en détresse. Les familles des dix-sept otages algériens détenus par les pirates somaliens dans le MV Blida sont toujours dans la confusion et ne savent pas, après 68 jours de la prise d'assaut du navire maintenant, comment faire pour récupérer leurs enfants. Il disent n'avoir aucun contact avec la cellule de crise installée au ministère des Affaires étrangères justement pour «tenir informer» ces familles en détresse. «Pour le moment nous n'avons jamais eu des informations claires de la part de cette cellule de crise et on ne nous a jamais contactés et quand on appelle on nous dit toujours : nous vous tiendront au courant mais sans suite», nous a dit M. Achour, représentant des familles des otages et frère de l'un d'eux, contacté hier par le Midi Libre. Il faut noter que ces familles sont malheureusement livrées à elles-mêmes. Selon M Nasser Mansouri, directeur général de l'IBC (International Bulk Carriers), une filiale de CNAN Group et propriétaire du navire piraté, les familles des marins otages sont prises en charge par son établissement sur le plan social ainsi que psychologique. Par ailleurs, les familles auront aujourd'hui une autre réunion avec le directeur de l'IBC pour examiner la situation et négocier aussi la possibilité de s'adresser aux plus hautes autorités de l'Etat algérien et toucher même le premier magistrat du pays, M. Abdelaziz Bouteflika pour qu'il intervienne personnellement afin de sauver ces marins, puisque c'est «le seul qui puisse faire en sorte que ces enfants de l'Algérie, ces pères de famille, ne subissent plus le calvaire qui est le leur», nous dira M. Achour représentant ainsi toutes les familles des otages. «Je reçois chaque jour les appels des familles, notamment des mamans et femmes d'otages qui sont à plus de deux mois de l'enlèvement de leurs époux, frères et fils affolées et désespérées», affirme-t-il. «Ces femmes algériennes n'ont pas eu le goût de la fête comme toutes les autres à l'occasion de leur journée mondiale de la femme parce qu'une partie d'elle-mêmes court le danger de la mort à tout moment», ajoute-t-il. Les familles des otages affirment que ces derniers survivent dans des conditions précaires et subissent beaucoup de pression de la part des pirates somaliens. «Ces marins ne sont pas tous jeunes et ils souffrent aujourd'hui après plus de deux mois de détention par les pirates, de fatigue et de désespoir surtout en apprenant que nos responsables n'ont pas bouger le petit doigt pour mettre fin à ce cauchemar que vivent les marins et leurs familles depuis 68 jours», nous diront les familles. «L'Etat a abandonné ses enfants qui subissent la misère et encore nous, nous vivons l'enfer dans cette absence de communication et d'information», ajoutent-elles. Il faut signaler que les familles vont adresser une lettre ouverte au président de la République demandant son intervention urgente, elles qui ne savent plus où sont arrivés les négociations puisque Lidarrow, l'affréteur du vraquier censé entretenir des négociations avec les pirates somaliens, ne donne aucune information. Il est utile de rappeler que Mourad Medelci, ministère des Affaires étrangères, avait assuré encore mardi que le dossier n'est pas du ressort du gouvernement. D'autre part, Il a exprimé sont souhait de voir les contacts entre l'entreprise Lidarrow, qui a affrété le navire MV Blida battant pavillon algérien, et les ravisseurs de ce bateau aboutir dans «les plus brefs délais». «Nous espérons que le contact entre l'entreprise, dont le siège se trouve à Amman, et les ravisseurs ayant piraté le MV Blida, avec à son bord 17 Algériens, aboutissent aussi rapidement que possible à un accord pour permettre à nos frères de retourner à leurs familles», a-t-il déclaré. "Ce qui est rassurant pour nous est le fait d'avoir des informations assez régulières", a indiqué M. Medelci, qui a rappelé que les négociations dans des affaires similaires ont pris des semaines, voire des mois. «Il n'y a pas d'exception, tous (les marins) ont été libérés au bout de quelques semaines ou de quelques mois et l'Algérie est attachée à cet espoir", a-t-il affirmé. Le vraquier battant pavillon algérien "MV BLIDA" a été l'objet, le 2 janvier dernier, d'un acte de piraterie en haute mer, alors qu'il se dirigeait vers le port de Mombasa (Kenya). Il avait à son bord un équipage de 27 membres, dont 17 de nationalité algérienne. Le capitaine du navire ainsi que 5 membres d'équipage sont de nationalité ukrainienne. Les 4 autres sont de nationalité philippine (2), jordanienne (1) et indonésienne (1). «Pour le moment nous n'avons jamais eu des informations claires de la part de cette cellule de crise et on ne nous a jamais contactés et quand on appelle on nous dit toujours : nous vous tiendront au courant mais sans suite», nous a dit M. Achour, représentant des familles des otages et frère de l'un d'eux, contacté hier par le Midi Libre. Il faut noter que ces familles sont malheureusement livrées à elles-mêmes. Selon M Nasser Mansouri, directeur général de l'IBC (International Bulk Carriers), une filiale de CNAN Group et propriétaire du navire piraté, les familles des marins otages sont prises en charge par son établissement sur le plan social ainsi que psychologique. Par ailleurs, les familles auront aujourd'hui une autre réunion avec le directeur de l'IBC pour examiner la situation et négocier aussi la possibilité de s'adresser aux plus hautes autorités de l'Etat algérien et toucher même le premier magistrat du pays, M. Abdelaziz Bouteflika pour qu'il intervienne personnellement afin de sauver ces marins, puisque c'est «le seul qui puisse faire en sorte que ces enfants de l'Algérie, ces pères de famille, ne subissent plus le calvaire qui est le leur», nous dira M. Achour représentant ainsi toutes les familles des otages. «Je reçois chaque jour les appels des familles, notamment des mamans et femmes d'otages qui sont à plus de deux mois de l'enlèvement de leurs époux, frères et fils affolées et désespérées», affirme-t-il. «Ces femmes algériennes n'ont pas eu le goût de la fête comme toutes les autres à l'occasion de leur journée mondiale de la femme parce qu'une partie d'elle-mêmes court le danger de la mort à tout moment», ajoute-t-il. Les familles des otages affirment que ces derniers survivent dans des conditions précaires et subissent beaucoup de pression de la part des pirates somaliens. «Ces marins ne sont pas tous jeunes et ils souffrent aujourd'hui après plus de deux mois de détention par les pirates, de fatigue et de désespoir surtout en apprenant que nos responsables n'ont pas bouger le petit doigt pour mettre fin à ce cauchemar que vivent les marins et leurs familles depuis 68 jours», nous diront les familles. «L'Etat a abandonné ses enfants qui subissent la misère et encore nous, nous vivons l'enfer dans cette absence de communication et d'information», ajoutent-elles. Il faut signaler que les familles vont adresser une lettre ouverte au président de la République demandant son intervention urgente, elles qui ne savent plus où sont arrivés les négociations puisque Lidarrow, l'affréteur du vraquier censé entretenir des négociations avec les pirates somaliens, ne donne aucune information. Il est utile de rappeler que Mourad Medelci, ministère des Affaires étrangères, avait assuré encore mardi que le dossier n'est pas du ressort du gouvernement. D'autre part, Il a exprimé sont souhait de voir les contacts entre l'entreprise Lidarrow, qui a affrété le navire MV Blida battant pavillon algérien, et les ravisseurs de ce bateau aboutir dans «les plus brefs délais». «Nous espérons que le contact entre l'entreprise, dont le siège se trouve à Amman, et les ravisseurs ayant piraté le MV Blida, avec à son bord 17 Algériens, aboutissent aussi rapidement que possible à un accord pour permettre à nos frères de retourner à leurs familles», a-t-il déclaré. "Ce qui est rassurant pour nous est le fait d'avoir des informations assez régulières", a indiqué M. Medelci, qui a rappelé que les négociations dans des affaires similaires ont pris des semaines, voire des mois. «Il n'y a pas d'exception, tous (les marins) ont été libérés au bout de quelques semaines ou de quelques mois et l'Algérie est attachée à cet espoir", a-t-il affirmé. Le vraquier battant pavillon algérien "MV BLIDA" a été l'objet, le 2 janvier dernier, d'un acte de piraterie en haute mer, alors qu'il se dirigeait vers le port de Mombasa (Kenya). Il avait à son bord un équipage de 27 membres, dont 17 de nationalité algérienne. Le capitaine du navire ainsi que 5 membres d'équipage sont de nationalité ukrainienne. Les 4 autres sont de nationalité philippine (2), jordanienne (1) et indonésienne (1).