Les forces libyennes ont tiré un missile Scud pour la première fois depuis le début du soulèvement contre Mouammar Kadhafi en février, a annoncé Washington lundi, après l'avancée rebelle qui a isolé Tripoli. Les forces libyennes ont tiré un missile Scud pour la première fois depuis le début du soulèvement contre Mouammar Kadhafi en février, a annoncé Washington lundi, après l'avancée rebelle qui a isolé Tripoli. Les insurgés, soutenus par l'aviation de l'Otan, ont pris deux villes stratégiques près de Tripoli ces derniers jours, coupant le ravitaillement de la capitale et ne laissant que peu d'options au colonel Kadhafi s'il veut rester au pouvoir. Le missile Scud a été tiré dimanche matin d'un endroit situé à 80 km à l'est de Syrte, a dit un responsable du Pentagone. Il est tombé dans le désert à l'est du terminal pétrolier de Brega, là où est la ligne de front orientale vers la Cyrénaïque, a rapporté l'agence Reuters. Depuis le début de la guerre, les forces fidèles à Mouammar Kadhafi ont utilisé des roquettes Grad de moyenne portée mais pas leurs Scud, d'une portée d'environ 300 km et que la Libye a achetés à l'Union soviétique et à la Corée du Nord, selon le site spécialisé Global Security. Les missiles libyens "sont vieux et souffrent probablement de problèmes de maintenance", croit savoir Global Security. Les stocks de missiles Scud ont néanmoins été les cibles des premières frappes aériennes de l'Otan, qui ont débuté fin mars. Au quartier général des rebelles, à Benghazi, on estime que Kadhafi abat ses dernières cartes. "Il est fou", a dit Mohammed Zaouaoui, directeur de la communication des rebelles. "Nous ne pouvons pas empêcher les (tirs de) missiles Scud mais l'Otan le peut. L'Otan dispose de la technologie nécessaire pour les détecter", a-t-il ajouté. Dans une intervention téléphonique à peine audible à la télévision nationale, le "guide" libyen a une nouvelle fois appelé lundi ses partisans à prendre les armes. Les rebelles se sont au contraire approchés de Tripoli ce week-end. Ils ont pris le contrôle de Zaouïah, la principale ville à l'ouest de Tripoli. Ils ont ensuite revendiqué la prise de Gariane, à 80 km au sud de Tripoli, et Sourmane, à l'ouest de Zaouïah. Des responsables du gouvernement libyen ont démenti la perte de Zaouïah mais reconnu que des insurgés étaient entrés dans Gariane. "Kadhafi est isolé. Il est coupé du monde extérieur", a dit un porte-parole des rebelles du djebel Nefoussa, Abdoulrahman, à Reuters. "Les forces anti-Kadhafi, effectivement, contrôlent les approches de Tripoli", a dit mardi le porte-parole de l'Otan à Bruxelles, le colonel Roland Lavoie, selon qui les troupes gouvernementales "auront désormais du mal à être ravitaillées et à poursuivre leurs opérations". Les Etats-Unis, qui se montraient peu optimistes ces derniers temps sur le conflit libyen, se sont félicités lundi des récents progrès militaires enregistrés par les rebelles. Mardi matin, des combattants de Mouammar Kadhafi étaient toujours dans les faubourgs à l'est de Zaouïah, sur la route de Tripoli, ont dit des rebelles. Des "snipers" opèrent également du haut des immeubles autour de la place des Martyrs. A Benghazi, Moustafa Abdeldjeïl, chef du Conseil national de transition qui représente les rebelles, a affirmé, par ailleurs, que le CNT n'était en négociations, "que ce soit directes ou indirectes", ni avec des représentants de Kadhafi ni avec l'émissaire de l'Onu, comme le bruit en a couru durant le week-end. Brega et Zaouïa sont encore entièrement sous contrôle des forces gouvernementales Le porte-parole du gouvernement libyen, Moussa Ibrahim, a affirmé que les villes pétrolières Brega et Zaouïa "sont encore entièrement contrôlées" par les forces gouvernementales, ont rapporté mercredi des médias. Le porte-parole a démenti toute prise de contrôle par les rebelles de ces deux villes et reconnu toutefois que ces derniers avaient pénétré dans certains quartiers de Sabratha et de Salman, deux villes situées à environ 60 km à l'ouest de la capitale Tripoli. En outre, M. Ibrahim a indiqué que les forces gouvernementales contrôlaient encore les zones clés de Misrata. Il a également fait savoir que les deux camps s'étaient livrés "une bataille acharnée" ces derniers jours à Gharyan, une ville située sur l'axe de circulation principal reliant Tripoli aux montagnes de Nafoussa Les insurgés, soutenus par l'aviation de l'Otan, ont pris deux villes stratégiques près de Tripoli ces derniers jours, coupant le ravitaillement de la capitale et ne laissant que peu d'options au colonel Kadhafi s'il veut rester au pouvoir. Le missile Scud a été tiré dimanche matin d'un endroit situé à 80 km à l'est de Syrte, a dit un responsable du Pentagone. Il est tombé dans le désert à l'est du terminal pétrolier de Brega, là où est la ligne de front orientale vers la Cyrénaïque, a rapporté l'agence Reuters. Depuis le début de la guerre, les forces fidèles à Mouammar Kadhafi ont utilisé des roquettes Grad de moyenne portée mais pas leurs Scud, d'une portée d'environ 300 km et que la Libye a achetés à l'Union soviétique et à la Corée du Nord, selon le site spécialisé Global Security. Les missiles libyens "sont vieux et souffrent probablement de problèmes de maintenance", croit savoir Global Security. Les stocks de missiles Scud ont néanmoins été les cibles des premières frappes aériennes de l'Otan, qui ont débuté fin mars. Au quartier général des rebelles, à Benghazi, on estime que Kadhafi abat ses dernières cartes. "Il est fou", a dit Mohammed Zaouaoui, directeur de la communication des rebelles. "Nous ne pouvons pas empêcher les (tirs de) missiles Scud mais l'Otan le peut. L'Otan dispose de la technologie nécessaire pour les détecter", a-t-il ajouté. Dans une intervention téléphonique à peine audible à la télévision nationale, le "guide" libyen a une nouvelle fois appelé lundi ses partisans à prendre les armes. Les rebelles se sont au contraire approchés de Tripoli ce week-end. Ils ont pris le contrôle de Zaouïah, la principale ville à l'ouest de Tripoli. Ils ont ensuite revendiqué la prise de Gariane, à 80 km au sud de Tripoli, et Sourmane, à l'ouest de Zaouïah. Des responsables du gouvernement libyen ont démenti la perte de Zaouïah mais reconnu que des insurgés étaient entrés dans Gariane. "Kadhafi est isolé. Il est coupé du monde extérieur", a dit un porte-parole des rebelles du djebel Nefoussa, Abdoulrahman, à Reuters. "Les forces anti-Kadhafi, effectivement, contrôlent les approches de Tripoli", a dit mardi le porte-parole de l'Otan à Bruxelles, le colonel Roland Lavoie, selon qui les troupes gouvernementales "auront désormais du mal à être ravitaillées et à poursuivre leurs opérations". Les Etats-Unis, qui se montraient peu optimistes ces derniers temps sur le conflit libyen, se sont félicités lundi des récents progrès militaires enregistrés par les rebelles. Mardi matin, des combattants de Mouammar Kadhafi étaient toujours dans les faubourgs à l'est de Zaouïah, sur la route de Tripoli, ont dit des rebelles. Des "snipers" opèrent également du haut des immeubles autour de la place des Martyrs. A Benghazi, Moustafa Abdeldjeïl, chef du Conseil national de transition qui représente les rebelles, a affirmé, par ailleurs, que le CNT n'était en négociations, "que ce soit directes ou indirectes", ni avec des représentants de Kadhafi ni avec l'émissaire de l'Onu, comme le bruit en a couru durant le week-end. Brega et Zaouïa sont encore entièrement sous contrôle des forces gouvernementales Le porte-parole du gouvernement libyen, Moussa Ibrahim, a affirmé que les villes pétrolières Brega et Zaouïa "sont encore entièrement contrôlées" par les forces gouvernementales, ont rapporté mercredi des médias. Le porte-parole a démenti toute prise de contrôle par les rebelles de ces deux villes et reconnu toutefois que ces derniers avaient pénétré dans certains quartiers de Sabratha et de Salman, deux villes situées à environ 60 km à l'ouest de la capitale Tripoli. En outre, M. Ibrahim a indiqué que les forces gouvernementales contrôlaient encore les zones clés de Misrata. Il a également fait savoir que les deux camps s'étaient livrés "une bataille acharnée" ces derniers jours à Gharyan, une ville située sur l'axe de circulation principal reliant Tripoli aux montagnes de Nafoussa