On dit que les femmes sont terribles quand elles décident de se venger. Ce qui s'est passé récemment à Alger semble le confirmer. Cet après-midi-là, Mokhtar, 42 ans, se trouvait tranquillement chez lui en train de regarder la télévision lorsque le carillon de la porte retentit. Sa femme alla ouvrir et quelle ne fut sa surprise lorsqu'elle vit trois policiers en uniforme et un autre en civil. C'est ce dernier qui parla : - Nous sommes bien au domicile de M. Mokhtar…. ? - Oui… - Il est là ? - Oui… - Appelez-le. Et dites-lui que nous sommes là pour une perquisition. Nous avons une autorisation délivrée par le procureur de la République. - Un mandat de perquisition ? Pourquoi ? Qu'a-t-il fait ? - Appelez votre mari. Mokhtar arriva, demanda le motif de la perquisition et on lui répondit : - Nous vous le dirons une fois que nous aurons trouvé ce que nous cherchons. - D'accord, cherchez…Mettez-vous à l'aise…Je n'ai rien à cacher. Au bout d'un moment, un des policiers s'écria : - Ah ! ça y est ! J'ai trouvé ! Il avait trouvé dans l'armoire de la chambre conjugale des comprimés et un petit sachet - Et voilà ! Nos informations étaient donc justes. Mokhtar écarquilla les yeux, ne croyant pas ses yeux. - Mais qu'avez-vous trouvé, messieurs ? - De la drogue… - De la drogue ? Mais qu'est-ce que cela veut dire ? Je ne fume pas, je ne chique pas et je ne bois pas… Pourquoi voulez-vous que je consomme ce genre de poison ? - Vous ne nous apprenez rien en nous disant cela. C'est une preuve supplémentaire que nos renseignements sont justes. Les gens de votre espèce vous vendent de la drogue mais ne la consomment jamais…Nous allons vous passer une visite médicale si on découvre que vous ne consommez pas ce type de poison comme vous le dites, votre compte est bon. Mokhtar se mit à hurler : - Mais vous êtes fous ! Elle n'est pas à moi cette drogue ! je n'en ai jamais consommé et je n'en ai jamais vendu ! - Et que fait-elle dans votre armoire, au milieu de vos habits ? - Je ne le sais pas….je ne le sais pas…Oh ! Mon Dieu, quel cauchemar ! Mokhtar fut conduit au poste de police puis chez le procureur de la République. On l'interrogea pendant des heures et des heures sans que l'on parvienne à lui soutirer la moindre information au sujet de l'origine de la drogue trouvée chez lui. Il y a quelques jours, Mokhtar se retrouva au tribunal de Bir Mourad Rais. Là il répéta ce qu'il avait déjà soutenu. Comme tout le monde le regardait avec incrédulité, il craqua et se mit à pleurer. Et coup de théâtre : l'épouse qui se trouvait parmi l'assistance prit la parole sans que personne ne l'y autorise : « C'est moi qui ai placé cette drogue dans ses vêtements ! Je voulais me débarrasser de lui après tout ce qu'il me fait subir quotidiennement. » La séance fut suspendue et la jeune femme fut entendue dans le bureau du procureur. C'est ainsi qu'elle racontera que son mari la battait presque tous les jours et que parfois il était si en colère contre elle qu'il la faisait sortir de la maison. Et pour ne pas passer la nuit dehors, elle se rendait chez ses parents. Cette pratique était si courante qu'elle avait fini par avoir toujours un cabas prêt à être emporté. Un cabas où elle fourrait quelques effets vestimentaires et un billet de 500 DA pour le taxi. « Je regrette ce que j'ai fait…Mon mari est violent, méchant et tout ce qu'on veut mais il n'a jamais touché à la drogue ! » Et c'est ainsi que la femme s'est retrouvée accusée à la place de son mari. Le procureur a requis contre elle six ans de prison ferme. Le jugement final sera rendu ultérieurement. Mais d'ores et déjà, la pauvre femme a perdu son foyer, Mokhtar ayant pris la décision de divorcer. On dit que les femmes sont terribles quand elles décident de se venger. Ce qui s'est passé récemment à Alger semble le confirmer. Cet après-midi-là, Mokhtar, 42 ans, se trouvait tranquillement chez lui en train de regarder la télévision lorsque le carillon de la porte retentit. Sa femme alla ouvrir et quelle ne fut sa surprise lorsqu'elle vit trois policiers en uniforme et un autre en civil. C'est ce dernier qui parla : - Nous sommes bien au domicile de M. Mokhtar…. ? - Oui… - Il est là ? - Oui… - Appelez-le. Et dites-lui que nous sommes là pour une perquisition. Nous avons une autorisation délivrée par le procureur de la République. - Un mandat de perquisition ? Pourquoi ? Qu'a-t-il fait ? - Appelez votre mari. Mokhtar arriva, demanda le motif de la perquisition et on lui répondit : - Nous vous le dirons une fois que nous aurons trouvé ce que nous cherchons. - D'accord, cherchez…Mettez-vous à l'aise…Je n'ai rien à cacher. Au bout d'un moment, un des policiers s'écria : - Ah ! ça y est ! J'ai trouvé ! Il avait trouvé dans l'armoire de la chambre conjugale des comprimés et un petit sachet - Et voilà ! Nos informations étaient donc justes. Mokhtar écarquilla les yeux, ne croyant pas ses yeux. - Mais qu'avez-vous trouvé, messieurs ? - De la drogue… - De la drogue ? Mais qu'est-ce que cela veut dire ? Je ne fume pas, je ne chique pas et je ne bois pas… Pourquoi voulez-vous que je consomme ce genre de poison ? - Vous ne nous apprenez rien en nous disant cela. C'est une preuve supplémentaire que nos renseignements sont justes. Les gens de votre espèce vous vendent de la drogue mais ne la consomment jamais…Nous allons vous passer une visite médicale si on découvre que vous ne consommez pas ce type de poison comme vous le dites, votre compte est bon. Mokhtar se mit à hurler : - Mais vous êtes fous ! Elle n'est pas à moi cette drogue ! je n'en ai jamais consommé et je n'en ai jamais vendu ! - Et que fait-elle dans votre armoire, au milieu de vos habits ? - Je ne le sais pas….je ne le sais pas…Oh ! Mon Dieu, quel cauchemar ! Mokhtar fut conduit au poste de police puis chez le procureur de la République. On l'interrogea pendant des heures et des heures sans que l'on parvienne à lui soutirer la moindre information au sujet de l'origine de la drogue trouvée chez lui. Il y a quelques jours, Mokhtar se retrouva au tribunal de Bir Mourad Rais. Là il répéta ce qu'il avait déjà soutenu. Comme tout le monde le regardait avec incrédulité, il craqua et se mit à pleurer. Et coup de théâtre : l'épouse qui se trouvait parmi l'assistance prit la parole sans que personne ne l'y autorise : « C'est moi qui ai placé cette drogue dans ses vêtements ! Je voulais me débarrasser de lui après tout ce qu'il me fait subir quotidiennement. » La séance fut suspendue et la jeune femme fut entendue dans le bureau du procureur. C'est ainsi qu'elle racontera que son mari la battait presque tous les jours et que parfois il était si en colère contre elle qu'il la faisait sortir de la maison. Et pour ne pas passer la nuit dehors, elle se rendait chez ses parents. Cette pratique était si courante qu'elle avait fini par avoir toujours un cabas prêt à être emporté. Un cabas où elle fourrait quelques effets vestimentaires et un billet de 500 DA pour le taxi. « Je regrette ce que j'ai fait…Mon mari est violent, méchant et tout ce qu'on veut mais il n'a jamais touché à la drogue ! » Et c'est ainsi que la femme s'est retrouvée accusée à la place de son mari. Le procureur a requis contre elle six ans de prison ferme. Le jugement final sera rendu ultérieurement. Mais d'ores et déjà, la pauvre femme a perdu son foyer, Mokhtar ayant pris la décision de divorcer.