Les ministres des Finances et banquiers centraux du G7 ont assuré vendredi qu'ils répondaient de façon forte et coordonnée aux défis posés par le ralentissement de la croissance, les déficits publics et les dettes souveraines, sans faire de nouvelles annonces. Dans un texte diffusé à l'issue de la réunion à Marseille, ils évoquent ainsi le plan de relance de 447 milliards de dollars annoncé jeudi par le président américain Barack Obama et celui adopté en Europe le 21 juillet pour tenter de juguler la crise des dettes souveraines dans la zone euro. Mais ces plans doivent encore être adoptés par les parlements de chacun des pays concernés, un exercice complexe vu les différends politiques aux Etats-Unis et les exigences de certains pays européens pour adopter le plan du 21 juillet. «Il y a désormais des signes clairs de ralentissement de la croissance mondiale. Nous sommes décidés à apporter une réponse internationale forte et coordonnée pour relever ces défis», déclarent les ministres et banquiers centraux des sept pays (Etats-Unis, Japon, Canada, Allemagne, France, Grande-Bretagne et Italie). Les banques centrales continueront parallèlement à soutenir l'économie et à apporter les liquidités aux banques qui en ont besoin, assurent-ils, à l'heure où la volatilité règne sur les marchés financiers en raison des craintes de tassement durable de la croissance, voire d'une nouvelle récession, et de la persistance de la crise des dettes dans la zone euro. «Nous prendrons toutes les actions nécessaires pour assurer la résilience des systèmes bancaires et des marchés financiers», poursuit le texte. Plusieurs grandes banques ont vu leur valeur boursière fondre ces dernières semaines, à mesure que l'absence d'amélioration sensible de la situation en Grèce relançait le débat sur d'éventuels besoins de recapitalisations importantes. «Les politiques monétaires maintiendront la stabilité des prix et continueront à soutenir la reprise économique. Les banques centrales sont prêtes à fournir des liquidités aux banques en tant que de besoin», ajoutent les membres du G7. Des analystes avaient prévenu que le G7 disposait de moyens limités par le niveau élevé des dettes publiques et le rejet des mesures d'assouplissement monétaire par les pays émergents qui les accusent de nourrir l'inflation et les bulles. «Je ne pense pas que les gens attendaient un grand accord, et effectivement le G7 ne semble pas offrir beaucoup en termes d'action concrète», a déclaré Brian Dolan, stratégiste chez Forex.com. Des appréciations différentes sont apparues sur l'urgence et la façon de répondre à la crise en zone euro, les Etats-Unis demandant aux pays européens les plus solides d'accorder un soutien "sans équivoque" aux plus faibles, tandis que le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, estimait que le principal problème dont souffrait le monde était les déficits élevés. «Les membres les plus forts de la zone euro sont tout à fait capables de d'absorber ces coûts», a dit le secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, en marge de la réunion. «Ces coûts seront bien plus importants pour eux et pour leurs économies s'ils en restent là et s'ils ne font rien pour le reconnaître». Le texte du G7 reflète la tension entre les défis antagonistes du soutien à la croissance et du redressement des finances publiques. «Les politiques budgétaires sont confrontées à un équilibre délicat à trouver», déclarent les ministres et banquiers centraux. «Etant donné la nature fragile de la reprise, nous avons la difficile tâche de devoir à la fois mettre en oeuvre pleinement nos plans d'ajustement budgétaires et soutenir l'activité économique». La démission surprise vendredi de Jürgen Stark, membre du directoire et chef économiste de la Banque centrale européenne, est apparue comme une preuve supplémentaire de la difficulté à concilier les priorités des différents pays. Selon plusieurs sources, le départ prématuré de cette figure de la BCE s'expliquerait en effet par des divergences concernant le programme de rachats d'obligations souveraines mis en place par la banque centrale pour aider les pays en difficultés. Les ministres des Finances et banquiers centraux du G7 ont assuré vendredi qu'ils répondaient de façon forte et coordonnée aux défis posés par le ralentissement de la croissance, les déficits publics et les dettes souveraines, sans faire de nouvelles annonces. Dans un texte diffusé à l'issue de la réunion à Marseille, ils évoquent ainsi le plan de relance de 447 milliards de dollars annoncé jeudi par le président américain Barack Obama et celui adopté en Europe le 21 juillet pour tenter de juguler la crise des dettes souveraines dans la zone euro. Mais ces plans doivent encore être adoptés par les parlements de chacun des pays concernés, un exercice complexe vu les différends politiques aux Etats-Unis et les exigences de certains pays européens pour adopter le plan du 21 juillet. «Il y a désormais des signes clairs de ralentissement de la croissance mondiale. Nous sommes décidés à apporter une réponse internationale forte et coordonnée pour relever ces défis», déclarent les ministres et banquiers centraux des sept pays (Etats-Unis, Japon, Canada, Allemagne, France, Grande-Bretagne et Italie). Les banques centrales continueront parallèlement à soutenir l'économie et à apporter les liquidités aux banques qui en ont besoin, assurent-ils, à l'heure où la volatilité règne sur les marchés financiers en raison des craintes de tassement durable de la croissance, voire d'une nouvelle récession, et de la persistance de la crise des dettes dans la zone euro. «Nous prendrons toutes les actions nécessaires pour assurer la résilience des systèmes bancaires et des marchés financiers», poursuit le texte. Plusieurs grandes banques ont vu leur valeur boursière fondre ces dernières semaines, à mesure que l'absence d'amélioration sensible de la situation en Grèce relançait le débat sur d'éventuels besoins de recapitalisations importantes. «Les politiques monétaires maintiendront la stabilité des prix et continueront à soutenir la reprise économique. Les banques centrales sont prêtes à fournir des liquidités aux banques en tant que de besoin», ajoutent les membres du G7. Des analystes avaient prévenu que le G7 disposait de moyens limités par le niveau élevé des dettes publiques et le rejet des mesures d'assouplissement monétaire par les pays émergents qui les accusent de nourrir l'inflation et les bulles. «Je ne pense pas que les gens attendaient un grand accord, et effectivement le G7 ne semble pas offrir beaucoup en termes d'action concrète», a déclaré Brian Dolan, stratégiste chez Forex.com. Des appréciations différentes sont apparues sur l'urgence et la façon de répondre à la crise en zone euro, les Etats-Unis demandant aux pays européens les plus solides d'accorder un soutien "sans équivoque" aux plus faibles, tandis que le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, estimait que le principal problème dont souffrait le monde était les déficits élevés. «Les membres les plus forts de la zone euro sont tout à fait capables de d'absorber ces coûts», a dit le secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, en marge de la réunion. «Ces coûts seront bien plus importants pour eux et pour leurs économies s'ils en restent là et s'ils ne font rien pour le reconnaître». Le texte du G7 reflète la tension entre les défis antagonistes du soutien à la croissance et du redressement des finances publiques. «Les politiques budgétaires sont confrontées à un équilibre délicat à trouver», déclarent les ministres et banquiers centraux. «Etant donné la nature fragile de la reprise, nous avons la difficile tâche de devoir à la fois mettre en oeuvre pleinement nos plans d'ajustement budgétaires et soutenir l'activité économique». La démission surprise vendredi de Jürgen Stark, membre du directoire et chef économiste de la Banque centrale européenne, est apparue comme une preuve supplémentaire de la difficulté à concilier les priorités des différents pays. Selon plusieurs sources, le départ prématuré de cette figure de la BCE s'expliquerait en effet par des divergences concernant le programme de rachats d'obligations souveraines mis en place par la banque centrale pour aider les pays en difficultés.