La FAO a appelé, hier, à une aide d'urgence de 3,5 millions de dollars, pour conjurer une crise humanitaire et alimentaire imminente dans deux régions du Soudan où sévissent les conflits à la frontière entre ce pays et le Sud-Soudan. La FAO a appelé, hier, à une aide d'urgence de 3,5 millions de dollars, pour conjurer une crise humanitaire et alimentaire imminente dans deux régions du Soudan où sévissent les conflits à la frontière entre ce pays et le Sud-Soudan. Suite à la reprise des combats entre les troupes du gouvernement et le Mouvement de libération du peuple soudanais (SPLM-N), qui ont interrompu la principale campagne agricole, les disponibilités alimentaires dans les régions du Nil Bleu et du Sud-Kordofan seront considérablement réduites, a averti la FAO dans un communiqué. «Les affrontements ont coïncidé avec la période de soudure dans la région, lorsque les stocks vivriers des familles sont déjà à leurs niveaux les plus bas», a déploré la même source, pour qui «au moins 235.000 personnes ont besoin d'une aide dans les deux zones». Dans ces deux régions principales productrices de sorgho, la récolte du mois prochain «sera vraisemblablement perdue à cause des derniers affrontements et des précipitations irrégulières», selon la FAO. «Au Sud-Kordofan, les semis n'ont pas pu avoir lieu car les habitants ont été contraints de fuir au début de la campagne", a constaté l'organisation, qui a fait savoir que "dans l'état du Nil Bleu, les combats ayant éclaté plus tard ont permis d'effectuer les semis, mais les populations ont dû abandonner leurs cultures». Cette situation a fait que la pénurie de stocks alimentaires a déjà fait doubler les prix, a indiqué la FAO, précisant qu'«un sac de 90 kg de sorgho, qui coûtait 70 livres soudanaises (26 dollars) au début de l'année, coûte désormais 140 livres et les prix sont appelés à poursuivre leur envolée». Par ailleurs, la migration saisonnière du bétail «a en outre été interrompue dans les deux états, provoquant la concentration de grands troupeaux sur de petites superficies le long de la frontière», selon la même source De plus, «tous les organismes internationaux d'aide ont été interdits d'accès dans l'Etat du Nil Bleu, de sorte que l'on ne connaît pas l'ampleur véritable de la situation», a encore déploré la FAO, qui a affirmé s'efforcer «d'acheminer des semences à 20.000 autres ménages du Sud-Kordofan et 15.000 ménages du Nil Bleu pour semer des légumes d'hiver à la place de la récolte de sorgho de cette année». Suite à la reprise des combats entre les troupes du gouvernement et le Mouvement de libération du peuple soudanais (SPLM-N), qui ont interrompu la principale campagne agricole, les disponibilités alimentaires dans les régions du Nil Bleu et du Sud-Kordofan seront considérablement réduites, a averti la FAO dans un communiqué. «Les affrontements ont coïncidé avec la période de soudure dans la région, lorsque les stocks vivriers des familles sont déjà à leurs niveaux les plus bas», a déploré la même source, pour qui «au moins 235.000 personnes ont besoin d'une aide dans les deux zones». Dans ces deux régions principales productrices de sorgho, la récolte du mois prochain «sera vraisemblablement perdue à cause des derniers affrontements et des précipitations irrégulières», selon la FAO. «Au Sud-Kordofan, les semis n'ont pas pu avoir lieu car les habitants ont été contraints de fuir au début de la campagne", a constaté l'organisation, qui a fait savoir que "dans l'état du Nil Bleu, les combats ayant éclaté plus tard ont permis d'effectuer les semis, mais les populations ont dû abandonner leurs cultures». Cette situation a fait que la pénurie de stocks alimentaires a déjà fait doubler les prix, a indiqué la FAO, précisant qu'«un sac de 90 kg de sorgho, qui coûtait 70 livres soudanaises (26 dollars) au début de l'année, coûte désormais 140 livres et les prix sont appelés à poursuivre leur envolée». Par ailleurs, la migration saisonnière du bétail «a en outre été interrompue dans les deux états, provoquant la concentration de grands troupeaux sur de petites superficies le long de la frontière», selon la même source De plus, «tous les organismes internationaux d'aide ont été interdits d'accès dans l'Etat du Nil Bleu, de sorte que l'on ne connaît pas l'ampleur véritable de la situation», a encore déploré la FAO, qui a affirmé s'efforcer «d'acheminer des semences à 20.000 autres ménages du Sud-Kordofan et 15.000 ménages du Nil Bleu pour semer des légumes d'hiver à la place de la récolte de sorgho de cette année».