Il semble que le phénomène de blanchiment d'argent connaît une courbe ascendante comme l'attestent si bien les chiffres avancés par le ministre de Finances, Karim Djoudi. Ce dernier, qui s'exprimait, hier du haut de la tribune du Conseil de la nation, lorsqu'il répondait aux interrogations et préoccupations des sénateurs soulevées lors du débat sur le projet de loi de finances 2012, a, en effet, indiqué que pas moins de 2.533 rapports confidentiels ont été établis par la Cellule de traitement du renseignement financier (CTRF) lors des 9 premiers mois de l'année 2011, soit du mois de janvier au mois de septembre. Il semble que le phénomène de blanchiment d'argent connaît une courbe ascendante comme l'attestent si bien les chiffres avancés par le ministre de Finances, Karim Djoudi. Ce dernier, qui s'exprimait, hier du haut de la tribune du Conseil de la nation, lorsqu'il répondait aux interrogations et préoccupations des sénateurs soulevées lors du débat sur le projet de loi de finances 2012, a, en effet, indiqué que pas moins de 2.533 rapports confidentiels ont été établis par la Cellule de traitement du renseignement financier (CTRF) lors des 9 premiers mois de l'année 2011, soit du mois de janvier au mois de septembre. Karim Djoudi a aussi précisé que 763 déclarations de suspicion ont été établies par les services du de la CTRF. En marge de cette séance plénière, le premier argentier du pays a indiqué que «la CTRF, qui fait des enquêtes avant d'établir de déclarations de suspicion, peut, sur la base de ses vérifications, engager des actions en justice contre les personnes physique ou morales, qu'elles soient privées ou publiques, qui contreviendraient à la réglementation en la matière». Dans cette lutte contre tous les phénomènes de fraude, la CRTF n'est pas seule au front puisque l'on trouve aussi l'Inspection générale des finances (IGF). Cette dernière, a indiqué, hier, Karim Djoudi, a procédé à l'établissement de 85 constats ou P-V. Les services de l'IGF ont, ainsi, dressé 14 rapports suite à leur saisine par certaines institutions publiques, dont il n'a pas cité les noms. L'IGF a aussi dressé 142 procès-verbaux dont 42 portant sur les fonds spéciaux, 7 sur la gestion des entreprises publiques économiques, en plus de 61 autres rapports. Le ministre des Finances a indiqué que ces chiffres couvrent la période allant de janvier au mois de septembre de l'année en cours. La PCH n'est pas soumise au code des marchés publics Le ministre des Finances est aussi revenu sur la réunion qui a eu lieu, jeudi dernier, avec le ministre de la Santé et, à ce propos, a indiqué que la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH ) a bénéficié d'une nouvelle ligne de crédit additionnel avec un taux d'intérêt bonifié et ce, a-t-il précisé, «pour ne pas gêner ses équilibres puisque les hôpitaux n'arrivaient pas à payer leurs créances qui s'élèvent à environ 27 milliards de DA». La PCH, a encore précisé le ministre, n'utilise pas les ressources publiques et c'est pourquoi elle n'est pas soumise au code des marchés publics. Contrairement aux hôpitaux qui, eux, reçoivent une enveloppe financière via le ministère de la Santé. Ces enveloppes s'inscrivent dans le cadre du budget de l'Etat pour l'achat des médicaments et qui a été de l'ordre de 53 milliards de dinars en 2011. Par ailleurs, le ministre des Finances a souligne qu'il n'est pas favorable à la revalorisation de la monnaie nationale. «Nous ne sommes pas partisans d'utiliser le taux de change comme instrument d'appréciation ou de dépréciation du dinar», a-t-il affirmé. Il est à souligner que la journée d'hier a été consacrée à l'intervention des chefs des groupes parlementaires. Karim Djoudi a aussi précisé que 763 déclarations de suspicion ont été établies par les services du de la CTRF. En marge de cette séance plénière, le premier argentier du pays a indiqué que «la CTRF, qui fait des enquêtes avant d'établir de déclarations de suspicion, peut, sur la base de ses vérifications, engager des actions en justice contre les personnes physique ou morales, qu'elles soient privées ou publiques, qui contreviendraient à la réglementation en la matière». Dans cette lutte contre tous les phénomènes de fraude, la CRTF n'est pas seule au front puisque l'on trouve aussi l'Inspection générale des finances (IGF). Cette dernière, a indiqué, hier, Karim Djoudi, a procédé à l'établissement de 85 constats ou P-V. Les services de l'IGF ont, ainsi, dressé 14 rapports suite à leur saisine par certaines institutions publiques, dont il n'a pas cité les noms. L'IGF a aussi dressé 142 procès-verbaux dont 42 portant sur les fonds spéciaux, 7 sur la gestion des entreprises publiques économiques, en plus de 61 autres rapports. Le ministre des Finances a indiqué que ces chiffres couvrent la période allant de janvier au mois de septembre de l'année en cours. La PCH n'est pas soumise au code des marchés publics Le ministre des Finances est aussi revenu sur la réunion qui a eu lieu, jeudi dernier, avec le ministre de la Santé et, à ce propos, a indiqué que la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH ) a bénéficié d'une nouvelle ligne de crédit additionnel avec un taux d'intérêt bonifié et ce, a-t-il précisé, «pour ne pas gêner ses équilibres puisque les hôpitaux n'arrivaient pas à payer leurs créances qui s'élèvent à environ 27 milliards de DA». La PCH, a encore précisé le ministre, n'utilise pas les ressources publiques et c'est pourquoi elle n'est pas soumise au code des marchés publics. Contrairement aux hôpitaux qui, eux, reçoivent une enveloppe financière via le ministère de la Santé. Ces enveloppes s'inscrivent dans le cadre du budget de l'Etat pour l'achat des médicaments et qui a été de l'ordre de 53 milliards de dinars en 2011. Par ailleurs, le ministre des Finances a souligne qu'il n'est pas favorable à la revalorisation de la monnaie nationale. «Nous ne sommes pas partisans d'utiliser le taux de change comme instrument d'appréciation ou de dépréciation du dinar», a-t-il affirmé. Il est à souligner que la journée d'hier a été consacrée à l'intervention des chefs des groupes parlementaires.