Le chef de file de l'opposition au Yémen, Mohammed Bassindoua, a été chargé dimanche de former un nouveau gouvernement par un décret du vice-président qui gère les affaires courantes depuis le retrait d'Ali Abdallah Saleh, rapporte l'agence de presse officielle Saba. La désignation de Bassindoua par le vice-président Abd-Rabbou Mansour Hadi était attendue depuis vendredi lorsque les formations de l'opposition l'avaient désigné comme leur candidat pour diriger un gouvernement de transition. Ces changements interviennent conformément aux dispositions d'un accord signé mercredi à Ryad en Arabie saoudite par Saleh et par l'opposition et organisant le transfert du pouvoir au Yémen. Cet accord a été conclu sous l'égide du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et avec l'aide des Nations unies afin de mettre fin à la contestation meurtrière qui visait le président au pouvoir depuis 33 ans. "Un décret présidentiel publié aujourd'hui charge Mohammed Salem Bassindoua de former un gouvernement d'union nationale", précise Saba. Samedi, le vice-président Hadi avait annoncé la convocation d'une élection présidentielle le 21 février 2012 pour remplacer Ali Saleh. Ce dernier est rentré dans son pays samedi. Aux termes de l'accord signé à Ryad sous l'impulsion de l'Arabie saoudite, il bénéficie d'une immunité judiciaire. Suivant le plan mis au point par le CCG, Hadi devait convoquer une élection présidentielle dans les trois mois et désigner un Premier ministre pour former un gouvernement. Les manifestations anti-Saleh ont fait des centaines de morts au Yémen, provoquant l'inquiétude des Saoudiens qui redoutent de voir se développer chez leur voisin le réseau d'Al Qaïda dans la Péninsule arabique (Aqpa). Le chef de file de l'opposition au Yémen, Mohammed Bassindoua, a été chargé dimanche de former un nouveau gouvernement par un décret du vice-président qui gère les affaires courantes depuis le retrait d'Ali Abdallah Saleh, rapporte l'agence de presse officielle Saba. La désignation de Bassindoua par le vice-président Abd-Rabbou Mansour Hadi était attendue depuis vendredi lorsque les formations de l'opposition l'avaient désigné comme leur candidat pour diriger un gouvernement de transition. Ces changements interviennent conformément aux dispositions d'un accord signé mercredi à Ryad en Arabie saoudite par Saleh et par l'opposition et organisant le transfert du pouvoir au Yémen. Cet accord a été conclu sous l'égide du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et avec l'aide des Nations unies afin de mettre fin à la contestation meurtrière qui visait le président au pouvoir depuis 33 ans. "Un décret présidentiel publié aujourd'hui charge Mohammed Salem Bassindoua de former un gouvernement d'union nationale", précise Saba. Samedi, le vice-président Hadi avait annoncé la convocation d'une élection présidentielle le 21 février 2012 pour remplacer Ali Saleh. Ce dernier est rentré dans son pays samedi. Aux termes de l'accord signé à Ryad sous l'impulsion de l'Arabie saoudite, il bénéficie d'une immunité judiciaire. Suivant le plan mis au point par le CCG, Hadi devait convoquer une élection présidentielle dans les trois mois et désigner un Premier ministre pour former un gouvernement. Les manifestations anti-Saleh ont fait des centaines de morts au Yémen, provoquant l'inquiétude des Saoudiens qui redoutent de voir se développer chez leur voisin le réseau d'Al Qaïda dans la Péninsule arabique (Aqpa).