Alors que la situation est bloquée à l'ONU, l'indignation internationale s'accroît face à la répression du régime d'El-Assad. La Tunisie tente de convaincre d'autres pays arabes de rappeler leurs ambassadeurs. Les forces syriennes de sécurité ont repris leurs bombardements sur la ville de Homs, lundi matin. Selon des militants, ces attaques auraient fait quinze morts et des dizaines de blessés, rapporte Le Figaro. La localité de Zabadani, située au nord-ouest de Damas, près de la frontière libanaise, sous contrôle des opposants depuis plusieurs semaines, a également été bombardée lundi. Malgré la mort de nombreux civils à Homs la nuit précédant le vote, le Conseil de sécurité, réuni samedi, n'est pas parvenu à voter une résolution condamnant la répression sanglante en Syrie. Damas a de nouveau pu compter sur le soutien de ses alliés russe et chinois, qui ont pour la deuxième fois opposé leur veto à un tel projet. Le texte, soutenu par les 13 autres pays du Conseil, exprimait un «soutien» au plan de règlement de la Ligue arabe et dénonçait les violations des droits de l'Homme commises par le régime de Bachar el-Assad. Le projet avait pourtant été édulcoré cette semaine pour satisfaire les Russes. Le nouveau texte supprimait la question du départ du pouvoir de Bachar el-Assad, ainsi que toute mention de sanctions économiques. Mais le projet de résolution restait «déséquilibré» en appelant «à un changement de régime» et en «encourageant l'opposition à rechercher le pouvoir», s'est justifié l'ambassadeur Vitali Tchourkine. Après avoir bloqué une première fois une résolution au Conseil en octobre, Moscou avait déposé son propre projet qui mettait sur le même plan les exactions commises par le régime syrien et les attaques des opposants armés, un «équilibre» que les Occidentaux avaient rejeté. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a dénoncé lundi la réaction «indécente et hystérique» de l'Occident après le veto. L'agence officielle Chine nouvelle a, quant à elle, expliqué le veto de son pays comme un moyen d'éviter de «nouveaux troubles et victimes» en Syrie. Le veto sino-russe est destiné selon l'agence à permettre «la poursuite de la recherche d'un règlement pacifique de la crise syrienne chronique». Au lendemain du veto sino-russe, qui fait, selon lui, peser sur le Conseil de sécurité «une sorte de tache morale», le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, a annoncé dimanche que l'Union européenne «va encore durcir les sanctions qui sont imposées au régime syrien». Alors que la situation est bloquée à l'ONU, l'indignation internationale s'accroît face à la répression du régime d'El-Assad. La Tunisie tente de convaincre d'autres pays arabes de rappeler leurs ambassadeurs. Les forces syriennes de sécurité ont repris leurs bombardements sur la ville de Homs, lundi matin. Selon des militants, ces attaques auraient fait quinze morts et des dizaines de blessés, rapporte Le Figaro. La localité de Zabadani, située au nord-ouest de Damas, près de la frontière libanaise, sous contrôle des opposants depuis plusieurs semaines, a également été bombardée lundi. Malgré la mort de nombreux civils à Homs la nuit précédant le vote, le Conseil de sécurité, réuni samedi, n'est pas parvenu à voter une résolution condamnant la répression sanglante en Syrie. Damas a de nouveau pu compter sur le soutien de ses alliés russe et chinois, qui ont pour la deuxième fois opposé leur veto à un tel projet. Le texte, soutenu par les 13 autres pays du Conseil, exprimait un «soutien» au plan de règlement de la Ligue arabe et dénonçait les violations des droits de l'Homme commises par le régime de Bachar el-Assad. Le projet avait pourtant été édulcoré cette semaine pour satisfaire les Russes. Le nouveau texte supprimait la question du départ du pouvoir de Bachar el-Assad, ainsi que toute mention de sanctions économiques. Mais le projet de résolution restait «déséquilibré» en appelant «à un changement de régime» et en «encourageant l'opposition à rechercher le pouvoir», s'est justifié l'ambassadeur Vitali Tchourkine. Après avoir bloqué une première fois une résolution au Conseil en octobre, Moscou avait déposé son propre projet qui mettait sur le même plan les exactions commises par le régime syrien et les attaques des opposants armés, un «équilibre» que les Occidentaux avaient rejeté. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a dénoncé lundi la réaction «indécente et hystérique» de l'Occident après le veto. L'agence officielle Chine nouvelle a, quant à elle, expliqué le veto de son pays comme un moyen d'éviter de «nouveaux troubles et victimes» en Syrie. Le veto sino-russe est destiné selon l'agence à permettre «la poursuite de la recherche d'un règlement pacifique de la crise syrienne chronique». Au lendemain du veto sino-russe, qui fait, selon lui, peser sur le Conseil de sécurité «une sorte de tache morale», le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, a annoncé dimanche que l'Union européenne «va encore durcir les sanctions qui sont imposées au régime syrien».