Des heurts ont éclaté vendredi entre manifestants et forces de l'ordre bahreïnies aux abords de Manama, en marge des obsèques d'une femme décédée après avoir été exposée à deux reprises cette semaine aux gaz lacrymogènes, selon sa famille. La police est intervenue au canon à eau contre les opposants qui se dirigeaient vers la place de la Perle, où se sont déroulées l'an dernier les grandes manifestations de la majorité chiite contre la dynastie sunnite. Plusieurs centaines d'agents arrivés en renfort ont ensuite dispersé la foule à coups de matraques et de grenades lacrymogènes. Selon l'opposition, 33 personnes ont trouvé la mort depuis juin dans les affrontements quasi quotidiens qui se déroulent dans les quartiers chiites où les forces de l'ordre tentent de contenir la contestation. Le Haut Commissariat de l'Onu aux droits de l'homme, qui soupçonne les services de sécurité de faire un usage excessif de la force et des gaz lacrymogènes, a dit cette semaine vouloir enquêter sur le sujet. Des heurts ont éclaté vendredi entre manifestants et forces de l'ordre bahreïnies aux abords de Manama, en marge des obsèques d'une femme décédée après avoir été exposée à deux reprises cette semaine aux gaz lacrymogènes, selon sa famille. La police est intervenue au canon à eau contre les opposants qui se dirigeaient vers la place de la Perle, où se sont déroulées l'an dernier les grandes manifestations de la majorité chiite contre la dynastie sunnite. Plusieurs centaines d'agents arrivés en renfort ont ensuite dispersé la foule à coups de matraques et de grenades lacrymogènes. Selon l'opposition, 33 personnes ont trouvé la mort depuis juin dans les affrontements quasi quotidiens qui se déroulent dans les quartiers chiites où les forces de l'ordre tentent de contenir la contestation. Le Haut Commissariat de l'Onu aux droits de l'homme, qui soupçonne les services de sécurité de faire un usage excessif de la force et des gaz lacrymogènes, a dit cette semaine vouloir enquêter sur le sujet.