Dernière ligne droite avant le jour J, le week-end politique s'annonce très chaud pour les quarante partis en lice aux législatives du 10 mai 2012. Après la bataille des slogans, qui sont axés sur le changement, la prospérité, l'avenir et que sais-je, les partis mettent en place leur stratégie de campagne sans en dévoiler réellement les contours, laissant le suspense pour le 15 avril et c'est à qui fera le mieux. Mais tous vont jouer les globe-trotteurs et être sur le pied de guerre. Leurs calendriers établis, ils vont cibler par les rencontres de proximité les populations pour expliquer le bien-fondé de leur programme. Tous font de leur mieux pour réussir ce rendez-vous électoral. Au FLN, secoué par la fronde des redresseurs, l'heure est à la préparation des législatives. Les islamistes de l'Alliance verte en panne de programme, en dehors d'une prétention affichée ou mal placée de vouloir «régler tous les problèmes du pays», de se targuer d'avoir une liste commune de candidats jeunes à 90% et surtout de vouloir accéder au pouvoir sans fausse modestie. Après quoi, nos trois compères que sont Bouguerra Soltani, du MSP, Fateh Rebai En Nahda) et Hamlaoui Akkouchi (El Islah), qui espèrent marcher sur les pas de leurs voisins maghrébins, ont une phobie commune : la fraude qui leur servira d'alibi en cas d'échec. D'autres partis se posent en contrepoids de cette alliance islamiste. Le RND soutient mordicus que les islamistes ne seront pas majoritaires, le PT lui emboîte le pas et prétend que les islamistes ne se sont pas une force politique quand bien même ils créent des alliances entre eux. Cependant, quelles que soient les ambitions des formations politiques, qu'elles soient d'obédience nationaliste, patriotique ou islamiste, le dernier mot reviendra aux Algériens qui restent partagés entre participation des uns, abstention des autres. Une appréhension formulée par bon nombre de partis en général et le ministre de l'Intérieur en particulier. Moralité : l'école devrait inclure dans les cours d'éducation civique, le devoir de citoyenneté qu'est le vote. Dernière ligne droite avant le jour J, le week-end politique s'annonce très chaud pour les quarante partis en lice aux législatives du 10 mai 2012. Après la bataille des slogans, qui sont axés sur le changement, la prospérité, l'avenir et que sais-je, les partis mettent en place leur stratégie de campagne sans en dévoiler réellement les contours, laissant le suspense pour le 15 avril et c'est à qui fera le mieux. Mais tous vont jouer les globe-trotteurs et être sur le pied de guerre. Leurs calendriers établis, ils vont cibler par les rencontres de proximité les populations pour expliquer le bien-fondé de leur programme. Tous font de leur mieux pour réussir ce rendez-vous électoral. Au FLN, secoué par la fronde des redresseurs, l'heure est à la préparation des législatives. Les islamistes de l'Alliance verte en panne de programme, en dehors d'une prétention affichée ou mal placée de vouloir «régler tous les problèmes du pays», de se targuer d'avoir une liste commune de candidats jeunes à 90% et surtout de vouloir accéder au pouvoir sans fausse modestie. Après quoi, nos trois compères que sont Bouguerra Soltani, du MSP, Fateh Rebai En Nahda) et Hamlaoui Akkouchi (El Islah), qui espèrent marcher sur les pas de leurs voisins maghrébins, ont une phobie commune : la fraude qui leur servira d'alibi en cas d'échec. D'autres partis se posent en contrepoids de cette alliance islamiste. Le RND soutient mordicus que les islamistes ne seront pas majoritaires, le PT lui emboîte le pas et prétend que les islamistes ne se sont pas une force politique quand bien même ils créent des alliances entre eux. Cependant, quelles que soient les ambitions des formations politiques, qu'elles soient d'obédience nationaliste, patriotique ou islamiste, le dernier mot reviendra aux Algériens qui restent partagés entre participation des uns, abstention des autres. Une appréhension formulée par bon nombre de partis en général et le ministre de l'Intérieur en particulier. Moralité : l'école devrait inclure dans les cours d'éducation civique, le devoir de citoyenneté qu'est le vote.