La campagne électorale est mise à mal par des petits couacs. Amara Benyounès a ouvert le bal des anomalies à Bordj Bou-Arréridj. Il a eu le "malheur" de s'exprimer dans la langue de Molière. C'est vrai que l'habitude est une seconde nature. Blasphème pour la commission de surveillance des élections, strictement interdit pour l'administration qui a ordonné que les candidats se devaient de discourir en langue nationale. Amara Benyounès, enfant du Djurdjura, n'a quand même pas oublié sa langue maternelle qu'il aurait dû utiliser. Il n'aurait pas eu besoin de se faire rappeler à l'ordre ; mais la loi c'est la loi : aucune langue étrangère. Bref, le délit n'est pas si méchant comparativement à d'autres qui se croient au-dessus des lois en annonçant bien avant le lancement de la campagne électorale la tenue de meetings sur les panneaux publicitaires réservés à l'affichage exclusif des candidats. L'infraction n'a suscité qu'un coup d'œil sans plus. Certains partis également utilisent la religion et des constantes nationales dans les discours de campagne, un poster d'un ministre candidat sur lequel est mis en relief les réalisations des travaux publics. Une désobéissance caractérisée ! Bref, des dépassements, il y en a à la pelle. La presse s'en est fait l'écho, alors que la tâche revient à ceux qui ont été chargés expressément de veiller au bon déroulement électoral. Cela dit, beaucoup de formations politiques émargent au registre des infractions, ce qui donne un air de fraude par ceux-là mêmes qui la redoutent, mais comme le dit si bien l'adage : «Faites ce que je vous dis, pas ce que je fais.» Les chefs de partis qui ne sont pas au-dessus des lois, mais qui n'en ont cure, sont loin d'être le bon exemple pour représenter le peuple au futur Parlement. Pour les pouvoirs publics, tous ces dépassements ne sont que broutilles comparé au grand danger de l'abstention qui fait craindre une déstabilisation du pays. Mais à qui la faute? La campagne électorale est mise à mal par des petits couacs. Amara Benyounès a ouvert le bal des anomalies à Bordj Bou-Arréridj. Il a eu le "malheur" de s'exprimer dans la langue de Molière. C'est vrai que l'habitude est une seconde nature. Blasphème pour la commission de surveillance des élections, strictement interdit pour l'administration qui a ordonné que les candidats se devaient de discourir en langue nationale. Amara Benyounès, enfant du Djurdjura, n'a quand même pas oublié sa langue maternelle qu'il aurait dû utiliser. Il n'aurait pas eu besoin de se faire rappeler à l'ordre ; mais la loi c'est la loi : aucune langue étrangère. Bref, le délit n'est pas si méchant comparativement à d'autres qui se croient au-dessus des lois en annonçant bien avant le lancement de la campagne électorale la tenue de meetings sur les panneaux publicitaires réservés à l'affichage exclusif des candidats. L'infraction n'a suscité qu'un coup d'œil sans plus. Certains partis également utilisent la religion et des constantes nationales dans les discours de campagne, un poster d'un ministre candidat sur lequel est mis en relief les réalisations des travaux publics. Une désobéissance caractérisée ! Bref, des dépassements, il y en a à la pelle. La presse s'en est fait l'écho, alors que la tâche revient à ceux qui ont été chargés expressément de veiller au bon déroulement électoral. Cela dit, beaucoup de formations politiques émargent au registre des infractions, ce qui donne un air de fraude par ceux-là mêmes qui la redoutent, mais comme le dit si bien l'adage : «Faites ce que je vous dis, pas ce que je fais.» Les chefs de partis qui ne sont pas au-dessus des lois, mais qui n'en ont cure, sont loin d'être le bon exemple pour représenter le peuple au futur Parlement. Pour les pouvoirs publics, tous ces dépassements ne sont que broutilles comparé au grand danger de l'abstention qui fait craindre une déstabilisation du pays. Mais à qui la faute?