Le nouveau SG du Parti socialiste des travailleurs (PST), Mahmoud Rachidi, voit grand. Il ambitionne de construire un rassemblement de gauche qui réunira toutes les forces ayant le socialisme en partage. Il a lancé l'idée le 1er mai dernier qui coïncide avec la Fête internationale du travail et la campagne pour les législatives. Le successeur de Chawki Salhi est revenu, hier, sur ce projet lors d'une conférence de presse qu'il a animée à Alger, au siège national de son parti. Selon Mahmoud Rachidi, «il appartient à ceux qui décideront d'en faire partie de rédiger la plate-forme du futur rassemblement». Il a indiqué en outre avoir eu «des échos de la part de militants locaux, ou affiliés à des syndicats, dont certains ont même constitué des comités». Interpellé sur le fait que le paysage politique algérien compte un parti socialiste, le Front des forces socialistes (FFS), en l'occurrence, le SG du PST a soutenu que le parti d'Aït Ahmed «est favorable aux privatisations, chose que nous rejetons» et d'ajouter : "Le FFS est membre de l'Internationale socialiste, il est proche du Parti socialiste français, qui a avalisé les options libérales". Le SG du PST a admis toutefois la participation du FFS au rassemblement de gauche «s'il renonce à ces options-là». Abordant les grévistes de la faim de Cevital à Bejaïa, Mahmoud Rachidi, a lancé un appel à l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) pour qu'elle «prenne position vis-à-vis de ce conflit». Et de souligner : «Il est pour le moins étrange que la centrale syndicale et même les autres syndicats passent sous silence la grève de la faim de 16 travailleurs licenciés alors que Sid Saïd a appelé les travailleurs à aller voter». Et de s'interroger «comment ces grévistes vont pouvoir le faire». Mahmoud Rachidi se montre sceptique par rapport aux législatives de demain auxquelles son parti prend part avec 6 listes uniquement. «Ce n'est pas un vote qui va changer les choses, dans aucun pays du monde, les urnes n'ont enfanté le renouveau, ce sont les luttes sur le terrain qui sont déterminantes. Nous ne nous attendons pas à avoir des députés. Maintenant si nous arrivons à en avoir 2 ou 3 ce sera un bonus pour le parti», a-t-il lancé. Selon lui, «les législatives seront marquées par un fort taux d'abstention parce que la majeure partie des formations politiques a tourné le dos aux préoccupations des citoyens». «J'ai noté, a-t-il ajouté, que les Algériens ne sont pas résignés ou abattus mais ils sont en attente d'une alternative politique». Pour le conférencier, la présence d'observateurs étrangers ne sera d'aucun apport pour les élections arguant que ces observateurs appartiennent à des organismes dominés par les puissants de ce monde. «Les observateurs dépêchés par l'ONU sont régis par le Conseil de sécurité qui est un club d'Etats puissants contre les petits Etats, et ceux de l'UE sont dominés par le capital international alors que ceux de la Ligue arabe sont issus de dictatures. On a vu par le passé des observateurs libyens qui ne connaissent pas ce que sont les élections chez eux venir chez nous pour observer les élections, c'est inconcevable», a-t-il martelé. «Il y a eu des dénonciations de fraude de la part des partis politiques lors des scrutins passés, mais on n'a jamais entendu les observateurs étrangers s'exprimer sur cette question», a-t-il relevé encore. Le nouveau SG du Parti socialiste des travailleurs (PST), Mahmoud Rachidi, voit grand. Il ambitionne de construire un rassemblement de gauche qui réunira toutes les forces ayant le socialisme en partage. Il a lancé l'idée le 1er mai dernier qui coïncide avec la Fête internationale du travail et la campagne pour les législatives. Le successeur de Chawki Salhi est revenu, hier, sur ce projet lors d'une conférence de presse qu'il a animée à Alger, au siège national de son parti. Selon Mahmoud Rachidi, «il appartient à ceux qui décideront d'en faire partie de rédiger la plate-forme du futur rassemblement». Il a indiqué en outre avoir eu «des échos de la part de militants locaux, ou affiliés à des syndicats, dont certains ont même constitué des comités». Interpellé sur le fait que le paysage politique algérien compte un parti socialiste, le Front des forces socialistes (FFS), en l'occurrence, le SG du PST a soutenu que le parti d'Aït Ahmed «est favorable aux privatisations, chose que nous rejetons» et d'ajouter : "Le FFS est membre de l'Internationale socialiste, il est proche du Parti socialiste français, qui a avalisé les options libérales". Le SG du PST a admis toutefois la participation du FFS au rassemblement de gauche «s'il renonce à ces options-là». Abordant les grévistes de la faim de Cevital à Bejaïa, Mahmoud Rachidi, a lancé un appel à l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) pour qu'elle «prenne position vis-à-vis de ce conflit». Et de souligner : «Il est pour le moins étrange que la centrale syndicale et même les autres syndicats passent sous silence la grève de la faim de 16 travailleurs licenciés alors que Sid Saïd a appelé les travailleurs à aller voter». Et de s'interroger «comment ces grévistes vont pouvoir le faire». Mahmoud Rachidi se montre sceptique par rapport aux législatives de demain auxquelles son parti prend part avec 6 listes uniquement. «Ce n'est pas un vote qui va changer les choses, dans aucun pays du monde, les urnes n'ont enfanté le renouveau, ce sont les luttes sur le terrain qui sont déterminantes. Nous ne nous attendons pas à avoir des députés. Maintenant si nous arrivons à en avoir 2 ou 3 ce sera un bonus pour le parti», a-t-il lancé. Selon lui, «les législatives seront marquées par un fort taux d'abstention parce que la majeure partie des formations politiques a tourné le dos aux préoccupations des citoyens». «J'ai noté, a-t-il ajouté, que les Algériens ne sont pas résignés ou abattus mais ils sont en attente d'une alternative politique». Pour le conférencier, la présence d'observateurs étrangers ne sera d'aucun apport pour les élections arguant que ces observateurs appartiennent à des organismes dominés par les puissants de ce monde. «Les observateurs dépêchés par l'ONU sont régis par le Conseil de sécurité qui est un club d'Etats puissants contre les petits Etats, et ceux de l'UE sont dominés par le capital international alors que ceux de la Ligue arabe sont issus de dictatures. On a vu par le passé des observateurs libyens qui ne connaissent pas ce que sont les élections chez eux venir chez nous pour observer les élections, c'est inconcevable», a-t-il martelé. «Il y a eu des dénonciations de fraude de la part des partis politiques lors des scrutins passés, mais on n'a jamais entendu les observateurs étrangers s'exprimer sur cette question», a-t-il relevé encore.