Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a souligné à Doha, dimanche, la nécessité de développer les processus démocratiques et permettre à tout peuple d'être maître de son destin, à travers une approche «globale et consensuelle» qui contribue à traiter les déséquilibres qui caractérisent actuellement les relations internationales. Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a souligné à Doha, dimanche, la nécessité de développer les processus démocratiques et permettre à tout peuple d'être maître de son destin, à travers une approche «globale et consensuelle» qui contribue à traiter les déséquilibres qui caractérisent actuellement les relations internationales. Le ministre des AE qui a pris part à la tête d'une importante délégation algérienne aux travaux du 12e Forum de Doha (du 20 au 22 mai), a affirmé que l'Algérie a vécu son printemps il y a plus de vingt ans et figure parmi les pays qui oeuvrent pour l' «élargissement des espaces de liberté» pour les citoyens. Evoquant la question du terrorisme international, M. Medelci dira que les solutions à ce problème «ne peuvent être que globales». Cette question, a-t-il estimé, "n'est prise en charge que d'une façon inégale, voire circonstancielle", avant de souligner que l'expérience de l'Algérie «permet d'affirmer que les solutions au problème du terrorisme international ne peuvent être que globales». La question de la gouvernance mondiale, a-t-il indiqué, «n'est pas uniquement économique, mais également politique». «Cette gouvernance qui n'a pas permis d'apporter des solutions justes et équitables», a-t-il dit. "Et c'est le cas pour le problème du Moyen-Orient", tout comme «la question du terrorisme international», a ajouté M. Medelci. De ce fait, a-t-il estimé, «l'exigence d'une nouvelle gouvernance mondiale ne doit pas nous faire oublier la nécessité de promouvoir et de développer des processus démocratiques internes», expliquant également que cela devra «permettre à chaque peuple de prendre en main son propre destin et de jouir des droits et des libertés fondamentaux universellement consacrés». S'agissant du double processus de mondialisation/globalisation, M. Medelci a indiqué que celui-ci a été accueilli à l'unanimité par la communauté internationale, qui figure comme «la clef pour les problèmes de développement». «Aujourd'hui, a-t-il souligné, la perspective d'un développement durable et équilibré relève du registre des ambitions lointaines, faute d'un authentique sursaut collectif et d'un urgent éveil des consciences». Il a fait savoir que «l'expression la plus accomplie de ce dévoiement est vécue par certaines régions, particulièrement le continent africain, dont les peuples ne connaissent de la mondialisation que ses effets négatifs». Selon M. Medelci, «la mondialisation débridée, sans contrepoids social, livrée à la seule loi du marché et aux mouvements spéculatifs des capitaux a dévitalisé la sphère réelle de l'économie au profit de celle virtuelle, qui échappe aux leviers de régulation traditionnels les plus établis». Il a précisé que cette évolution a «porté préjudice à l'ensemble des pays, y compris ceux développés qui ont été à l'origine d'une crise économique et financière sans précédent", soulignant, ainsi, que la communauté internationale est interpellée par ces constats "qui soulèvent de légitimes préoccupations». Pour toutes ces raisons, a-t-il dit, le Forum «doit constituer une occasion privilégiée» pour échanger les points de vue, «notamment sur la pertinence de la validité des débuts de solution à apporter à la présente crise».La rencontre est consacrée à l'examen de plusieurs questions, notamment les développements de la scène politique et économique mondiale, la démocratie et le développement, les réformes politiques et financières, ainsi que la préservation de la paix et la sécurité internationales Le ministre des AE qui a pris part à la tête d'une importante délégation algérienne aux travaux du 12e Forum de Doha (du 20 au 22 mai), a affirmé que l'Algérie a vécu son printemps il y a plus de vingt ans et figure parmi les pays qui oeuvrent pour l' «élargissement des espaces de liberté» pour les citoyens. Evoquant la question du terrorisme international, M. Medelci dira que les solutions à ce problème «ne peuvent être que globales». Cette question, a-t-il estimé, "n'est prise en charge que d'une façon inégale, voire circonstancielle", avant de souligner que l'expérience de l'Algérie «permet d'affirmer que les solutions au problème du terrorisme international ne peuvent être que globales». La question de la gouvernance mondiale, a-t-il indiqué, «n'est pas uniquement économique, mais également politique». «Cette gouvernance qui n'a pas permis d'apporter des solutions justes et équitables», a-t-il dit. "Et c'est le cas pour le problème du Moyen-Orient", tout comme «la question du terrorisme international», a ajouté M. Medelci. De ce fait, a-t-il estimé, «l'exigence d'une nouvelle gouvernance mondiale ne doit pas nous faire oublier la nécessité de promouvoir et de développer des processus démocratiques internes», expliquant également que cela devra «permettre à chaque peuple de prendre en main son propre destin et de jouir des droits et des libertés fondamentaux universellement consacrés». S'agissant du double processus de mondialisation/globalisation, M. Medelci a indiqué que celui-ci a été accueilli à l'unanimité par la communauté internationale, qui figure comme «la clef pour les problèmes de développement». «Aujourd'hui, a-t-il souligné, la perspective d'un développement durable et équilibré relève du registre des ambitions lointaines, faute d'un authentique sursaut collectif et d'un urgent éveil des consciences». Il a fait savoir que «l'expression la plus accomplie de ce dévoiement est vécue par certaines régions, particulièrement le continent africain, dont les peuples ne connaissent de la mondialisation que ses effets négatifs». Selon M. Medelci, «la mondialisation débridée, sans contrepoids social, livrée à la seule loi du marché et aux mouvements spéculatifs des capitaux a dévitalisé la sphère réelle de l'économie au profit de celle virtuelle, qui échappe aux leviers de régulation traditionnels les plus établis». Il a précisé que cette évolution a «porté préjudice à l'ensemble des pays, y compris ceux développés qui ont été à l'origine d'une crise économique et financière sans précédent", soulignant, ainsi, que la communauté internationale est interpellée par ces constats "qui soulèvent de légitimes préoccupations». Pour toutes ces raisons, a-t-il dit, le Forum «doit constituer une occasion privilégiée» pour échanger les points de vue, «notamment sur la pertinence de la validité des débuts de solution à apporter à la présente crise».La rencontre est consacrée à l'examen de plusieurs questions, notamment les développements de la scène politique et économique mondiale, la démocratie et le développement, les réformes politiques et financières, ainsi que la préservation de la paix et la sécurité internationales