Une affluence record du public algérois a été enregistrée cette année lors des soirées —notamment de musiques traditionnelles— animées dans le cadre de la treizième édition du Festival culturel européen qui se tient à Alger du 13 au 31 mai. Selon des habitués de cet événement culturel, le festival culturel européen "n'a jamais drainé autant de monde que cette année", la salle Ibn Zeydoun, qui a toujours abrité cette manifestation, affichant complet pratiquement tous les soirs quel que soit le programme proposé. La découverte des musiques traditionnelles européennes est un atout très attractif qui a permis au public de voyager musicalement à travers l'Europe. La programmation artistique de cette treizième édition aura présenté aux mélomanes un tour d'horizon de ces cultures à travers quatre soirées placées, précisément, sous le signe de la découverte. La tradition musicale tzigane a fait l'unanimité parmi les mélomanes lors de la représentation de la chanteuse roumaine Maria Raducanu et du groupe hongrois Besh O Drom qui s'est développé grâce aux influences orales turques et à l'importation de la musique classique occidentale. Ces deux troupes ont proposé au public un florilège musical des pays d'Europe central. Parfois nostalgiques, mélancoliques ou rythmées, ces musiques ont été très appréciées par les spectateurs, ravis de découvrir une musique "venue d'un pays lointain, qui s'est révélé musicalement très proche de la culture et des goûts algériens". Par ailleurs, la tradition flamenco, bien plus connue et appréciée du public, était représentée par les danseurs Isabel Rodriguez et José Antonio Jurado qui ont gratifié leur public d'un spectacle harmonieux et expressif intitulé Templanza (Modération). L'année 2012 a vu la proclamation de la journée du 30 avril "journée internationale du jazz" par l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), afin de sensibiliser la communauté internationale aux vertus du jazz comme outil éducatif et comme force de dialogue, de paix et de coopération entre les peuples. Pour coller à cette actualité, le festival culturel européen a consacré le tiers de sa programmation artistique à la "musique des musiciens", qui a ouvert le bal avec le concert du quartet jazz britannique Brass Jaw qui a présenté une performance unique en jouant du jazz sans section rythmique, en n'utilisant que des instruments à vent. Le jazz s'est allié au rock, au blues et au funk grâce au talentueux pianiste polonais Pawel Tomaszeski et son trio qui se base sur la fusion, l'expression et l'improvisation. Le jazz savant, ou le jazz de composition, était lui aussi au rendez-vous avec un concert du pianiste compositeur français Rémi Panossian. Sur fond de musique jazz, plusieurs rencontres entre musiciens algériens et européens ont donné naissance à de belles prestations sur scène, notamment celle des Néerlandais du Kepera trio et du violoniste algérien Kheireddine M'kachich qui ont "exploré ensemble les voies du jazz oriental pour créer une variante jazz à part entière". Likaa (rencontre) est un autre spectacle de jazz monté par des musiciens belges menés par le saxophoniste Pierre Viana et le groupe algérien Madar qui s'étaient rencontrés en décembre 2011 lors d'un master-class organisé par la délégation Wallonie Bruxelles à Alger. Sanda Boutella, jeune chanteuse algérienne, qui s'est produite lors de ce festival avec le quartet autrichien The Pryner band, est aussi un exemple de coopération culturelle. La chanteuse a bénéficié d'une bourse d'étude au conservatoire Prayner de Vienne après avoir obtenu le prix du talent spécial 2011. Avec ses professeurs, elle a retracé sur scène l'histoire de la pop music en reprenant les plus grands standards. La treizième édition du festival culturel européen, qui se tient à la salle Ibn Zeydoun depuis le 13 mai, prendra fin jeudi soir avec un concert de clôture animé par le groupe algérien Gaâda diwan Béchar. Une affluence record du public algérois a été enregistrée cette année lors des soirées —notamment de musiques traditionnelles— animées dans le cadre de la treizième édition du Festival culturel européen qui se tient à Alger du 13 au 31 mai. Selon des habitués de cet événement culturel, le festival culturel européen "n'a jamais drainé autant de monde que cette année", la salle Ibn Zeydoun, qui a toujours abrité cette manifestation, affichant complet pratiquement tous les soirs quel que soit le programme proposé. La découverte des musiques traditionnelles européennes est un atout très attractif qui a permis au public de voyager musicalement à travers l'Europe. La programmation artistique de cette treizième édition aura présenté aux mélomanes un tour d'horizon de ces cultures à travers quatre soirées placées, précisément, sous le signe de la découverte. La tradition musicale tzigane a fait l'unanimité parmi les mélomanes lors de la représentation de la chanteuse roumaine Maria Raducanu et du groupe hongrois Besh O Drom qui s'est développé grâce aux influences orales turques et à l'importation de la musique classique occidentale. Ces deux troupes ont proposé au public un florilège musical des pays d'Europe central. Parfois nostalgiques, mélancoliques ou rythmées, ces musiques ont été très appréciées par les spectateurs, ravis de découvrir une musique "venue d'un pays lointain, qui s'est révélé musicalement très proche de la culture et des goûts algériens". Par ailleurs, la tradition flamenco, bien plus connue et appréciée du public, était représentée par les danseurs Isabel Rodriguez et José Antonio Jurado qui ont gratifié leur public d'un spectacle harmonieux et expressif intitulé Templanza (Modération). L'année 2012 a vu la proclamation de la journée du 30 avril "journée internationale du jazz" par l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), afin de sensibiliser la communauté internationale aux vertus du jazz comme outil éducatif et comme force de dialogue, de paix et de coopération entre les peuples. Pour coller à cette actualité, le festival culturel européen a consacré le tiers de sa programmation artistique à la "musique des musiciens", qui a ouvert le bal avec le concert du quartet jazz britannique Brass Jaw qui a présenté une performance unique en jouant du jazz sans section rythmique, en n'utilisant que des instruments à vent. Le jazz s'est allié au rock, au blues et au funk grâce au talentueux pianiste polonais Pawel Tomaszeski et son trio qui se base sur la fusion, l'expression et l'improvisation. Le jazz savant, ou le jazz de composition, était lui aussi au rendez-vous avec un concert du pianiste compositeur français Rémi Panossian. Sur fond de musique jazz, plusieurs rencontres entre musiciens algériens et européens ont donné naissance à de belles prestations sur scène, notamment celle des Néerlandais du Kepera trio et du violoniste algérien Kheireddine M'kachich qui ont "exploré ensemble les voies du jazz oriental pour créer une variante jazz à part entière". Likaa (rencontre) est un autre spectacle de jazz monté par des musiciens belges menés par le saxophoniste Pierre Viana et le groupe algérien Madar qui s'étaient rencontrés en décembre 2011 lors d'un master-class organisé par la délégation Wallonie Bruxelles à Alger. Sanda Boutella, jeune chanteuse algérienne, qui s'est produite lors de ce festival avec le quartet autrichien The Pryner band, est aussi un exemple de coopération culturelle. La chanteuse a bénéficié d'une bourse d'étude au conservatoire Prayner de Vienne après avoir obtenu le prix du talent spécial 2011. Avec ses professeurs, elle a retracé sur scène l'histoire de la pop music en reprenant les plus grands standards. La treizième édition du festival culturel européen, qui se tient à la salle Ibn Zeydoun depuis le 13 mai, prendra fin jeudi soir avec un concert de clôture animé par le groupe algérien Gaâda diwan Béchar.