Le tramway d'Alger est d'un apport certain à l'urbanisation de la métropole algéroise. Le tramway d'Alger est d'un apport certain à l'urbanisation de la métropole algéroise. Des cités disséminées ça et là, loin des zones de passage et auxquelles on n'accède jamais, sont désormais reliées entre elles depuis la mise en service du tronçon Est du tramway d'Alger reliant le quartier du Ruisseau à Bordj El Kiffan. La desserte des quartiers de la banlieue est d'Alger est certes devenue plus efficace, rendant ainsi ces cités monotones plus attractives. Le tram, disent les urbanistes, peut redessiner la carte de la ville en agissant par exemple contre l'étalement urbain. Les espaces que le tram relie sont appelés à s'autonomiser, en ce sens qu'en devenant des quartiers, ils sont à même de réunir toutes les fonctions de la ville. Les habitants sont ainsi rapprochés au plus près des équipements et services. Déjà les retombées du tram s'en ressentent. Toutes les places attenantes à la ligne ferroviaire ont reçu un pavage et des aménagements urbains. Evacuation d'eau, pose de bancs publics, embellissements, plantations d'arbres et de palmiers exotiques, éclairage, aménagement d'espaces verts, même si on peut déplorer ce fait inexplicable. En de nombreux endroits tout au long du tracé, que ce soit sur les ponts ou sur la voie normale, subsistent des trous, c'est-à-dire des travaux inachevés. Des plaques métalliques non vissées au sol qui claquent sous les pas des piétons, des surfaces non pavées qui font voir des trottoirs poussiéreux, ou des tâches grises, des poteaux non encore placés, des carrés qui attendent de recevoir des arbres etc... Le tram, à coup sûr, assure une mobilité exceptionnelle pour toutes les franges sociales. Handicapés sur fauteuils roulants, personnes âgées, adolescents, enfants et femmes. Rarement on peut trouver réuni autant de monde en même temps dans un même véhicule. Même pas dans un autocar, un taxi ou même un train. La raison tient évidemment au fait qu'on est dans le déplacement de proximité au quotidien. Le tram semble même encourager les déplacements des gens entre les quartiers alors qu'ils n'en n'avaient pas l'habitude auparavant. Jamais on a vu de déplacement d'autant d'adolescents (est-ce dû aux vacances scolaires?) et de femmes depuis le lancement le 15 juin passé de ce nouveau moyen de transport. En tous les cas, le tram donne des idées à tout le monde, le shopping n'a jamais été aussi facile, idem pour les promenades et les visites familiales. Géré par l'ETUSA (Etablissement public de transport urbain et suburbain d'Alger), le tram d'Alger jouit, à coup sûr, d'une popularité certaine. Visiblement on ne s'empresse pas de vérifier si les gens payent leur ticket. C'est le rush. Même le piéton qui faisait la trotte sur l'avenue de Tripoli à Hussein Dey, monte dans le tram. « Comparativement au métro, c'est très relâché, il n'y a aucun contrôle dans le tram. Je vais vous raconter une anecdote : je prenais un jour le métro, mais je n'y montrais aucune disposition à monter dans la rame, passé un moment, le policier en faction au niveau de la bouche du métro était descendu et était venu me demander pourquoi je ne partais pas, ils ont un système de surveillance, les agents d'en bas ont dû signaler ma présence au policier, je lui alors expliqué que j'étais un peu fatigué et que j'allais prendre le prochain», raconte un passager apparemment dépité par le nombre record de personnes qui prennent le tramway. Quel contraste avec le métro presque désert ! Pour autant, beaucoup de gens passent aux guichets et compostent leur ticket avant d'embarquer. D'aucuns pensent que l'ETUSA est en train de peaufiner sa stratégie commerciale et que ce n'est qu'une tactique dont la finalité est de voir dans quelle mesure il faut baisser les prix, sachant que ce n'est pas donné à tout le monde de s'offrir un transport de cette nature. «Priver des catégories de citoyens de prendre ce moyen de transport après les avoir laissé en goûter, peut conduire à des émeutes», analyse B.F un ingénieur en informatique. Des cités disséminées ça et là, loin des zones de passage et auxquelles on n'accède jamais, sont désormais reliées entre elles depuis la mise en service du tronçon Est du tramway d'Alger reliant le quartier du Ruisseau à Bordj El Kiffan. La desserte des quartiers de la banlieue est d'Alger est certes devenue plus efficace, rendant ainsi ces cités monotones plus attractives. Le tram, disent les urbanistes, peut redessiner la carte de la ville en agissant par exemple contre l'étalement urbain. Les espaces que le tram relie sont appelés à s'autonomiser, en ce sens qu'en devenant des quartiers, ils sont à même de réunir toutes les fonctions de la ville. Les habitants sont ainsi rapprochés au plus près des équipements et services. Déjà les retombées du tram s'en ressentent. Toutes les places attenantes à la ligne ferroviaire ont reçu un pavage et des aménagements urbains. Evacuation d'eau, pose de bancs publics, embellissements, plantations d'arbres et de palmiers exotiques, éclairage, aménagement d'espaces verts, même si on peut déplorer ce fait inexplicable. En de nombreux endroits tout au long du tracé, que ce soit sur les ponts ou sur la voie normale, subsistent des trous, c'est-à-dire des travaux inachevés. Des plaques métalliques non vissées au sol qui claquent sous les pas des piétons, des surfaces non pavées qui font voir des trottoirs poussiéreux, ou des tâches grises, des poteaux non encore placés, des carrés qui attendent de recevoir des arbres etc... Le tram, à coup sûr, assure une mobilité exceptionnelle pour toutes les franges sociales. Handicapés sur fauteuils roulants, personnes âgées, adolescents, enfants et femmes. Rarement on peut trouver réuni autant de monde en même temps dans un même véhicule. Même pas dans un autocar, un taxi ou même un train. La raison tient évidemment au fait qu'on est dans le déplacement de proximité au quotidien. Le tram semble même encourager les déplacements des gens entre les quartiers alors qu'ils n'en n'avaient pas l'habitude auparavant. Jamais on a vu de déplacement d'autant d'adolescents (est-ce dû aux vacances scolaires?) et de femmes depuis le lancement le 15 juin passé de ce nouveau moyen de transport. En tous les cas, le tram donne des idées à tout le monde, le shopping n'a jamais été aussi facile, idem pour les promenades et les visites familiales. Géré par l'ETUSA (Etablissement public de transport urbain et suburbain d'Alger), le tram d'Alger jouit, à coup sûr, d'une popularité certaine. Visiblement on ne s'empresse pas de vérifier si les gens payent leur ticket. C'est le rush. Même le piéton qui faisait la trotte sur l'avenue de Tripoli à Hussein Dey, monte dans le tram. « Comparativement au métro, c'est très relâché, il n'y a aucun contrôle dans le tram. Je vais vous raconter une anecdote : je prenais un jour le métro, mais je n'y montrais aucune disposition à monter dans la rame, passé un moment, le policier en faction au niveau de la bouche du métro était descendu et était venu me demander pourquoi je ne partais pas, ils ont un système de surveillance, les agents d'en bas ont dû signaler ma présence au policier, je lui alors expliqué que j'étais un peu fatigué et que j'allais prendre le prochain», raconte un passager apparemment dépité par le nombre record de personnes qui prennent le tramway. Quel contraste avec le métro presque désert ! Pour autant, beaucoup de gens passent aux guichets et compostent leur ticket avant d'embarquer. D'aucuns pensent que l'ETUSA est en train de peaufiner sa stratégie commerciale et que ce n'est qu'une tactique dont la finalité est de voir dans quelle mesure il faut baisser les prix, sachant que ce n'est pas donné à tout le monde de s'offrir un transport de cette nature. «Priver des catégories de citoyens de prendre ce moyen de transport après les avoir laissé en goûter, peut conduire à des émeutes», analyse B.F un ingénieur en informatique.