La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) déposera "prochainement" une nouvelle demande de résolution auprès du Conseil de sécurité de l'Onu pour une intervention militaire au Mali, annonce son président, Alassane Ouattara. La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) déposera "prochainement" une nouvelle demande de résolution auprès du Conseil de sécurité de l'Onu pour une intervention militaire au Mali, annonce son président, Alassane Ouattara. Une intervention militaire africaine est "inévitable" si la situation n'évolue pas favorablement, estime celui qui est aussi président de la Côte d'Ivoire. Le Conseil de sécurité de l'Onu avait adopté le 5 juillet à l'unanimité une résolution qui soutenait les efforts de la Cédéao pour mettre fin à la crise dans le nord du Mali, contrôlé en grande partie par les islamistes, et laissait la porte ouverte à une intervention militaire. "Une nouvelle demande de résolution auprès du Conseil de sécurité des Nations unies sera prochainement déposée au nom de la Cédéao que je préside actuellement", dit Alassane Ouattara, rapporte l'agence Reuters. Les islamistes se sont emparés du nord du Mali avec l'aide des rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) en profitant de la confusion qui a suivi un coup d'Etat militaire le 22 mars. Ansar Dine, rejoint par d'autres groupes islamistes comme Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a ensuite évincé les insurgés touareg et pris le contrôle de la moitié du territoire avec, notamment, Gao, Kidal et Tombouctou. Alassane Ouattara précise qu'en cas d'intervention, qui se traduirait par un déploiement de gendarmes et de policiers, dans un premier temps, puis de militaires, les forces africaines demanderont un appui logistique, notamment à la France et aux Etats-Unis. La Cédéao envisage de constituer une force composée à 50% de soldats maliens, et pour l'autre moitié de soldats du Niger, du Nigeria, du Tchad et d'autres pays, précise le président ivoirien. Dans l'espoir de faciliter une solution au Mali, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, est en Afrique depuis jeudi. Il doit se rendre dans quatre pays (Niger, Burkina Faso, Sénégal et Tchad). Le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, qui était soigné en France depuis deux mois après avoir été violemment battu par des manifestants qui avaient pris d'assaut le palais présidentiel, est finalement rentré vendredi dans son pays, où il devra former un nouveau gouvernement. La Cédéao a donné jusqu'à la fin du mois aux responsables politiques maliens pour former un nouveau gouvernement, afin de remplacer le cabinet intérimaire qui n'est pas parvenu à stabiliser un pays auparavant considéré comme un modèle de démocratie dans la région. Une intervention militaire africaine est "inévitable" si la situation n'évolue pas favorablement, estime celui qui est aussi président de la Côte d'Ivoire. Le Conseil de sécurité de l'Onu avait adopté le 5 juillet à l'unanimité une résolution qui soutenait les efforts de la Cédéao pour mettre fin à la crise dans le nord du Mali, contrôlé en grande partie par les islamistes, et laissait la porte ouverte à une intervention militaire. "Une nouvelle demande de résolution auprès du Conseil de sécurité des Nations unies sera prochainement déposée au nom de la Cédéao que je préside actuellement", dit Alassane Ouattara, rapporte l'agence Reuters. Les islamistes se sont emparés du nord du Mali avec l'aide des rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) en profitant de la confusion qui a suivi un coup d'Etat militaire le 22 mars. Ansar Dine, rejoint par d'autres groupes islamistes comme Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a ensuite évincé les insurgés touareg et pris le contrôle de la moitié du territoire avec, notamment, Gao, Kidal et Tombouctou. Alassane Ouattara précise qu'en cas d'intervention, qui se traduirait par un déploiement de gendarmes et de policiers, dans un premier temps, puis de militaires, les forces africaines demanderont un appui logistique, notamment à la France et aux Etats-Unis. La Cédéao envisage de constituer une force composée à 50% de soldats maliens, et pour l'autre moitié de soldats du Niger, du Nigeria, du Tchad et d'autres pays, précise le président ivoirien. Dans l'espoir de faciliter une solution au Mali, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, est en Afrique depuis jeudi. Il doit se rendre dans quatre pays (Niger, Burkina Faso, Sénégal et Tchad). Le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, qui était soigné en France depuis deux mois après avoir été violemment battu par des manifestants qui avaient pris d'assaut le palais présidentiel, est finalement rentré vendredi dans son pays, où il devra former un nouveau gouvernement. La Cédéao a donné jusqu'à la fin du mois aux responsables politiques maliens pour former un nouveau gouvernement, afin de remplacer le cabinet intérimaire qui n'est pas parvenu à stabiliser un pays auparavant considéré comme un modèle de démocratie dans la région.