Des dizaines de personnes ont occupé hier vers midi la rue Didouche-Mourad dans le centre de la capitale afin de dénoncer les coupures d'électricité. Selon les témoignages recueillis sur place « la police a passé à tabac des manifestants ». Des dizaines de personnes ont occupé hier vers midi la rue Didouche-Mourad dans le centre de la capitale afin de dénoncer les coupures d'électricité. Selon les témoignages recueillis sur place « la police a passé à tabac des manifestants ». Une vieille femme en colère s'en est prise aux forces de l'ordre qui sont venues quadriller la place « Vous n'avez pas le droit de les frapper, ils ne font que réclamer leur droit » n'arrêtait-elle pas de leur lancer. « On nous a coupé l'électricité depuis dimanche, la coupure a duré de midi à 21 h, puis on l'a coupé encore ce matin (hier lundi) » tempête un commerçant. Un pharmacien s'est retrouvé contraint de transférer une partie de son stock à la maison afin de sauver les produits périssables. « J'ai perdu, a-t-il déploré, une importante quantité d'insuline pour diabétiques et mes employés travaillent dans des conditions lamentables, puisque de 8 h à 17 h, l'électricité est quelque chose de vitale ». « Le courant électrique est coupé dans le quartier de Sidi M'hamed mais il est normalement fonctionnel à Alger-Centre » nous dit-on. Un photographe aux dires des riverains « a été amené à baisser rideau depuis un mois ». Selon d'autres habitants « les coupures d'électricité durent à vrai dire depuis deux mois ». « Sonelgaz est devenue un empire dans la République, j'ai voulu réclamer auprès de l'agence Khelifa-Boukhalfa, je m'y suis présenté et demandé à voir le chef d'agence, vous savez, on ne nous reçoit plus au bureau, on doit attendre à la réception, et c'est un agent qui vient nous transmettre la réponse «allez voir l'agence de Ruisseau. A l'agence de Ruisseau, on nous recommande de déposer plainte, nous sommes ainsi ballottés entre les agences, c'est le mépris total». «La Sonelgaz devrait nous dédommager pour les pertes qu'elle nous a causées et le DG de la compagnie d'électricité devrait démissionner», lance une mère de famille qui évoque «les viandes avariées et les boissons jetées à la poubelle». « Qu'est-ce qu'ils veulent ces gens-là, c'est très grave parce qu'ils touchent à notre vie, c'est une question de vie ou de mort, j'ai dû jeter l'insuline d'une vieille de 85 ans, mais on veut la tuer » fulmine un autre citoyen. « Ils veulent pousser les gens à se révolter » analyse un autre. Bachdjerrah aurait vécu également ses émeutes d'électricité, selon un résidant de ce quartier « excédés par 55 heures de coupures d'électricité, les habitants ont dressé des barricades, et les mères de famille ont dû jeter le contenu des frigo alors que les boucheries et les crémeries ont toutes perdu leur stock ». Une vieille femme en colère s'en est prise aux forces de l'ordre qui sont venues quadriller la place « Vous n'avez pas le droit de les frapper, ils ne font que réclamer leur droit » n'arrêtait-elle pas de leur lancer. « On nous a coupé l'électricité depuis dimanche, la coupure a duré de midi à 21 h, puis on l'a coupé encore ce matin (hier lundi) » tempête un commerçant. Un pharmacien s'est retrouvé contraint de transférer une partie de son stock à la maison afin de sauver les produits périssables. « J'ai perdu, a-t-il déploré, une importante quantité d'insuline pour diabétiques et mes employés travaillent dans des conditions lamentables, puisque de 8 h à 17 h, l'électricité est quelque chose de vitale ». « Le courant électrique est coupé dans le quartier de Sidi M'hamed mais il est normalement fonctionnel à Alger-Centre » nous dit-on. Un photographe aux dires des riverains « a été amené à baisser rideau depuis un mois ». Selon d'autres habitants « les coupures d'électricité durent à vrai dire depuis deux mois ». « Sonelgaz est devenue un empire dans la République, j'ai voulu réclamer auprès de l'agence Khelifa-Boukhalfa, je m'y suis présenté et demandé à voir le chef d'agence, vous savez, on ne nous reçoit plus au bureau, on doit attendre à la réception, et c'est un agent qui vient nous transmettre la réponse «allez voir l'agence de Ruisseau. A l'agence de Ruisseau, on nous recommande de déposer plainte, nous sommes ainsi ballottés entre les agences, c'est le mépris total». «La Sonelgaz devrait nous dédommager pour les pertes qu'elle nous a causées et le DG de la compagnie d'électricité devrait démissionner», lance une mère de famille qui évoque «les viandes avariées et les boissons jetées à la poubelle». « Qu'est-ce qu'ils veulent ces gens-là, c'est très grave parce qu'ils touchent à notre vie, c'est une question de vie ou de mort, j'ai dû jeter l'insuline d'une vieille de 85 ans, mais on veut la tuer » fulmine un autre citoyen. « Ils veulent pousser les gens à se révolter » analyse un autre. Bachdjerrah aurait vécu également ses émeutes d'électricité, selon un résidant de ce quartier « excédés par 55 heures de coupures d'électricité, les habitants ont dressé des barricades, et les mères de famille ont dû jeter le contenu des frigo alors que les boucheries et les crémeries ont toutes perdu leur stock ».