Le commandant en chef des forces armées américaines en Afrique (Africom), le général Carter S. Ham, est attendu aujourd'hui à Alger. La visite du responsable américain intervient dans un conteste régional caractérisé par la crise malienne et les velléités de guerre contre les terroristes islamistes. Le commandant en chef des forces armées américaines en Afrique (Africom), le général Carter S. Ham, est attendu aujourd'hui à Alger. La visite du responsable américain intervient dans un conteste régional caractérisé par la crise malienne et les velléités de guerre contre les terroristes islamistes. Si rien n'a filtré quant au contenu des discussions entre les deux parties, on peut supposer que l'option d'une intervention militaire sous les auspices de la Communauté économique des Etats de l 'Afrique de l'Ouest (Cedeao) est sérieusement envisagée. D'ailleurs, Alger est la 3e étape d'une tournée maghrébine du général américain qui s'était rendu successivement à Rabat et à Nouakchott. Dans la capitale mauritanienne, ce dernier, accompagné par la déléguée du secrétaire d'Etat adjoint à la Défense chargée des affaires africaines J. Dory, avait été reçu par le président Mohamed Ould Abdel Aziz, le ministre de la Défense et des responsables sécuritaires mauritaniens. Selon des observateurs avisés, les Etats-Unis ne seraient pas disposés à intervenir directement dans ce conflit. Tout au plus, ils voudraient faire bénéficier les pays de la région de leur expertise militaire ainsi que de leur maitrise technologique. En un mot, les Américains sont sur la même longueur d'onde que les Français. Il va sans dire que le général américain va tenter d'impliquer l'Algérie dans son plan logistique, les Etats-Unis ayant toujours considéré notre pays comme un Etat-pivot, c'est-à-dire, qui sur le plan de la géostratégie, occupe une position incontournable. L'Algérie est située à cheval entre les pays sahéliens. Les Etats-Unis vont-ils demander que l'espace aérien de l'Algérie puisse être survolé par les avions de la force africaine d'intervention ? Evidemment, il n'est pas question pour Alger de céder à une telle doléance, les Algériens, n'ont cessé de faire valoir une solution politique au conflit malien. Les grandes puissances, a priori misent sur une guerre chirurgicale qui ciblerait les principales villes , à l'image de Gao, Tombouctou et Kidal. Le Mali qui a déjà abdiqué sa souveraineté, n'a pu résister aux pressions externes. Il a fini par emboîter le pas à la Cedeao en demandant à l'Onu, l'envoi d'une force africaine pour reconquérir le Nord. Dans une lettre ouverte adressée jeudi au SG de l'Onu, Ban Ki Moon, à la faveur de la tenue d'une session ordinaire de l'assemblée onusienne, le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) estime qu'il «est peu probable que ce soit une intervention militaire dans l'Azawad qui induirait le retour à la normalité constitutionnelle et politique à Bamako». El le MNLA d'ajouter : «Le pouvoir, voire les pouvoirs à Bamako s'enfoncent chaque jour et à chaque occasion dans leurs contradictions préjudiciables à la paix et à la stabilité sous- régionale». Si rien n'a filtré quant au contenu des discussions entre les deux parties, on peut supposer que l'option d'une intervention militaire sous les auspices de la Communauté économique des Etats de l 'Afrique de l'Ouest (Cedeao) est sérieusement envisagée. D'ailleurs, Alger est la 3e étape d'une tournée maghrébine du général américain qui s'était rendu successivement à Rabat et à Nouakchott. Dans la capitale mauritanienne, ce dernier, accompagné par la déléguée du secrétaire d'Etat adjoint à la Défense chargée des affaires africaines J. Dory, avait été reçu par le président Mohamed Ould Abdel Aziz, le ministre de la Défense et des responsables sécuritaires mauritaniens. Selon des observateurs avisés, les Etats-Unis ne seraient pas disposés à intervenir directement dans ce conflit. Tout au plus, ils voudraient faire bénéficier les pays de la région de leur expertise militaire ainsi que de leur maitrise technologique. En un mot, les Américains sont sur la même longueur d'onde que les Français. Il va sans dire que le général américain va tenter d'impliquer l'Algérie dans son plan logistique, les Etats-Unis ayant toujours considéré notre pays comme un Etat-pivot, c'est-à-dire, qui sur le plan de la géostratégie, occupe une position incontournable. L'Algérie est située à cheval entre les pays sahéliens. Les Etats-Unis vont-ils demander que l'espace aérien de l'Algérie puisse être survolé par les avions de la force africaine d'intervention ? Evidemment, il n'est pas question pour Alger de céder à une telle doléance, les Algériens, n'ont cessé de faire valoir une solution politique au conflit malien. Les grandes puissances, a priori misent sur une guerre chirurgicale qui ciblerait les principales villes , à l'image de Gao, Tombouctou et Kidal. Le Mali qui a déjà abdiqué sa souveraineté, n'a pu résister aux pressions externes. Il a fini par emboîter le pas à la Cedeao en demandant à l'Onu, l'envoi d'une force africaine pour reconquérir le Nord. Dans une lettre ouverte adressée jeudi au SG de l'Onu, Ban Ki Moon, à la faveur de la tenue d'une session ordinaire de l'assemblée onusienne, le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) estime qu'il «est peu probable que ce soit une intervention militaire dans l'Azawad qui induirait le retour à la normalité constitutionnelle et politique à Bamako». El le MNLA d'ajouter : «Le pouvoir, voire les pouvoirs à Bamako s'enfoncent chaque jour et à chaque occasion dans leurs contradictions préjudiciables à la paix et à la stabilité sous- régionale».