La Commission nationale de surveillance des élections locales (Cnisel), que préside Mohamed Seddiki, devrait remettre sous peu au président de la République son rapport détaillé sur les conditions réelles dans lesquelles se sont tenues les élections locales du 29 novembre dernier. Il lui revient, en l'absence des observateurs internationaux, à elle seule d'apprécier si les élections se sont conformées aux critères de transparence telles que prévues par la loi. Certains partis politiques se sont peu ou prou prononcés sur la question. En gros, il en ressort un mécontentement contre le vote des militaires qui se seraient rendus aux urnes en dehors de leurs communes de résidence. Ce vote des corps constitués aurait influé sur les résultats à en croire Louisa Hanoune. Le FLN en serait le principal bénéficiaire. La nouvelle formation politique de Sofiane Djilali, Jil Jadid avait dénoncé, elle aussi «un abus qui porte préjudice à l'institution de l'Armée populaire nationale (ANP)». Quant au FFS, énumérant les irrégularités qui avaient émaillé l'opération électorale, il estimait dans un communiqué diffusé le jour même du scrutin, quelques heures avant la clôture des bureaux de vote que «le plus grave des irrégularités concerne le vote des militaires et des corps constitués». «Contrairement aux engagements pris par les autorités, les militaires n'ont pas voté par procuration dans leur commune d'origine. Ils l'ont fait, massivement et à travers les 48 wilayas, sur leur lieu d'affectation» note le parti d'Aït Ahmed. Le président du RCD, Mohcine Belabbas, a avancé pour la commune de Mohammadia (Alger) le chiffre de 2.500 militaires qui ont voté en faveur des partis proches de l'administration. «Le vote des militaires a bénéficié aux concurrents immédiats des listes du RCD» soutient Mohcine Belabbas. YouTube, le fameux service vidéo du Net s'est mis de la partie en mettant à la disposition des internautes un film donnant à voir un cas de bourrage des urnes dans la commune de Bir D'hab dans la wilaya de Tébessa. La question qu'on peut se poser dès lors est celle de savoir si la Cnisel va donner foi à toutes ces accusations ? Le critère qui est de nature à faire basculer la balance du côté de la thèse de la fraude, doit reposer en toute logique sur le caractère généralisé des faits incriminés. En plus de la dénonciation du vote des corps constitués, d'autres anomalies ont été relevées par plusieurs partis comme l'absence de bulletins de vote de certaines formations dans de nombreuses localités, l'usage de la violence physique à l'intérieur des bureaux de vote par certains candidats proches de l'administration, absence des membres de la Commission de supervision dans certains bureaux de vote. En réalité ces «dépassements» pour reprendre le vocable prisé par les instances officielles pour qualifier les irrégularités, ont été sériés dans le détail par la commission de Mohamed Seddiki. Celle-ci qui suivait à partir de son QG d'Alger les péripéties des joutes électorales avait diffusé au fur et à mesure que se déroulait le scrutin, pas moins de quatre communiqués qui détaillaient les moindres anomalies enregistrées à travers le territoire national. Cependant, il manquait à la Cnisel, un travail de collecte et de synthèse des données globales recueillies par ses démembrements locaux au niveau de l'ensemble des wilayas et des communes. La Cnisel devrait, outre, attendre l'achèvement de la période des recours, fournir des «preuves matérielles» si elle veut faire valider tout dépassement porté à sa connaissance comme fait avéré et incontestable. La Commission nationale de surveillance des élections locales (Cnisel), que préside Mohamed Seddiki, devrait remettre sous peu au président de la République son rapport détaillé sur les conditions réelles dans lesquelles se sont tenues les élections locales du 29 novembre dernier. Il lui revient, en l'absence des observateurs internationaux, à elle seule d'apprécier si les élections se sont conformées aux critères de transparence telles que prévues par la loi. Certains partis politiques se sont peu ou prou prononcés sur la question. En gros, il en ressort un mécontentement contre le vote des militaires qui se seraient rendus aux urnes en dehors de leurs communes de résidence. Ce vote des corps constitués aurait influé sur les résultats à en croire Louisa Hanoune. Le FLN en serait le principal bénéficiaire. La nouvelle formation politique de Sofiane Djilali, Jil Jadid avait dénoncé, elle aussi «un abus qui porte préjudice à l'institution de l'Armée populaire nationale (ANP)». Quant au FFS, énumérant les irrégularités qui avaient émaillé l'opération électorale, il estimait dans un communiqué diffusé le jour même du scrutin, quelques heures avant la clôture des bureaux de vote que «le plus grave des irrégularités concerne le vote des militaires et des corps constitués». «Contrairement aux engagements pris par les autorités, les militaires n'ont pas voté par procuration dans leur commune d'origine. Ils l'ont fait, massivement et à travers les 48 wilayas, sur leur lieu d'affectation» note le parti d'Aït Ahmed. Le président du RCD, Mohcine Belabbas, a avancé pour la commune de Mohammadia (Alger) le chiffre de 2.500 militaires qui ont voté en faveur des partis proches de l'administration. «Le vote des militaires a bénéficié aux concurrents immédiats des listes du RCD» soutient Mohcine Belabbas. YouTube, le fameux service vidéo du Net s'est mis de la partie en mettant à la disposition des internautes un film donnant à voir un cas de bourrage des urnes dans la commune de Bir D'hab dans la wilaya de Tébessa. La question qu'on peut se poser dès lors est celle de savoir si la Cnisel va donner foi à toutes ces accusations ? Le critère qui est de nature à faire basculer la balance du côté de la thèse de la fraude, doit reposer en toute logique sur le caractère généralisé des faits incriminés. En plus de la dénonciation du vote des corps constitués, d'autres anomalies ont été relevées par plusieurs partis comme l'absence de bulletins de vote de certaines formations dans de nombreuses localités, l'usage de la violence physique à l'intérieur des bureaux de vote par certains candidats proches de l'administration, absence des membres de la Commission de supervision dans certains bureaux de vote. En réalité ces «dépassements» pour reprendre le vocable prisé par les instances officielles pour qualifier les irrégularités, ont été sériés dans le détail par la commission de Mohamed Seddiki. Celle-ci qui suivait à partir de son QG d'Alger les péripéties des joutes électorales avait diffusé au fur et à mesure que se déroulait le scrutin, pas moins de quatre communiqués qui détaillaient les moindres anomalies enregistrées à travers le territoire national. Cependant, il manquait à la Cnisel, un travail de collecte et de synthèse des données globales recueillies par ses démembrements locaux au niveau de l'ensemble des wilayas et des communes. La Cnisel devrait, outre, attendre l'achèvement de la période des recours, fournir des «preuves matérielles» si elle veut faire valider tout dépassement porté à sa connaissance comme fait avéré et incontestable.