Décidément rien ne va plus pour Abdelaziz Belkhadem. Le secrétaire général du FLN fait face, en effet, à une terrible pression afin qu'il suive l'exemple du désormais ex-secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, qui a annoncé jeudi dernier sa démission de son poste qu'il occupait depuis 1999. Décidément rien ne va plus pour Abdelaziz Belkhadem. Le secrétaire général du FLN fait face, en effet, à une terrible pression afin qu'il suive l'exemple du désormais ex-secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, qui a annoncé jeudi dernier sa démission de son poste qu'il occupait depuis 1999. Car en plus de ses démêlés avec ses détracteurs du « Mouvement de redressement et d'authenticité » et d'une partie des membres du comité central, le voilà confronté à une nouvelle fronde qui émane du bureau politique cette fois-ci. En effet des membres, et non des moindres, de cette instance exécutive viennent de déclarer leur opposition au secrétaire général. Mieux, ils lui demandent carrément de remettre sa démission lors de la prochaine session du cmité central, prévue les 31, 1er et 2 février prochains. D'ailleurs, et sans doute pour mieux signifier leur détermination à aller jusqu'au bout pour faire aboutir cette demande, ils ont boycotté la réunion du bureau politique qui s'est tenue hier sous la présidence de Belkhadem. Ces nouveaux frondeurs sont des poids lourds au sein du parti puisque ce sont des ministres. Rachid Harraoubia, ministre de l'Enseignement supérieur, Amar Tou, ministre des Transports, Abdelaziz Ziari, ministre de la Santé et Tayeb Louh, ministre du Travail ont donc décidé de passer à l'offensive et de déclarer les hostilités contre Abdelaziz Belkhadem à qui ils demandent de remettre le tablier. En plus de ces ministres d'autres membres du BP n'ont pas assisté à la réunion d'hier. Ce que d'ailleurs reconnaît le communiqué rendu public hier à l'issue du conclave puisque le chargé de la communication et de l'information, Kaca Aïssi, indique que « le BP a tenu une réunion en présence de la majorité de ses membres ». Ces ministres se sont illustrés ces derniers jours en adressant au secrétaire général du vieux parti une lettre dans laquelle ils lui demandent de démissionner de son poste lors de la prochaine session du comité central et ce pour « sauvegarder l'unité des rangs ». Une lettre qui aurait été adressée aussi au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en sa qualité de président d'honneur du parti. Il faut dire que ces ministres ont tout fait pour convaincre Belkhadem de partir, mais en vain. Une réunion a eu lieu entre Belkhadem et ces ministres, jeudi dernier, soit le jour même où Ahmed Ouyahia a annoncé sa démission de son poste de secrétaire général du RND. Mais jusqu'à présent Belkhadem a fait preuve d'une grande inflexibilité en signifiant à ses vis-à-vis qu'il ne démissionnera pas tant qu'il n'a pas été « remercié » par le comité central, seule instance habilitée à le faire. D'ailleurs dans le communiqué rendu public hier par le BP il est dit que « le comité central est la seule instance entre deux congrès à pouvoir prendre des décisions pour ce qui est de affaires générales du parti ». Belkhadem ne veut donc pas entendre parler de l'exemple du désormais ex-secrétaire général du RND comme le lui ont demandé non seulement les quatre ministres, mais aussi tous ses opposants. Comme c'était de nouveau le cas avant-hier lors d'une réunion des redresseurs et des membres du CC où Belkhadem a été condamné lors d'un procès fictif. Belkhadem pourra-t-il résister à cette terrible pression jusqu'à la tenue du comité central le 31 janvier prochain ? Une pression qui ira sans doute croissant dans les prochains jours. Tout semble indiquer que les jours de Belkhadem à la tête du FLN sont désormais comptés, car il y a comme un processus qui s'est enclenché en prévision de la présidentielle de 2014 et dont a déjà fait les frais Ahmed Ouyahia. Car en plus de ses démêlés avec ses détracteurs du « Mouvement de redressement et d'authenticité » et d'une partie des membres du comité central, le voilà confronté à une nouvelle fronde qui émane du bureau politique cette fois-ci. En effet des membres, et non des moindres, de cette instance exécutive viennent de déclarer leur opposition au secrétaire général. Mieux, ils lui demandent carrément de remettre sa démission lors de la prochaine session du cmité central, prévue les 31, 1er et 2 février prochains. D'ailleurs, et sans doute pour mieux signifier leur détermination à aller jusqu'au bout pour faire aboutir cette demande, ils ont boycotté la réunion du bureau politique qui s'est tenue hier sous la présidence de Belkhadem. Ces nouveaux frondeurs sont des poids lourds au sein du parti puisque ce sont des ministres. Rachid Harraoubia, ministre de l'Enseignement supérieur, Amar Tou, ministre des Transports, Abdelaziz Ziari, ministre de la Santé et Tayeb Louh, ministre du Travail ont donc décidé de passer à l'offensive et de déclarer les hostilités contre Abdelaziz Belkhadem à qui ils demandent de remettre le tablier. En plus de ces ministres d'autres membres du BP n'ont pas assisté à la réunion d'hier. Ce que d'ailleurs reconnaît le communiqué rendu public hier à l'issue du conclave puisque le chargé de la communication et de l'information, Kaca Aïssi, indique que « le BP a tenu une réunion en présence de la majorité de ses membres ». Ces ministres se sont illustrés ces derniers jours en adressant au secrétaire général du vieux parti une lettre dans laquelle ils lui demandent de démissionner de son poste lors de la prochaine session du comité central et ce pour « sauvegarder l'unité des rangs ». Une lettre qui aurait été adressée aussi au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en sa qualité de président d'honneur du parti. Il faut dire que ces ministres ont tout fait pour convaincre Belkhadem de partir, mais en vain. Une réunion a eu lieu entre Belkhadem et ces ministres, jeudi dernier, soit le jour même où Ahmed Ouyahia a annoncé sa démission de son poste de secrétaire général du RND. Mais jusqu'à présent Belkhadem a fait preuve d'une grande inflexibilité en signifiant à ses vis-à-vis qu'il ne démissionnera pas tant qu'il n'a pas été « remercié » par le comité central, seule instance habilitée à le faire. D'ailleurs dans le communiqué rendu public hier par le BP il est dit que « le comité central est la seule instance entre deux congrès à pouvoir prendre des décisions pour ce qui est de affaires générales du parti ». Belkhadem ne veut donc pas entendre parler de l'exemple du désormais ex-secrétaire général du RND comme le lui ont demandé non seulement les quatre ministres, mais aussi tous ses opposants. Comme c'était de nouveau le cas avant-hier lors d'une réunion des redresseurs et des membres du CC où Belkhadem a été condamné lors d'un procès fictif. Belkhadem pourra-t-il résister à cette terrible pression jusqu'à la tenue du comité central le 31 janvier prochain ? Une pression qui ira sans doute croissant dans les prochains jours. Tout semble indiquer que les jours de Belkhadem à la tête du FLN sont désormais comptés, car il y a comme un processus qui s'est enclenché en prévision de la présidentielle de 2014 et dont a déjà fait les frais Ahmed Ouyahia.