De plus en plus de violations des droits humains sont enregistrés au Sahara occidental, depuis la décision du Conseil de sécurité de l'Onu de proroger le mandat de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso) sans l'étendre à l'observation des droits de l'homme, a relevé une association marocaine basée à Paris. De plus en plus de violations des droits humains sont enregistrés au Sahara occidental, depuis la décision du Conseil de sécurité de l'Onu de proroger le mandat de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso) sans l'étendre à l'observation des droits de l'homme, a relevé une association marocaine basée à Paris. "Depuis (cette) décision, les derniers événements concernant le conflit du Sahara occidental sont accompagnés d'interventions violentes de la part des forces de l'ordre marocaines faisant plusieurs blessés" parmi les militants sahraouis, a déploré l'Association de défense des droits de l'homme (Asdhom), indiquant que des responsables sahraouis d'associations de défense des droits de l'Homme "ont été intimidés et inquiétés jusque dans leurs domiciles". Une manifestation "sans précédent" de militants sahraouis a eu lieu le 4 mai dernier dans la ville d'El-Ayoun occupée, pour réclamer le droit à un référendum d'autodétermination comme stipulé dans les résolutions onusiennes. En dépit de son caractère pacifique, selon des rapports d'ONG et d'associations des droits de l'homme, elle a été dispersée violemment dans la soirée du 4 mai par les forces de l'ordre marocaines. Selon un responsable local de l'Association marocaine des droits humains, les heurts ont fait un nombre indéterminé de blessés parmi les manifestants sahraouis. Faisant le point de la campagne de parrainage des prisonniers politiques au Maroc, lancée en novembre dernier à Paris, le président de l'Asdhom, Ayad Ahram, a signalé que leur nombre est passé de 172 à 219 candidats au parrainage. "Ce nombre risque malheureusement d'augmenter quand on voit les rapports d'ONG et les informations accompagnées de vidéos qui nous proviennent d'Assa, de Boujdour et surtout d'El-Ayoun", dans les territoires occupés, a-t-il prévenu. Le président de la République arabe sahraouie démocratique, Mohamed Abdelaziz, avait récemment appelé les Nations unies à "intervenir d'urgence pour mettre fin à la politique d'épuration ethnique que mène le gouvernement marocain contre les citoyens sahraouis désarmés dans les zones sahraouies occupées" et "à élargir les prérogatives de la Minurso pour englober le contrôle des droits de l'homme". "Depuis (cette) décision, les derniers événements concernant le conflit du Sahara occidental sont accompagnés d'interventions violentes de la part des forces de l'ordre marocaines faisant plusieurs blessés" parmi les militants sahraouis, a déploré l'Association de défense des droits de l'homme (Asdhom), indiquant que des responsables sahraouis d'associations de défense des droits de l'Homme "ont été intimidés et inquiétés jusque dans leurs domiciles". Une manifestation "sans précédent" de militants sahraouis a eu lieu le 4 mai dernier dans la ville d'El-Ayoun occupée, pour réclamer le droit à un référendum d'autodétermination comme stipulé dans les résolutions onusiennes. En dépit de son caractère pacifique, selon des rapports d'ONG et d'associations des droits de l'homme, elle a été dispersée violemment dans la soirée du 4 mai par les forces de l'ordre marocaines. Selon un responsable local de l'Association marocaine des droits humains, les heurts ont fait un nombre indéterminé de blessés parmi les manifestants sahraouis. Faisant le point de la campagne de parrainage des prisonniers politiques au Maroc, lancée en novembre dernier à Paris, le président de l'Asdhom, Ayad Ahram, a signalé que leur nombre est passé de 172 à 219 candidats au parrainage. "Ce nombre risque malheureusement d'augmenter quand on voit les rapports d'ONG et les informations accompagnées de vidéos qui nous proviennent d'Assa, de Boujdour et surtout d'El-Ayoun", dans les territoires occupés, a-t-il prévenu. Le président de la République arabe sahraouie démocratique, Mohamed Abdelaziz, avait récemment appelé les Nations unies à "intervenir d'urgence pour mettre fin à la politique d'épuration ethnique que mène le gouvernement marocain contre les citoyens sahraouis désarmés dans les zones sahraouies occupées" et "à élargir les prérogatives de la Minurso pour englober le contrôle des droits de l'homme".