Des centaines de travailleurs de trois entreprises de catering implantées à Hassi R'Mel ont entamé, hier, leur sixième jour de grève de la faim. Une action extrême qui a lieu dans une totale indifférence puisque les grévistes, qui se sont installés devant le siège de l'entreprise Sonatrach, n'ont reçu aucun signe de leurs employeurs qui se confinent, au contraire, dans le silence absolu. Des centaines de travailleurs de trois entreprises de catering implantées à Hassi R'Mel ont entamé, hier, leur sixième jour de grève de la faim. Une action extrême qui a lieu dans une totale indifférence puisque les grévistes, qui se sont installés devant le siège de l'entreprise Sonatrach, n'ont reçu aucun signe de leurs employeurs qui se confinent, au contraire, dans le silence absolu. Et dire qu'ils sont pas moins de 1.161 travailleurs à avoir pris part, dès le premier jour, soit mercredi dernier, à cette grève de la faim qui, on s'en doute, met en danger jusqu'à leurs vies, ce d'autant que la hausse de la température risque de compliquer davantage la situation. Hier en tout cas, au sixième jour de cette action de protestation ultime, l'état de santé de grévistes est allée se dégradant. Neuf d'entre eux ont, d'ailleurs, été évacué hier vers l'hôpital à cause de la hausse de la température. Les grévistes ne cessent de dénoncer le silence et l'indifférence tant des employeurs que des autorités locales de la wilaya de Laghouat. Ils dénoncent aussi les intimidations et les pressions qu'ils subissent afin qu'ils mettent fin à leur action. Une action qui semble être leur ultime recours pour amener les entreprises qui les emploient à satisfaire leurs revendications. Car des actions de protestations ont été entreprises dès le mois de mars dernier. Ne parvenant pas à trouver un terrain d'entente avec les employeurs, ils décident alors d'initier une grève le 20 avril, avec leurs employeurs au siège de la daïra de Hassi R'Mel et ce en présence des autorités locales et de l'inspection de travail. Les deux parties signent un procès-verbal qui reconnaît dûment la legitimité de leurs revendications. Un délai d'un mois est alors proposé à leurs employeurs afin de mettre à exécution les termes de l'accord. Leur attente a été vaine. D'où, sans doute, cette grève de la faim, à travers laquelle ils espèrent obtenir gain de cause. Tous les moyens sont alors utilisés par les employeurs pour les amener à mettre fin à leur grève. Dès le deuxième jour de cette action, les employeurs leur adressent des mises en demeure leur enjoignant de reprendre le travail. A défaut ils risquent tout simplement d'être licenciés. Parallèlement à ces « intimidations et menaces » les employeurs ramènent aussi des centaines de travailleurs de Hassi Messaoud pour remplacer les travailleurs grévistes. Mais peine perdue puisque les travailleurs ramenés de Hassi Messaoud ont refusé, sans doute en guise de solidarité, de remplacer les grévistes. Mais que veulent les travailleurs grévistes ? Selon la plateforme de revendications ils demandent l'application de la circulaire du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, relative à une augmentation de 80% de leur salaire, Ils revendiquent aussi la réorganisation du travail selon la formule de 4x4 au lieu de 6x2. Le droit de constituer une section syndicale et l'effet rétroactif de l'augmentation du salaire de base à partir de 2009 font aussi parte des revendications de travailleurs. Et dire qu'ils sont pas moins de 1.161 travailleurs à avoir pris part, dès le premier jour, soit mercredi dernier, à cette grève de la faim qui, on s'en doute, met en danger jusqu'à leurs vies, ce d'autant que la hausse de la température risque de compliquer davantage la situation. Hier en tout cas, au sixième jour de cette action de protestation ultime, l'état de santé de grévistes est allée se dégradant. Neuf d'entre eux ont, d'ailleurs, été évacué hier vers l'hôpital à cause de la hausse de la température. Les grévistes ne cessent de dénoncer le silence et l'indifférence tant des employeurs que des autorités locales de la wilaya de Laghouat. Ils dénoncent aussi les intimidations et les pressions qu'ils subissent afin qu'ils mettent fin à leur action. Une action qui semble être leur ultime recours pour amener les entreprises qui les emploient à satisfaire leurs revendications. Car des actions de protestations ont été entreprises dès le mois de mars dernier. Ne parvenant pas à trouver un terrain d'entente avec les employeurs, ils décident alors d'initier une grève le 20 avril, avec leurs employeurs au siège de la daïra de Hassi R'Mel et ce en présence des autorités locales et de l'inspection de travail. Les deux parties signent un procès-verbal qui reconnaît dûment la legitimité de leurs revendications. Un délai d'un mois est alors proposé à leurs employeurs afin de mettre à exécution les termes de l'accord. Leur attente a été vaine. D'où, sans doute, cette grève de la faim, à travers laquelle ils espèrent obtenir gain de cause. Tous les moyens sont alors utilisés par les employeurs pour les amener à mettre fin à leur grève. Dès le deuxième jour de cette action, les employeurs leur adressent des mises en demeure leur enjoignant de reprendre le travail. A défaut ils risquent tout simplement d'être licenciés. Parallèlement à ces « intimidations et menaces » les employeurs ramènent aussi des centaines de travailleurs de Hassi Messaoud pour remplacer les travailleurs grévistes. Mais peine perdue puisque les travailleurs ramenés de Hassi Messaoud ont refusé, sans doute en guise de solidarité, de remplacer les grévistes. Mais que veulent les travailleurs grévistes ? Selon la plateforme de revendications ils demandent l'application de la circulaire du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, relative à une augmentation de 80% de leur salaire, Ils revendiquent aussi la réorganisation du travail selon la formule de 4x4 au lieu de 6x2. Le droit de constituer une section syndicale et l'effet rétroactif de l'augmentation du salaire de base à partir de 2009 font aussi parte des revendications de travailleurs.