Ghozali Rabéa, présidente de la troupe El Djazaïria, activant à Madrid (Espagne), a littéralement subjugué le public de Sidi Bel-Abbès avec son spectacle alliant danse algérienne et flamenco, sous le rythme envoûtant du raï. Ghozali Rabéa, présidente de la troupe El Djazaïria, activant à Madrid (Espagne), a littéralement subjugué le public de Sidi Bel-Abbès avec son spectacle alliant danse algérienne et flamenco, sous le rythme envoûtant du raï. Cette formation a pris part à la première soirée de la 9e édition du Festival international des danses populaires de Sidi Bel-Abbès. La prestation des danseuses espagnoles qui composent cette troupe a été l'un des moments forts de cette soirée qui s'est prolongée jusqu'à une heure avancée de la nuit. Mme Ghozali, installée depuis 22 ans en Espagne, est également professeur de danse folklorique dans deux écoles espagnoles. "C'est avec l'aide d'une collègue espagnole que j'ai monté cette formation composée entièrement de jeunes danseuses espagnoles en plus de ma fille. Nous travaillons depuis quatre années", explique-t-elle à l'APS. Ce mariage entre la danse algérienne et le flamenco est "tout à fait naturel" et "s'impose de lui-même", ajoute-t-elle, avant de souligner que des similitudes existent entre la danse algérienne et le flamenco. "Il y a un fond culturel commun, celui de la Méditerranée et celui de l'héritage historique et civilisationel arabo-musulmane encore très présent dans de nombreuses régions ibériques", soutient Mme Ghozali, estimant important pour elle de mettre en exergue la culture algérienne et la nécessité de la faire (re)découvrir. "J'aime mon pays et je reste attachée à mes racines et à ma culture. Il est important pour moi de transmettre par la danse des messages de paix, de fraternité et de dialogue avec les autres cultures", ajoute-t-elle. La formation El Djazaïria a sillonné, depuis sa création, toutes les régions d'Espagne. Elle a même présenté un spectacle à Paris. Le succès qu'elle remporte à chaque fois auprès des autochtones et des communautés algérienne et maghrébine, en général, pousse les membres de la troupe à donner le meilleur d'eux-mêmes. Le but étant de captiver le spectateur et lui transmettre toutes les sensations, la finesse, l'élégance des mouvements et la chaleur qu'un tel spectacle véhicule. "C'est notre première participation au festival de Sidi Bel-Abbès. L'année dernière, nous avons été invitées à Tizi-Ouzou", a précisé Mme Ghozali, qui souhaite organiser une tournée à travers tout le pays pour présenter le fruit de ses quatre années de travail : "Une véritable palette de danses algériennes, chaouie, kabyle, algéroise, oranaise entre autres, mariées au flamenco", précise-t-elle. Le spectacle présenté jeudi soir au théâtre de verdure Saïm-Lakhdar a donné un aperçu de ce mariage réussi entre le raï et le flamenco, rapporte l'APS. Le public a fortement ovationné cette prestation. Pour sa prochaine prestation, au titre de cette 9e édition du festival de Sidi Bel-Abbès, la troupe El Djazaïria présentera une autre danse mixte sur les rythmes de la fameuse chanson algéroise Rahla. Le résultat sera sans aucun doute "chavirant". Cette formation a pris part à la première soirée de la 9e édition du Festival international des danses populaires de Sidi Bel-Abbès. La prestation des danseuses espagnoles qui composent cette troupe a été l'un des moments forts de cette soirée qui s'est prolongée jusqu'à une heure avancée de la nuit. Mme Ghozali, installée depuis 22 ans en Espagne, est également professeur de danse folklorique dans deux écoles espagnoles. "C'est avec l'aide d'une collègue espagnole que j'ai monté cette formation composée entièrement de jeunes danseuses espagnoles en plus de ma fille. Nous travaillons depuis quatre années", explique-t-elle à l'APS. Ce mariage entre la danse algérienne et le flamenco est "tout à fait naturel" et "s'impose de lui-même", ajoute-t-elle, avant de souligner que des similitudes existent entre la danse algérienne et le flamenco. "Il y a un fond culturel commun, celui de la Méditerranée et celui de l'héritage historique et civilisationel arabo-musulmane encore très présent dans de nombreuses régions ibériques", soutient Mme Ghozali, estimant important pour elle de mettre en exergue la culture algérienne et la nécessité de la faire (re)découvrir. "J'aime mon pays et je reste attachée à mes racines et à ma culture. Il est important pour moi de transmettre par la danse des messages de paix, de fraternité et de dialogue avec les autres cultures", ajoute-t-elle. La formation El Djazaïria a sillonné, depuis sa création, toutes les régions d'Espagne. Elle a même présenté un spectacle à Paris. Le succès qu'elle remporte à chaque fois auprès des autochtones et des communautés algérienne et maghrébine, en général, pousse les membres de la troupe à donner le meilleur d'eux-mêmes. Le but étant de captiver le spectateur et lui transmettre toutes les sensations, la finesse, l'élégance des mouvements et la chaleur qu'un tel spectacle véhicule. "C'est notre première participation au festival de Sidi Bel-Abbès. L'année dernière, nous avons été invitées à Tizi-Ouzou", a précisé Mme Ghozali, qui souhaite organiser une tournée à travers tout le pays pour présenter le fruit de ses quatre années de travail : "Une véritable palette de danses algériennes, chaouie, kabyle, algéroise, oranaise entre autres, mariées au flamenco", précise-t-elle. Le spectacle présenté jeudi soir au théâtre de verdure Saïm-Lakhdar a donné un aperçu de ce mariage réussi entre le raï et le flamenco, rapporte l'APS. Le public a fortement ovationné cette prestation. Pour sa prochaine prestation, au titre de cette 9e édition du festival de Sidi Bel-Abbès, la troupe El Djazaïria présentera une autre danse mixte sur les rythmes de la fameuse chanson algéroise Rahla. Le résultat sera sans aucun doute "chavirant".