L'Afrique est indignée. Ses dirigeants risquent à tout moment d'être traduits devant la Cour Internationale de justice par des faits liés à l'exercice de leurs fonctions. La CIP, pour le malheur des responsables africains ne s'intéresse qu'à eux, exit les dirigeants des autres pays des autres continents. L'Afrique est indignée. Ses dirigeants risquent à tout moment d'être traduits devant la Cour Internationale de justice par des faits liés à l'exercice de leurs fonctions. La CIP, pour le malheur des responsables africains ne s'intéresse qu'à eux, exit les dirigeants des autres pays des autres continents. Le clash entre l‘Union africaine et la CIP est consommé et il sera sûrement entériné à l‘issue de la session extraordinaire de la Conférence des chefs d‘Etat et de gouvernement de l‘UA, réunis, depuis hier, à Addis-Abeba pour examiner la relation entre l‘UA et la Cour pénale internationale (CPI). L‘ouverture d‘enquêtes à caractère judiciaire par les tribunaux de pays européens à l‘encontre de responsables africains dans le cadre de la pratique dite «compétence universelle», tend à «imposer indûment», une présomption de culpabilité, a indiqué le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui représente le président Bouteflika à ce sommet, lors de son intervention. Le Premier ministre a affirmé que « l‘ouverture d‘enquêtes à caractère judiciaire par les tribunaux de pays européens à l‘encontre de responsables africains dans le cadre de la pratique dite "compétence universelle" tend à imposer indûment une présomption de culpabilité là où la présomption d‘innocence doit prévaloir ». Dans ce contexte, Abdelmalek Sellal dénonce le deux poids, deux mesures qui a cours au sein de cette juridiction internationale en mettant en exergue le fait que les activités de la CPI durant ses onze dernières années d‘existence, ont porté « exclusivement » sur l‘Afrique, alors que, a-t-il souligné, « des situations inacceptables dans d‘autres régions du monde ont été ignorées ». Le représentant du chef de l‘Etat a rappelé que « durant cette phase, il y a eu l‘émission d‘un mandat d‘arrêt contre le président soudanais Omar El Bachir et la mise en accusation du président et du vice-président, démocratiquement élus, du Kenya», soulignant que l‘UA demeure la seule organisation internationale dont le texte fondateur consacre l‘impératif de lutte contre l‘impunité. Le Premier ministre rappelle que l‘UA a, à maintes fois, sollicité "vainement" le Conseil de sécurité des Nations Unies à faire usage de l‘article 16 du statut de la CPI en ce qui concerne les poursuites engagées contre le président du Soudan et le renvoi des affaires concernant le Kenya. Selon lui, « ces positions (de l‘UA) sont justes et justifiées (...), notre unité et notre persévérance dans leur défense leur donnent naturellement un surcroît d‘autorité politique et morale ». Le Premier ministre a relevé que l‘engagement de l‘Afrique à lutter contre l‘impunité se conjugue avec l‘attachement des pays du continent à leur indépendance et à leur souveraineté ainsi qu‘avec l‘exigence de solutions africaines aux problèmes de l‘Afrique pour diriger une "lumière crue" sur la sensibilité et la complexité de la problématique de la relation de l‘Afrique avec la Cour pénale internationale, déplorant que « sur cette problématique se greffe la question des abus avérés, par des juridictions étrangères, de la pratique dite compétence universelle ». Il affirme que l‘Algérie se « réjouit du renforcement continu » de l‘action africaine collective pour promouvoir les principes et les objectifs de l‘Union à travers le continent dans le monde. Pour le représentant du chef de l‘Etat, « ce sommet est une précieuse opportunité pour imprimer, sur les relations internationales, l‘empreinte de nos préoccupations et de nos intérêts légitimes, singulièrement comme en matière de justice et de droit qui sont indissociables du combat que l‘Afrique (...) à travers son histoire pour la dignité de la personne humaine et pour celle de tous les peuples ». De son côté, le Président en exercice de l‘Union africaine (UA), Premier ministre de l‘Ethiopie, Hailemariam Dessalegn, a déclaré lors de son intervention Ià l‘ouverture de la Conférence extraordinaire des chefs d‘Etat et de gouvernement de l‘UA consacrée à l‘examen des relations entre l‘Afrique et la CPI, a affirmé que l‘objectif de l‘Afrique, n‘est pas de mener une "croisade" contre la Cour pénale internationale (CPI) mais de lui lancer un appel "solennel" pour prendre les préoccupations de l‘Afrique au sérieux. Il est à souligner que le Premier ministre est accompagné du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, du ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Madjid Bouguerra, et du ministre de la Communication,Abdelkader Messahel. Les dirigeants africains examineront à huit clos le rapport sur la mise en œuvre de la décision relative à la justice internationale et à la Cour pénale internationale (CPI), adopté tard dans la nuit du vendredi par le Conseil exécutif de l‘UA. Au cœur des discussions des membres du conseil, figurait la relation des pays africains à la CPI et l‘éventuel retrait de certains pays. Une éventualité qui semble s‘éloigner, selon le chef de la diplomatie éthiopienne qui avait annoncé que l‘UA allait demander à l‘ONU l‘ajournement des procédures de la Cour pénale internationale contre les présidents et vice-président kenyans et contre le président soudanais. Par ailleurs Les chefs d‘Etat et de gouvernement de l‘Union africaine (UA), réunis en session extraordinaire à Addis Abeba, ont confirmé samedi l‘ambassadeur algérien Smail Chergui au poste de Commissaire à la paix et à la sécurité de l‘UA. Smail Chergui a été élu vendredi nouveau Commissaire à la paix et à la sécurité de l‘UA. Il a été élu par les membres du Conseil exécutif de l‘UA, réunis en session extraordinaire avec à l‘ordre du jour l‘examen d‘un rapport sur les relations de l‘Afrique avec la Cour pénaleinternationale(CPI). L‘ambassadeur algérien succède à son compatriote Ramtane Lamamra, nommé ministre des Affaires étrangères. Le clash entre l‘Union africaine et la CIP est consommé et il sera sûrement entériné à l‘issue de la session extraordinaire de la Conférence des chefs d‘Etat et de gouvernement de l‘UA, réunis, depuis hier, à Addis-Abeba pour examiner la relation entre l‘UA et la Cour pénale internationale (CPI). L‘ouverture d‘enquêtes à caractère judiciaire par les tribunaux de pays européens à l‘encontre de responsables africains dans le cadre de la pratique dite «compétence universelle», tend à «imposer indûment», une présomption de culpabilité, a indiqué le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui représente le président Bouteflika à ce sommet, lors de son intervention. Le Premier ministre a affirmé que « l‘ouverture d‘enquêtes à caractère judiciaire par les tribunaux de pays européens à l‘encontre de responsables africains dans le cadre de la pratique dite "compétence universelle" tend à imposer indûment une présomption de culpabilité là où la présomption d‘innocence doit prévaloir ». Dans ce contexte, Abdelmalek Sellal dénonce le deux poids, deux mesures qui a cours au sein de cette juridiction internationale en mettant en exergue le fait que les activités de la CPI durant ses onze dernières années d‘existence, ont porté « exclusivement » sur l‘Afrique, alors que, a-t-il souligné, « des situations inacceptables dans d‘autres régions du monde ont été ignorées ». Le représentant du chef de l‘Etat a rappelé que « durant cette phase, il y a eu l‘émission d‘un mandat d‘arrêt contre le président soudanais Omar El Bachir et la mise en accusation du président et du vice-président, démocratiquement élus, du Kenya», soulignant que l‘UA demeure la seule organisation internationale dont le texte fondateur consacre l‘impératif de lutte contre l‘impunité. Le Premier ministre rappelle que l‘UA a, à maintes fois, sollicité "vainement" le Conseil de sécurité des Nations Unies à faire usage de l‘article 16 du statut de la CPI en ce qui concerne les poursuites engagées contre le président du Soudan et le renvoi des affaires concernant le Kenya. Selon lui, « ces positions (de l‘UA) sont justes et justifiées (...), notre unité et notre persévérance dans leur défense leur donnent naturellement un surcroît d‘autorité politique et morale ». Le Premier ministre a relevé que l‘engagement de l‘Afrique à lutter contre l‘impunité se conjugue avec l‘attachement des pays du continent à leur indépendance et à leur souveraineté ainsi qu‘avec l‘exigence de solutions africaines aux problèmes de l‘Afrique pour diriger une "lumière crue" sur la sensibilité et la complexité de la problématique de la relation de l‘Afrique avec la Cour pénale internationale, déplorant que « sur cette problématique se greffe la question des abus avérés, par des juridictions étrangères, de la pratique dite compétence universelle ». Il affirme que l‘Algérie se « réjouit du renforcement continu » de l‘action africaine collective pour promouvoir les principes et les objectifs de l‘Union à travers le continent dans le monde. Pour le représentant du chef de l‘Etat, « ce sommet est une précieuse opportunité pour imprimer, sur les relations internationales, l‘empreinte de nos préoccupations et de nos intérêts légitimes, singulièrement comme en matière de justice et de droit qui sont indissociables du combat que l‘Afrique (...) à travers son histoire pour la dignité de la personne humaine et pour celle de tous les peuples ». De son côté, le Président en exercice de l‘Union africaine (UA), Premier ministre de l‘Ethiopie, Hailemariam Dessalegn, a déclaré lors de son intervention Ià l‘ouverture de la Conférence extraordinaire des chefs d‘Etat et de gouvernement de l‘UA consacrée à l‘examen des relations entre l‘Afrique et la CPI, a affirmé que l‘objectif de l‘Afrique, n‘est pas de mener une "croisade" contre la Cour pénale internationale (CPI) mais de lui lancer un appel "solennel" pour prendre les préoccupations de l‘Afrique au sérieux. Il est à souligner que le Premier ministre est accompagné du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, du ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Madjid Bouguerra, et du ministre de la Communication,Abdelkader Messahel. Les dirigeants africains examineront à huit clos le rapport sur la mise en œuvre de la décision relative à la justice internationale et à la Cour pénale internationale (CPI), adopté tard dans la nuit du vendredi par le Conseil exécutif de l‘UA. Au cœur des discussions des membres du conseil, figurait la relation des pays africains à la CPI et l‘éventuel retrait de certains pays. Une éventualité qui semble s‘éloigner, selon le chef de la diplomatie éthiopienne qui avait annoncé que l‘UA allait demander à l‘ONU l‘ajournement des procédures de la Cour pénale internationale contre les présidents et vice-président kenyans et contre le président soudanais. Par ailleurs Les chefs d‘Etat et de gouvernement de l‘Union africaine (UA), réunis en session extraordinaire à Addis Abeba, ont confirmé samedi l‘ambassadeur algérien Smail Chergui au poste de Commissaire à la paix et à la sécurité de l‘UA. Smail Chergui a été élu vendredi nouveau Commissaire à la paix et à la sécurité de l‘UA. Il a été élu par les membres du Conseil exécutif de l‘UA, réunis en session extraordinaire avec à l‘ordre du jour l‘examen d‘un rapport sur les relations de l‘Afrique avec la Cour pénaleinternationale(CPI). L‘ambassadeur algérien succède à son compatriote Ramtane Lamamra, nommé ministre des Affaires étrangères.