Les débats sur le projet de loi de finances 2014, qui ont pris fin dans l'après-midi d'hier avec l'intervention des chefs des six groupes parlementaires, se sont certes focalisés sur les dispositions du texte en question, mais cela n'a pas empêché nombre de députés d'évoquer les problèmes de leurs wilayas. Les débats sur le projet de loi de finances 2014, qui ont pris fin dans l'après-midi d'hier avec l'intervention des chefs des six groupes parlementaires, se sont certes focalisés sur les dispositions du texte en question, mais cela n'a pas empêché nombre de députés d'évoquer les problèmes de leurs wilayas. « Où en est la réalisation d'un CHU à Béjaïa ? » s'est interrogé la députée RND de cette wilaya, Yagli Yakhef, hier, lors de son intervention. Cette députée, qui a surtout axé son intervention sur les questions de développement de cette wilaya, a aussi évoqué la question des sièges de certaines administrativement publiques en demandant à ce qu'ils soient groupés en vue de faciliter la tâche aux citoyens. Un député de Naâma a mis en exergue les problèmes de santé, notamment l'absence d'infrastructures et de médecins spécialistes. D'autres députés, notamment, lors des précédentes séances plénière, ont, eux aussi, mis en exergue les questions liées au développement local. Il faut dire que c'est une tradition chez les députés que d'évoquer ces questions surtout si les séances plénières sont diffusées en direct par la Télévision nationale. Cela dit les députés y sont allés chacun de sa vision, s'agissant des questions économiques. « Il faut aider les PME » s'est exclamé Mohamed Djemai, député FLN et vice-président de l'APN ajoutant que le gouvernement doit prendre l'exemple de certains pays développés. L'intervenant a, par la suite, abordé la question de la sous-traitance en prévision de la réalisation de l'usine Renault de Oued Tlélat, à Oran et a plaidé pour la promotion des entreprises algériennes. Mohamed Djemai a, enfin, mis en garde contre la dichotomie entre le secteur public et privé en matière d'accès aux crédits bancaires, non sans avoir fait cas de l'aisance financière du pays qui est, selon ses dires, « une véritable opportunité ». Le chef du groupe parlementaire du TAJ, Mohamed Kamal Abazi a, quant à lui, salué vivement la création d'un ministère chargé de l'Amélioration des prestations du service public. Lors du dernier remaniement ministériel, Mohamed El Ghazi, a été en effet nommé ministre auprès du Premier ministre de la Réforme du service public. Pour Abazi « cela est susceptible d'améliorer le rendement et le professionnalisme de l'administration publique ». Des députés du FLN n'ont pas raté l'occasion pour répondre à certains de leurs collègues de l'opposition qui ont estimé que le projet de loi de finances 2014 a comme soubassement l'élection présidentielle de 2014. Ces députés FLN ont trouvé cela « tout à fait ordinaire ». Il est à noter que les députés du vieux parti comptent présenter pas moins de 62 amendements au projet en question. L'officialisation de tamazight a été de nouveau réclamé par quelques députés. Le ministre des Finances, Karim Djoudi, a brillé hier encore par son absence alors que certains de ses collègues du gouvernement ont fait acte de présence. Mais le ministre des Finances sera certainement présent dimanche prochain puisqu'il est prévu qu'il réponde aux interrogations des députés. Il en sera de même pour quelques ministres. Le projet sera ensuite, de nouveau, au menu de la commission des finances de l'APN et il sera question d'introduire les amendements au texte avant que ce dernier ne soit soumis à l'approbation des députés le 12 novembre prochain. « Où en est la réalisation d'un CHU à Béjaïa ? » s'est interrogé la députée RND de cette wilaya, Yagli Yakhef, hier, lors de son intervention. Cette députée, qui a surtout axé son intervention sur les questions de développement de cette wilaya, a aussi évoqué la question des sièges de certaines administrativement publiques en demandant à ce qu'ils soient groupés en vue de faciliter la tâche aux citoyens. Un député de Naâma a mis en exergue les problèmes de santé, notamment l'absence d'infrastructures et de médecins spécialistes. D'autres députés, notamment, lors des précédentes séances plénière, ont, eux aussi, mis en exergue les questions liées au développement local. Il faut dire que c'est une tradition chez les députés que d'évoquer ces questions surtout si les séances plénières sont diffusées en direct par la Télévision nationale. Cela dit les députés y sont allés chacun de sa vision, s'agissant des questions économiques. « Il faut aider les PME » s'est exclamé Mohamed Djemai, député FLN et vice-président de l'APN ajoutant que le gouvernement doit prendre l'exemple de certains pays développés. L'intervenant a, par la suite, abordé la question de la sous-traitance en prévision de la réalisation de l'usine Renault de Oued Tlélat, à Oran et a plaidé pour la promotion des entreprises algériennes. Mohamed Djemai a, enfin, mis en garde contre la dichotomie entre le secteur public et privé en matière d'accès aux crédits bancaires, non sans avoir fait cas de l'aisance financière du pays qui est, selon ses dires, « une véritable opportunité ». Le chef du groupe parlementaire du TAJ, Mohamed Kamal Abazi a, quant à lui, salué vivement la création d'un ministère chargé de l'Amélioration des prestations du service public. Lors du dernier remaniement ministériel, Mohamed El Ghazi, a été en effet nommé ministre auprès du Premier ministre de la Réforme du service public. Pour Abazi « cela est susceptible d'améliorer le rendement et le professionnalisme de l'administration publique ». Des députés du FLN n'ont pas raté l'occasion pour répondre à certains de leurs collègues de l'opposition qui ont estimé que le projet de loi de finances 2014 a comme soubassement l'élection présidentielle de 2014. Ces députés FLN ont trouvé cela « tout à fait ordinaire ». Il est à noter que les députés du vieux parti comptent présenter pas moins de 62 amendements au projet en question. L'officialisation de tamazight a été de nouveau réclamé par quelques députés. Le ministre des Finances, Karim Djoudi, a brillé hier encore par son absence alors que certains de ses collègues du gouvernement ont fait acte de présence. Mais le ministre des Finances sera certainement présent dimanche prochain puisqu'il est prévu qu'il réponde aux interrogations des députés. Il en sera de même pour quelques ministres. Le projet sera ensuite, de nouveau, au menu de la commission des finances de l'APN et il sera question d'introduire les amendements au texte avant que ce dernier ne soit soumis à l'approbation des députés le 12 novembre prochain.