La grève illimitée des chauffeurs de bus et receveurs relevant de l'Etablissement de transport urbain et suburbain d'Alger (Etusa), entamée depuis lundi, est jugée "illégale" par la direction générale de l'entreprise au moment où les grévistes persistent à protester pour le quatrième jour. "Cette grève est illégale. Toutes les revendications des grévistes pour l'application de la convention collective de 1997 ont été satisfaites en octobre de l'année 2012. Il n'est plus possible de tolérer ce genre de débrayages inopinés qui causent des désagréments aux usagers des transports et des pertes à l'entreprise", a déclaré le Dg de l'Etusa, Yacine Krim, joint au téléphone par l'APS. La grève illimitée des chauffeurs de bus et receveurs relevant de l'Etablissement de transport urbain et suburbain d'Alger (Etusa), entamée depuis lundi, est jugée "illégale" par la direction générale de l'entreprise au moment où les grévistes persistent à protester pour le quatrième jour. "Cette grève est illégale. Toutes les revendications des grévistes pour l'application de la convention collective de 1997 ont été satisfaites en octobre de l'année 2012. Il n'est plus possible de tolérer ce genre de débrayages inopinés qui causent des désagréments aux usagers des transports et des pertes à l'entreprise", a déclaré le Dg de l'Etusa, Yacine Krim, joint au téléphone par l'APS. Pour lui, les travailleurs en grève "réclament l'abrogation de l'article 87 bis de la loi 90-11 relative aux relations de travail" selon lequel, a-t-il rappelé, le salaire national minimum garanti (Snmg) doit englober le salaire de base, les primes et les indemnités quelle que soit leur nature, à l'exception des indemnités versées pour payer les dépenses assumées par le travailleur. "L'article 101 de la convention collective stipule que le salaire de base des travailleurs ne doit pas être inférieur au Snmg qui est de 18.000 DA", a-t-il encore rappelé, précisant que l'abrogation de l'article 87 bis du code de travail, "ne relevait pas de ses prérogatives mais de celles du gouvernement" et concernait d'autres secteurs rapporte l'APS. M. Krim a assuré que les articles de la convention collective de 1997 sont appliqués et qu'"il était du devoir de l'Etusa d'appliquer et de respecter les lois en vigueur", appelant les grévistes à "assumer leur responsabilité". A propos de la décision, en octobre dernier, du gèl de la section syndicale de l'entreprise affiliée à l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), imputée par les grévistes à la direction générale de l'Etusa, M. Krim a indiqué que cette décision "relevait des instances syndicales et pas des prorogatives de l'entreprise". Des représentants du bureau syndical dissout, contactés par l'APS, ont affirmé leur détermination à poursuivre le débrayage et plaidé, par ailleurs, pour le rétablissement du bureau pour "faciliter le dialogue". Pour lui, les travailleurs en grève "réclament l'abrogation de l'article 87 bis de la loi 90-11 relative aux relations de travail" selon lequel, a-t-il rappelé, le salaire national minimum garanti (Snmg) doit englober le salaire de base, les primes et les indemnités quelle que soit leur nature, à l'exception des indemnités versées pour payer les dépenses assumées par le travailleur. "L'article 101 de la convention collective stipule que le salaire de base des travailleurs ne doit pas être inférieur au Snmg qui est de 18.000 DA", a-t-il encore rappelé, précisant que l'abrogation de l'article 87 bis du code de travail, "ne relevait pas de ses prérogatives mais de celles du gouvernement" et concernait d'autres secteurs rapporte l'APS. M. Krim a assuré que les articles de la convention collective de 1997 sont appliqués et qu'"il était du devoir de l'Etusa d'appliquer et de respecter les lois en vigueur", appelant les grévistes à "assumer leur responsabilité". A propos de la décision, en octobre dernier, du gèl de la section syndicale de l'entreprise affiliée à l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), imputée par les grévistes à la direction générale de l'Etusa, M. Krim a indiqué que cette décision "relevait des instances syndicales et pas des prorogatives de l'entreprise". Des représentants du bureau syndical dissout, contactés par l'APS, ont affirmé leur détermination à poursuivre le débrayage et plaidé, par ailleurs, pour le rétablissement du bureau pour "faciliter le dialogue".