Les communes déshéritées de la wilaya d'Alger vivent la crise de logement dans le drame. Les incidents qui ont émaillé hier les localités de Baraki et de Cherarba suite à des inondations de pluies à l'intérieur de chalets ont mis le feu aux poudres avec des émeutes et des contestations violentes. Les communes déshéritées de la wilaya d'Alger vivent la crise de logement dans le drame. Les incidents qui ont émaillé hier les localités de Baraki et de Cherarba suite à des inondations de pluies à l'intérieur de chalets ont mis le feu aux poudres avec des émeutes et des contestations violentes. Mauvaise nouvelle pour les habitants de ces cités de «fortune» : le wali d'Alger a regretté hier « qu'aucune liste de bénéficiaires de logements dans la capitale n'était encore prête» indiquant que «les commissions d'étude des dossiers continuent de travailler». Le wali d'Alger qui avait promis de reloger à partir du 20 décembre les habitants des bidonvilles «Diar el Baraka» et "Haouch Bega" de Baraki a reconsidéré sa décision en déclarant «qu'il n'y a aucun logement à distribuer pour le moment» en appelant «les gens à s'exprimer dans le calme». Pour leur part, les habitants de Baraki et sa périphérie ceinturée de chalets "inhabitables" ne sont pas prêts d'abandonner leurs revendications, affirmant qu'ils continueront leurs actions jusqu'à obtenir des logements décents. Il faut rappeler que d'autres communes déshéritées ont observé les mêmes incidents du côté des Eucalyptus et à El Harrach qui ont interpellé les autorités sur leur relogement. Mais selon les services de la wilaya d'Alger, les quotas disponibles pour résorber l'habitat précaire ne dépassent pas les 35.000 logements inscrits à la réalisation en 2008, dont 20.000 unités sont fin prêtes à la distribution. La demande de relogements estimée à plus de 50.000 ne sera satisfaite que pour le prochain programme de 2014. Le directeur du logement de la wilaya d'Alger, Smail Mohamed, avait indiqué il y a quelques mois que « 34.103 logements sociaux ont été distribués depuis 1999 ». Pour une population qui grossit les bidonvilles algérois dont une bonne partie a été éradiquée, le relogement de 45.950 familles qui vivaient dans des centres de transit ont été relogées entre 1999 et 2009. Mais ce qui est certain, c'est que les futures assiettes disponibles pour le relogement seront implantées notamment dans les communes de banlieue Est d'Alger comme Ouled Chebel et Birtouta. Abdelkader Zoukh indique que ces logements ne seront affectés qu'après la réception des différents équipements publics nécessaires (écoles, marchés,...), dont certains sont à créer. Mauvaise nouvelle pour les habitants de ces cités de «fortune» : le wali d'Alger a regretté hier « qu'aucune liste de bénéficiaires de logements dans la capitale n'était encore prête» indiquant que «les commissions d'étude des dossiers continuent de travailler». Le wali d'Alger qui avait promis de reloger à partir du 20 décembre les habitants des bidonvilles «Diar el Baraka» et "Haouch Bega" de Baraki a reconsidéré sa décision en déclarant «qu'il n'y a aucun logement à distribuer pour le moment» en appelant «les gens à s'exprimer dans le calme». Pour leur part, les habitants de Baraki et sa périphérie ceinturée de chalets "inhabitables" ne sont pas prêts d'abandonner leurs revendications, affirmant qu'ils continueront leurs actions jusqu'à obtenir des logements décents. Il faut rappeler que d'autres communes déshéritées ont observé les mêmes incidents du côté des Eucalyptus et à El Harrach qui ont interpellé les autorités sur leur relogement. Mais selon les services de la wilaya d'Alger, les quotas disponibles pour résorber l'habitat précaire ne dépassent pas les 35.000 logements inscrits à la réalisation en 2008, dont 20.000 unités sont fin prêtes à la distribution. La demande de relogements estimée à plus de 50.000 ne sera satisfaite que pour le prochain programme de 2014. Le directeur du logement de la wilaya d'Alger, Smail Mohamed, avait indiqué il y a quelques mois que « 34.103 logements sociaux ont été distribués depuis 1999 ». Pour une population qui grossit les bidonvilles algérois dont une bonne partie a été éradiquée, le relogement de 45.950 familles qui vivaient dans des centres de transit ont été relogées entre 1999 et 2009. Mais ce qui est certain, c'est que les futures assiettes disponibles pour le relogement seront implantées notamment dans les communes de banlieue Est d'Alger comme Ouled Chebel et Birtouta. Abdelkader Zoukh indique que ces logements ne seront affectés qu'après la réception des différents équipements publics nécessaires (écoles, marchés,...), dont certains sont à créer.