Dans la commune de Raïs- Hamidou, une commission de l'assemblée populaire de wilaya a déploré la surcharge des classes dans les lycées et CEM où le nombre des élèves dans certains établissements représente le triple des capacités réelles de ces infrastructures. Dans la commune de Raïs- Hamidou, une commission de l'assemblée populaire de wilaya a déploré la surcharge des classes dans les lycées et CEM où le nombre des élèves dans certains établissements représente le triple des capacités réelles de ces infrastructures. En prévision d'une conférence sur le secteur de l'éducation à Alger et en tournée d'inspection des écoles de la wilaya, une délégation d'élus, conduite par le président de la commission de l'éducation de l'APW, Mohamed Tahar Dilmi, a noté, lors de sa dernière sortie la semaine dernière, un problème de surcharge au lycée Ibn Khaldoun (Ex-Miramar) et au CEM Hamza Ben Abd El Mottalib de Raïs-Hamidou. Seul au niveau de la commune de Raïs- Hamidou, le lycée Ibn Khaldoun accueille 1.823 élèves avec une moyenne de 45 à 48 élèves par classe, alors que ses capacités réelles sont de 600 élèves, a indiqué le directeur de l'établissement en recevant les membres de l'APW. La visite de la délégation à ce lycée datant de l'époque coloniale a coïncidé avec la cérémonie de remise des bulletins du premier trimestre de l'année scolaire, qui a réuni les enseignants, les élèves et leurs parents, a indiqué l'APS. "Le lycée est dans un état d'abandon total. Un directeur y est nommé tous les deux ans. Il faut enquêter sur cette instabilité qui porte préjudice à la bonne marche de l'établissement", se sont accordés à dire les enseignants, ajoutant qu'à la fin des années 1980, Ibn Khaldoun tournait avec trois surveillants généraux pour 600 élèves. Aujourd'hui, avec plus de 1.800 scolarisés, il n'y a aucun surveillant général en fonction. Précisant que leur nomination relève des prérogatives de la Direction de l'éducation d'Alger Ouest, le directeur du lycée a confirmé l'absence des trois surveillants généraux. Les parents des élèves ont surtout soulevé le problème de l'insécurité au sein du lycée, un climat entretenu par des intrus qui accèdent facilement à l'établissement, a souligné l'APS, ajoutant qu'ils ont également demandé à ce que la cantine du lycée soit ouverte dans les meilleurs délais possibles, les travaux de réalisation étant achevés. Comme le lycée Ibn Khaldoun, le CEM Hamza-Ben Abd El Mottalib est le seul au niveau de la commune de Raïs-Hamidou et à la différence du lycée, le CEM porte les stigmates de la surcharge des élèves, notamment au niveau des escaliers. D'une capacité de 650 élèves, cet établissement accueille 1.127 collégiens avec parfois 45 élèves par classe, selon le directeur. Il fonctionne également avec le double de sa capacité réelle et souffre d'un manque de personnel, selon le même responsable. A ce jour, sur les quatre postes de surveillants, seulement deux sont pourvus, ont indiqué à l'APS les enseignants qui ont fait part à la délégation de l'APW de la gymnastique à laquelle ils se donnent quotidiennement afin de faire bénéficier leurs élèves des séances de sport dans la cour de l'école et des cours en laboratoire. Djamel Bellemou, président de l'APC de Raïs-Hamidou, a indiqué, à l'APS, qu'un nouveau CEM sera réalisé dans le quartier Sidi Lekbir et que le projet est en phase d'installation de l'entreprise sur le chantier. En prévision d'une conférence sur le secteur de l'éducation à Alger et en tournée d'inspection des écoles de la wilaya, une délégation d'élus, conduite par le président de la commission de l'éducation de l'APW, Mohamed Tahar Dilmi, a noté, lors de sa dernière sortie la semaine dernière, un problème de surcharge au lycée Ibn Khaldoun (Ex-Miramar) et au CEM Hamza Ben Abd El Mottalib de Raïs-Hamidou. Seul au niveau de la commune de Raïs- Hamidou, le lycée Ibn Khaldoun accueille 1.823 élèves avec une moyenne de 45 à 48 élèves par classe, alors que ses capacités réelles sont de 600 élèves, a indiqué le directeur de l'établissement en recevant les membres de l'APW. La visite de la délégation à ce lycée datant de l'époque coloniale a coïncidé avec la cérémonie de remise des bulletins du premier trimestre de l'année scolaire, qui a réuni les enseignants, les élèves et leurs parents, a indiqué l'APS. "Le lycée est dans un état d'abandon total. Un directeur y est nommé tous les deux ans. Il faut enquêter sur cette instabilité qui porte préjudice à la bonne marche de l'établissement", se sont accordés à dire les enseignants, ajoutant qu'à la fin des années 1980, Ibn Khaldoun tournait avec trois surveillants généraux pour 600 élèves. Aujourd'hui, avec plus de 1.800 scolarisés, il n'y a aucun surveillant général en fonction. Précisant que leur nomination relève des prérogatives de la Direction de l'éducation d'Alger Ouest, le directeur du lycée a confirmé l'absence des trois surveillants généraux. Les parents des élèves ont surtout soulevé le problème de l'insécurité au sein du lycée, un climat entretenu par des intrus qui accèdent facilement à l'établissement, a souligné l'APS, ajoutant qu'ils ont également demandé à ce que la cantine du lycée soit ouverte dans les meilleurs délais possibles, les travaux de réalisation étant achevés. Comme le lycée Ibn Khaldoun, le CEM Hamza-Ben Abd El Mottalib est le seul au niveau de la commune de Raïs-Hamidou et à la différence du lycée, le CEM porte les stigmates de la surcharge des élèves, notamment au niveau des escaliers. D'une capacité de 650 élèves, cet établissement accueille 1.127 collégiens avec parfois 45 élèves par classe, selon le directeur. Il fonctionne également avec le double de sa capacité réelle et souffre d'un manque de personnel, selon le même responsable. A ce jour, sur les quatre postes de surveillants, seulement deux sont pourvus, ont indiqué à l'APS les enseignants qui ont fait part à la délégation de l'APW de la gymnastique à laquelle ils se donnent quotidiennement afin de faire bénéficier leurs élèves des séances de sport dans la cour de l'école et des cours en laboratoire. Djamel Bellemou, président de l'APC de Raïs-Hamidou, a indiqué, à l'APS, qu'un nouveau CEM sera réalisé dans le quartier Sidi Lekbir et que le projet est en phase d'installation de l'entreprise sur le chantier.