L'opposition part en rangs dispersés pour l'élection présidentielle. Si quelques uns ont décidé de se porter candidats, d'autres à l'instar du RCD et du MSP vont carrément boycotter les urnes. Pour eux, il n'existe pas de garanties pour une élection libre et transparente. L'opposition part en rangs dispersés pour l'élection présidentielle. Si quelques uns ont décidé de se porter candidats, d'autres à l'instar du RCD et du MSP vont carrément boycotter les urnes. Pour eux, il n'existe pas de garanties pour une élection libre et transparente. Des mots qui rappellent insidieusement le contexte de 2004 et 2009. Après avoir fédéré une sorte d'union, les partis opposants parmi les poids lourds se rétractent autour d'une élection qu'ils considèrent « fermée » et qui se joue déjà en faveur d'un seul candidat. Dans les faits, ils n'ont pas obtenu les assurances du pouvoir pour une élection ouverte avec des garanties de transparence sur sa supervision. Les deux partis qui se sont déjà exprimés sur ces questions ne ménagent pas en critiques les officiels autour du scrutin. Ils ont donc constaté qu'après avoir demandé, il y a quelques mois, le report de la révision de la Constitution et l'installation d'une commission indépendante pour l'organisation des élections, les animateurs de l'opposition n'ont pas hésité à appeler à un changement de gouvernement. Deux revendications qu'ils n'ont pas réussi à obtenir. De plus, les partis qui boycottent l'élection d'avril prochain se sentent floués par « l'absence d'égalités de chances » des candidats qui désirent se présenter au scrutin. Plus loin encore, les partis du boycott estiment que garder les deux ministres actuels en l'occurrence Tayeb Louh à la Justice et Tayeb Belaïz à l'Intérieur, est une manœuvre pour verrouiller la prochaine joute électorale. Pour sa part, le FFS tente à la surprise de certains de ses militants de l'ornière des élections en proposant une « solution politique négociée avec le pouvoir ». Selon ces arguments, le FFS n'est pas intéressé par la participation aux joutes d'avril 2014, ni même par un boycott mais de proposer une sortie de crise qu'il estime finale et qui éviterait le pire au pays. Un scénario qui met probablement le plus vieux parti de l'opposition dans une sorte de duel avec les tenants du pouvoir en place, mais l'inconvénient pour les observateurs avisés, c'est que même cette option ne plaide pas pour une avancée démocratique et paraît même contraire à l'éthique dont s'est forgé le parti depuis sa naissance. Du reste la position des les partis qui ont choisi l'option du boycott, n'est pas dénuée d'arrière-pensées politiques. Ces derniers qui ont pendant des mois claironné que seule la participation avec un candidat de consensus à la prochaine élection présidentielle est rentable sur le plan politique, ont décidé de faire une volte-face suite aux derniers évènements. Certains considèrent que ceux qui ne se présentent pas à l'élection gagneraient en crédibilité vu ce qu'ils qualifient de « sombres perspectives ». Mais face à cet alarmisme cultivé comme une stratégie payante pour le mouvement de l'opposition, il y a ceux qui continuent à croire à une ouverture sans pression, ni au scénario « catastrophiste » que veulent tenir certains comme argument massue. Les candidats à la présidentielle appartenant à la mouvance démocratique se disent que « les chances sont réelles pour se mesurer aux grosses cylindrées ». Ils se donnent ainsi l'illusion d'être de vrais battants sur la scène politique et se mettent dans la posture de « présidentiables ». Des mots qui rappellent insidieusement le contexte de 2004 et 2009. Après avoir fédéré une sorte d'union, les partis opposants parmi les poids lourds se rétractent autour d'une élection qu'ils considèrent « fermée » et qui se joue déjà en faveur d'un seul candidat. Dans les faits, ils n'ont pas obtenu les assurances du pouvoir pour une élection ouverte avec des garanties de transparence sur sa supervision. Les deux partis qui se sont déjà exprimés sur ces questions ne ménagent pas en critiques les officiels autour du scrutin. Ils ont donc constaté qu'après avoir demandé, il y a quelques mois, le report de la révision de la Constitution et l'installation d'une commission indépendante pour l'organisation des élections, les animateurs de l'opposition n'ont pas hésité à appeler à un changement de gouvernement. Deux revendications qu'ils n'ont pas réussi à obtenir. De plus, les partis qui boycottent l'élection d'avril prochain se sentent floués par « l'absence d'égalités de chances » des candidats qui désirent se présenter au scrutin. Plus loin encore, les partis du boycott estiment que garder les deux ministres actuels en l'occurrence Tayeb Louh à la Justice et Tayeb Belaïz à l'Intérieur, est une manœuvre pour verrouiller la prochaine joute électorale. Pour sa part, le FFS tente à la surprise de certains de ses militants de l'ornière des élections en proposant une « solution politique négociée avec le pouvoir ». Selon ces arguments, le FFS n'est pas intéressé par la participation aux joutes d'avril 2014, ni même par un boycott mais de proposer une sortie de crise qu'il estime finale et qui éviterait le pire au pays. Un scénario qui met probablement le plus vieux parti de l'opposition dans une sorte de duel avec les tenants du pouvoir en place, mais l'inconvénient pour les observateurs avisés, c'est que même cette option ne plaide pas pour une avancée démocratique et paraît même contraire à l'éthique dont s'est forgé le parti depuis sa naissance. Du reste la position des les partis qui ont choisi l'option du boycott, n'est pas dénuée d'arrière-pensées politiques. Ces derniers qui ont pendant des mois claironné que seule la participation avec un candidat de consensus à la prochaine élection présidentielle est rentable sur le plan politique, ont décidé de faire une volte-face suite aux derniers évènements. Certains considèrent que ceux qui ne se présentent pas à l'élection gagneraient en crédibilité vu ce qu'ils qualifient de « sombres perspectives ». Mais face à cet alarmisme cultivé comme une stratégie payante pour le mouvement de l'opposition, il y a ceux qui continuent à croire à une ouverture sans pression, ni au scénario « catastrophiste » que veulent tenir certains comme argument massue. Les candidats à la présidentielle appartenant à la mouvance démocratique se disent que « les chances sont réelles pour se mesurer aux grosses cylindrées ». Ils se donnent ainsi l'illusion d'être de vrais battants sur la scène politique et se mettent dans la posture de « présidentiables ».