Il était grand temps. Les syndicats de l'Education nationale et le ministère de tutelle reprennent langue. La voix de la sagesse a fini par l'emporter. Les pouvoirs publics ont cédé sur certains "détails" et pas sur d'autres. Ce qui risque d'annihiler les efforts pour ramener le calme dans le corps des enseignants et autres travailleurs du secteur. Il était grand temps. Les syndicats de l'Education nationale et le ministère de tutelle reprennent langue. La voix de la sagesse a fini par l'emporter. Les pouvoirs publics ont cédé sur certains "détails" et pas sur d'autres. Ce qui risque d'annihiler les efforts pour ramener le calme dans le corps des enseignants et autres travailleurs du secteur. Rien n'est encore joué ! Et pour cause, Baba Ahmed a déclaré que la grève est "un mouvement politisé à cause de la conjoncture actuelle". Les élèves reprendraient dans les tous prochains jours le chemin de l'école. La grève observée par les enseignants et les travailleurs de l'Education nationale depuis plus de deux semaines tirerait à sa fin. La voix de la sagesse a-t-elle fini par l'emporter ? Le ministre de l'Education nationale, Abdelatif Baba Ahmed, a annoncé, hier, au cours de son passage à la Chaîne III de la Radio nationale, la reprise du dialogue avec les syndicats du secteur pour dégeler la situation du secteur. Les revendications formulées par les syndicats à savoir notamment l'actualisation des indemnités dans les régions du Sud et des Hauts- Plateaux et la révision du statut particulier des employés du secteur ont-elles été satisfaites ? Il n'y a plus de doute. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, aurait donné son accord pour répondre favorablement aux demandes des syndicats. "Nous avons le feu vert pour entériner le procès-verbal", a-t-il révélé. "Nous avons appelé les syndicats pour venir aujourd'hui (hier NDLR) lire et signer avec nous le procès-verbal concernant les différents points relatifs à la Fonction publique", a indiqué le ministre qui a souhaité qu'au cours de la journée d'aujourd'hui, (hier) "nous pourrons ressortir avec des résultats concluants pour dégeler cette situation". Le ministre a précisé que les discussions avec les syndicats concerneront onze points de la Fonction publique. Si des points de la plate-forme de revendications sont satisfaits, il reste certains points qui peuvent être la pierre d'achoppement à la conclusion d'un accord entre les deux parties. Ils concernent le passage d'un grade à un autre sans formation préliminaire et la prime de rendement pédagogique. Pour le premier point, le ministre a indiqué que le changement de grade passe "nécessairement par l'amélioration du niveau de formation", soulignant que "les syndicats veulent des dérogations dans ce sens". Le ministre a affirmé que "la Fonction publique considère cette revendication comme non recevable". Le second point, prime de rendement de performance pédagogique (40% du salaire de base), Baba Ahmed assure qu'"elle est presque acquise", se basant sur le fait que "tous les travailleurs sont notés à 40%". Il assure par ailleurs que les revendications relatives aux primes du Sud, aux logements du Sud, à la médecine du travail sont "définitivement réglées", arguant avoir obtenu des accords avec le ministère de la Santé et celui du Logement en ce sens. Il confie que "les mises en place de ces revendications sont déjà lancées". Pour ce qui est de la décision de justice, déclarant illégale le mouvement de grève, Baba Ahmed justifie le recours à la justice par le fait que le ministère de l'Education nationale avait été contraint d'introduire, la première semaine de grève, une action devant les instances judiciaires à la suite de la décision des syndicats de poursuivre leur mouvement, confirmant aussi avoir "donné des instructions pour sanctionner les grévistes". Il explique qu'"il s'agit de sanctions réglementaires relatives à des ponctions sur salaires, qui ne sont, toutefois, pas encore été effectuées", menaçant qu'"au cas où les enseignants persistent à maintenir la grève, le ministère leur envoie des mises en demeure pour les obliger à reprendre le travail". S'ils persistent dans leur mouvement de grève, le ministre indique que "cela entraîne le passage au conseil de discipline et éventuellement le licenciement". Se voulant conciliant il confie que "toutefois, ces mesures disciplinaires peuvent être revues s'il y a reprise du travail", estimant que les retards dans les cours engendrés par la grève, seront "rattrapés avec un effort de la part des enseignants". Pour motiver les enseignants grévistes à faire de leur mieux pour rattraper ce retard du à l'arrêt de travail, le ministre promet que "pour chaque enseignant gréviste qui rattrapera les cours, son salaire sera restitué". Il indique que les rattrapages seront programmés samedi, mardi après-midi et les vacances scolaires de printemps. Enfin, Baba Ahmed croit savoir que la grève est "un mouvement politisé à cause de la conjoncture actuelle", soutenant que "les analyses me démontrent qu'il y a de très forte chance pour que cela soit un mouvement qui a été politisé à cause de la présidentielle du 7 avril 2014". Rappelons que le mot d'ordre de grève avait été lancé par le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) et l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (l'UNPEF). Rien n'est encore joué ! Et pour cause, Baba Ahmed a déclaré que la grève est "un mouvement politisé à cause de la conjoncture actuelle". Les élèves reprendraient dans les tous prochains jours le chemin de l'école. La grève observée par les enseignants et les travailleurs de l'Education nationale depuis plus de deux semaines tirerait à sa fin. La voix de la sagesse a-t-elle fini par l'emporter ? Le ministre de l'Education nationale, Abdelatif Baba Ahmed, a annoncé, hier, au cours de son passage à la Chaîne III de la Radio nationale, la reprise du dialogue avec les syndicats du secteur pour dégeler la situation du secteur. Les revendications formulées par les syndicats à savoir notamment l'actualisation des indemnités dans les régions du Sud et des Hauts- Plateaux et la révision du statut particulier des employés du secteur ont-elles été satisfaites ? Il n'y a plus de doute. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, aurait donné son accord pour répondre favorablement aux demandes des syndicats. "Nous avons le feu vert pour entériner le procès-verbal", a-t-il révélé. "Nous avons appelé les syndicats pour venir aujourd'hui (hier NDLR) lire et signer avec nous le procès-verbal concernant les différents points relatifs à la Fonction publique", a indiqué le ministre qui a souhaité qu'au cours de la journée d'aujourd'hui, (hier) "nous pourrons ressortir avec des résultats concluants pour dégeler cette situation". Le ministre a précisé que les discussions avec les syndicats concerneront onze points de la Fonction publique. Si des points de la plate-forme de revendications sont satisfaits, il reste certains points qui peuvent être la pierre d'achoppement à la conclusion d'un accord entre les deux parties. Ils concernent le passage d'un grade à un autre sans formation préliminaire et la prime de rendement pédagogique. Pour le premier point, le ministre a indiqué que le changement de grade passe "nécessairement par l'amélioration du niveau de formation", soulignant que "les syndicats veulent des dérogations dans ce sens". Le ministre a affirmé que "la Fonction publique considère cette revendication comme non recevable". Le second point, prime de rendement de performance pédagogique (40% du salaire de base), Baba Ahmed assure qu'"elle est presque acquise", se basant sur le fait que "tous les travailleurs sont notés à 40%". Il assure par ailleurs que les revendications relatives aux primes du Sud, aux logements du Sud, à la médecine du travail sont "définitivement réglées", arguant avoir obtenu des accords avec le ministère de la Santé et celui du Logement en ce sens. Il confie que "les mises en place de ces revendications sont déjà lancées". Pour ce qui est de la décision de justice, déclarant illégale le mouvement de grève, Baba Ahmed justifie le recours à la justice par le fait que le ministère de l'Education nationale avait été contraint d'introduire, la première semaine de grève, une action devant les instances judiciaires à la suite de la décision des syndicats de poursuivre leur mouvement, confirmant aussi avoir "donné des instructions pour sanctionner les grévistes". Il explique qu'"il s'agit de sanctions réglementaires relatives à des ponctions sur salaires, qui ne sont, toutefois, pas encore été effectuées", menaçant qu'"au cas où les enseignants persistent à maintenir la grève, le ministère leur envoie des mises en demeure pour les obliger à reprendre le travail". S'ils persistent dans leur mouvement de grève, le ministre indique que "cela entraîne le passage au conseil de discipline et éventuellement le licenciement". Se voulant conciliant il confie que "toutefois, ces mesures disciplinaires peuvent être revues s'il y a reprise du travail", estimant que les retards dans les cours engendrés par la grève, seront "rattrapés avec un effort de la part des enseignants". Pour motiver les enseignants grévistes à faire de leur mieux pour rattraper ce retard du à l'arrêt de travail, le ministre promet que "pour chaque enseignant gréviste qui rattrapera les cours, son salaire sera restitué". Il indique que les rattrapages seront programmés samedi, mardi après-midi et les vacances scolaires de printemps. Enfin, Baba Ahmed croit savoir que la grève est "un mouvement politisé à cause de la conjoncture actuelle", soutenant que "les analyses me démontrent qu'il y a de très forte chance pour que cela soit un mouvement qui a été politisé à cause de la présidentielle du 7 avril 2014". Rappelons que le mot d'ordre de grève avait été lancé par le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) et l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (l'UNPEF).