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Présidentielle 2014 : le code électoral sans pitié pour les sans-grade
Ils étaient près d'une centaine, ils ne sont plus que quatre ou cinq
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 03 - 2014

Au départ, ils étaient une centaine sur la liste des prétendants à la candidature du 17 avril 2014.
Au départ, ils étaient une centaine sur la liste des prétendants à la candidature du 17 avril 2014.
Outre les éternels candidats qui se manifestent à l'occasion de la tenue de cet évènement majeur dans la vie du pays, et qui font un petit tour et puiss'en vont car ils n'ont pas pu franchir l'écueil de la collecte des signatures nécessaires et exigés par le code électoral, il y avait tout un aréopage de personnes plus ou moins connues et d'illustres inconnus, étrangers à la politique. A deux jours de l'heure de vérité, le délai de dépôt de dossier de candidature expire le 5 mars courant, ils ne sont plus que trois postulants à avoir accompli cette opération.
Moussa Touati, président du Front national algérien (FNA), un habitué de l'exercice et Abdelaziz Belaïd, président du Front El Moustakbal, un nouveau venu sur l'échiquier politique national qui nourrit de grandes ambitions dans cette compétition au long court et qui demande des moyens humains et financiers conséquents.
Derrière eux, vient Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs, seule femme qui a osé bousculer l'ordre établi par une société misogyne en faisant acte de candidature pour l'élection présidentielle pour la troisième fois, réunissant l'exploit de collecter un nombre suffisant de signature en sa faveur. Le candidat à la candidature, Ali Benflis, devrait au plus tard demain avant minuit déposer son dossier au Conseil constitutionnel.
L'ex-secrétaire du FLN et ex-chef de gouvernement sous Bouteflika était dans la course lors de la présidentielle d'avril 2004. Une participation qui s'est avérée pleine de « surprises ». Un score loin de refléter son aura et son charisme. Une défaite qui a laissé des traces et qui l'a éloigné de toute activité politique durant plus de dix années. L'ancien magistrat ne sous-estime pas ses forces et compte toujours sur sa popularité en Algérie et sa réputation d'un homme intègre.
Il a ses soutiens inconditionnels au sein du FLN, dont il est toujours militant et parmi une frange importante de la population algérienne, notamment les jeunes qui étaient séduit par sa politique « rénovatrice » entreprise du temps où il était à la tête du vieux parti et de la chefferie, en direction de la jeunesse algérienne.
Ces trois candidats à la candidature ont une particularité commune. Ils sont à la tête d'un parti qui a plus ou moins un ancrage au sein de la population et un « appareil » partisan, versé sur le terrain pour effectuer un travail de proximité nécessaire à toute campagne électorale. Le candidat Bouteflika, lui aussi, devrait au plus le 4 mars courant avant minuit déposer son dossier au Conseil constitutionnel. La « formalité » de collecte de signatures n'a pas posé de problèmes particuliers à ce candidat bien particulier. Une armada de partis politiques s'est mise à son service.
Le FLN, le RND, le MPA et les autres se sont fait concurrence sur ce plan. L'enjeu pour ces formations politiques est grand. Leur positionnement sur la scène politique nationale après le 17 avril et tributaire de la somme d'efforts qu'ils auront fournis pour le passage du candidat Bouteflika à la 4e mandature. Fawzi Rebaïne, lui aussi de toutes les campagnes présidentielles, devrait également annoncer sa position aujourd'hui ou demain.
Ahmed Benbitour, autre ex-chef de gouvernement, premier postulant à avoir annoncé son intention de se porter candidat à la candidature d'avril 2014 et élaboré un programme électoral sous forme de feuille de route pour changer le système à un double niveau, dans les institutions et dans les comportements, est resté muet depuis que le président sortant s'est porté candidat à sa propre succession.
Aujourd'hui, Ahmed Benbitour fera une déclaration dans laquelle, selon certaines indiscrétions, il annoncera son retrait de la course à El-Mouradia. Les raisons de ce retrait ne sont pas connues pour le moment. Est-ce le fait qu'avec la candidature de Abdelaziz Bouteflika, le résultat est connu d'avance. Ou est-ce le fait qu'il n'a pas passé l'écueil de parrainage des électeurs exigés par le code électoral ? Benbitour donnera sûrement des explications sur sa position. Une position qu'a déjà prise Djillali Soffiane du parti Jil El Jadid.
Il reste les autres, tous les autres qui se sont rués vers la candidature et qui n'ont plus donné signe de vie, parmi eux des inconnus pour la plupart, mais d'illustres personnes aussi, à l'image de Mohamed Mousselhoum alias Yasmina Khadra.
L'écrivain le plus populaire d'Algérie, auteur de plusieurs romans à succès manie la plume romanesque mieux que le discours politique. Il a disparu de la circulation tout autant que Mohamed Hadef, les militaires à la retraite et les émigrés qui ont ambitionné, dans un premier temps, d'élire domicile à El-Mouradia.
Outre les éternels candidats qui se manifestent à l'occasion de la tenue de cet évènement majeur dans la vie du pays, et qui font un petit tour et puiss'en vont car ils n'ont pas pu franchir l'écueil de la collecte des signatures nécessaires et exigés par le code électoral, il y avait tout un aréopage de personnes plus ou moins connues et d'illustres inconnus, étrangers à la politique. A deux jours de l'heure de vérité, le délai de dépôt de dossier de candidature expire le 5 mars courant, ils ne sont plus que trois postulants à avoir accompli cette opération.
Moussa Touati, président du Front national algérien (FNA), un habitué de l'exercice et Abdelaziz Belaïd, président du Front El Moustakbal, un nouveau venu sur l'échiquier politique national qui nourrit de grandes ambitions dans cette compétition au long court et qui demande des moyens humains et financiers conséquents.
Derrière eux, vient Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs, seule femme qui a osé bousculer l'ordre établi par une société misogyne en faisant acte de candidature pour l'élection présidentielle pour la troisième fois, réunissant l'exploit de collecter un nombre suffisant de signature en sa faveur. Le candidat à la candidature, Ali Benflis, devrait au plus tard demain avant minuit déposer son dossier au Conseil constitutionnel.
L'ex-secrétaire du FLN et ex-chef de gouvernement sous Bouteflika était dans la course lors de la présidentielle d'avril 2004. Une participation qui s'est avérée pleine de « surprises ». Un score loin de refléter son aura et son charisme. Une défaite qui a laissé des traces et qui l'a éloigné de toute activité politique durant plus de dix années. L'ancien magistrat ne sous-estime pas ses forces et compte toujours sur sa popularité en Algérie et sa réputation d'un homme intègre.
Il a ses soutiens inconditionnels au sein du FLN, dont il est toujours militant et parmi une frange importante de la population algérienne, notamment les jeunes qui étaient séduit par sa politique « rénovatrice » entreprise du temps où il était à la tête du vieux parti et de la chefferie, en direction de la jeunesse algérienne.
Ces trois candidats à la candidature ont une particularité commune. Ils sont à la tête d'un parti qui a plus ou moins un ancrage au sein de la population et un « appareil » partisan, versé sur le terrain pour effectuer un travail de proximité nécessaire à toute campagne électorale. Le candidat Bouteflika, lui aussi, devrait au plus le 4 mars courant avant minuit déposer son dossier au Conseil constitutionnel. La « formalité » de collecte de signatures n'a pas posé de problèmes particuliers à ce candidat bien particulier. Une armada de partis politiques s'est mise à son service.
Le FLN, le RND, le MPA et les autres se sont fait concurrence sur ce plan. L'enjeu pour ces formations politiques est grand. Leur positionnement sur la scène politique nationale après le 17 avril et tributaire de la somme d'efforts qu'ils auront fournis pour le passage du candidat Bouteflika à la 4e mandature. Fawzi Rebaïne, lui aussi de toutes les campagnes présidentielles, devrait également annoncer sa position aujourd'hui ou demain.
Ahmed Benbitour, autre ex-chef de gouvernement, premier postulant à avoir annoncé son intention de se porter candidat à la candidature d'avril 2014 et élaboré un programme électoral sous forme de feuille de route pour changer le système à un double niveau, dans les institutions et dans les comportements, est resté muet depuis que le président sortant s'est porté candidat à sa propre succession.
Aujourd'hui, Ahmed Benbitour fera une déclaration dans laquelle, selon certaines indiscrétions, il annoncera son retrait de la course à El-Mouradia. Les raisons de ce retrait ne sont pas connues pour le moment. Est-ce le fait qu'avec la candidature de Abdelaziz Bouteflika, le résultat est connu d'avance. Ou est-ce le fait qu'il n'a pas passé l'écueil de parrainage des électeurs exigés par le code électoral ? Benbitour donnera sûrement des explications sur sa position. Une position qu'a déjà prise Djillali Soffiane du parti Jil El Jadid.
Il reste les autres, tous les autres qui se sont rués vers la candidature et qui n'ont plus donné signe de vie, parmi eux des inconnus pour la plupart, mais d'illustres personnes aussi, à l'image de Mohamed Mousselhoum alias Yasmina Khadra.
L'écrivain le plus populaire d'Algérie, auteur de plusieurs romans à succès manie la plume romanesque mieux que le discours politique. Il a disparu de la circulation tout autant que Mohamed Hadef, les militaires à la retraite et les émigrés qui ont ambitionné, dans un premier temps, d'élire domicile à El-Mouradia.


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