Le candidat du parti AHD 54, Fawzi Rebaine, a vu d'un mauvais œil les propos tenus avant-hier par le président candidat Abdelaziz Bouteflika lors de l'audience qu'il a accordée au ministre espagnol des Affaires étrangères. Le candidat du parti AHD 54, Fawzi Rebaine, a vu d'un mauvais œil les propos tenus avant-hier par le président candidat Abdelaziz Bouteflika lors de l'audience qu'il a accordée au ministre espagnol des Affaires étrangères. « On ne sait pas si c'est le candidat ou le Président qui a parlé » dira Fawzi Rebaine, hier, lors la de la conférence de presse animée au dernier jour de la campagne électorale. Pour le candidat à l'élection présidentielle du 17 avril, « s'il a dénoncé et menacé devant ce ministre pourquoi alors n'a-t-il pas parlé avec le peuple ? ». Et d'ajouter, « qu'il a utilisé son poste pour accuser un autre candidat. Le Président n'a pas le droit de menacer un autre candidat ». Fawzi Rebaine fait allusion aux propos du président de la République, lequel a déclaré, en recevant en audience le chef de la diplomatie espagnole, José Manuel Garcia-Margallo y Marfil : « Il y a des appels à la violence et des comportements pas démocratiques ». Le président Bouteflika a aussi reconnu que la campagne électorale a été « très dure. Qu'un candidat vienne menacer les walis et les autorités de faire attention à leurs familles et à leurs enfants en cas de fraude, cela veut dire quoi ? Du terrorisme à travers la télévision ». L'allusion au candidat Ali Benflis est on ne peut plus claire. D'où le courroux de Rebaine qui n'a pas manqué aussi de faire cas de la mobilisation de gigantesques moyens financiers ainsi que des moyens de l'Etat au profit du candidat Bouteflika. « On parle de 75 millions d'euros, soit, 450 milliards. Le gouvernement a pris part à cette campagne électorale et l'administration était impliquée dans la mobilisation des travailleurs afin qu'ils participent aux meetings électoraux. Cela sans oublier qu'à la veille de la campagne électorale Le president candidat est passé durant 15 minutes sur la télévision nationale » a indiqué le conférencier. Rebaine a aussi fait cas des « avions privés utilisés durant toute la campagne et les gros moyens financiers mobilisés par quelques candidats ». Sur ce plan, il est évident que Rebaine fait aussi allusion au candidat Ali Benflis. Ce dernier a sillonné toutes les wilayas du pays à bord d'un avion. « Moi j'ai fait une vingtaine de wilayas et par route car je n'ai pas les moyens financiers nécessaires et j'ai été là où j'ai pu » a souligné Rebaine en précisant qu'il a dépensé de sa poche 6 millions de dinars. Cela dit, sur la transparence des élections le président de Ahd 54 ne semble pas se faire d'illusions. « Je n'attends pas que le pouvoir organise des élections transparentes » dira -t-il tout en s'interrogeant sur le rôle des corps constitués et leur nombre lesquels, dira-t-il, vont voter de la même manière que lors des élections législatives de 2012. Tournant en dérision la présence des observateurs de la Ligue des Etats arabes et de l'Union africaine qui « sont venus en vacanciers » Rebaine a mis en exergue le refus de l'Union européenne d'envoyer ses observateurs pour superviser les élections présidentielles. A ce propos il dira que « c'est bizarre que Ramtane Lamamra parle de manque de budget chez l'Union européenne ». Cela dit le conférencier a martelé que « s'il y a fraude on va pas se taire ». Rebaine qui s'est élevé contre la bipolarisation médiatique (Bouteflika, Benflis) de la campagne électorale a aussi mis en garde contre le blocage politique qui selon lui, « peut déboucher sur le printemps arabe ». « On ne sait pas si c'est le candidat ou le Président qui a parlé » dira Fawzi Rebaine, hier, lors la de la conférence de presse animée au dernier jour de la campagne électorale. Pour le candidat à l'élection présidentielle du 17 avril, « s'il a dénoncé et menacé devant ce ministre pourquoi alors n'a-t-il pas parlé avec le peuple ? ». Et d'ajouter, « qu'il a utilisé son poste pour accuser un autre candidat. Le Président n'a pas le droit de menacer un autre candidat ». Fawzi Rebaine fait allusion aux propos du président de la République, lequel a déclaré, en recevant en audience le chef de la diplomatie espagnole, José Manuel Garcia-Margallo y Marfil : « Il y a des appels à la violence et des comportements pas démocratiques ». Le président Bouteflika a aussi reconnu que la campagne électorale a été « très dure. Qu'un candidat vienne menacer les walis et les autorités de faire attention à leurs familles et à leurs enfants en cas de fraude, cela veut dire quoi ? Du terrorisme à travers la télévision ». L'allusion au candidat Ali Benflis est on ne peut plus claire. D'où le courroux de Rebaine qui n'a pas manqué aussi de faire cas de la mobilisation de gigantesques moyens financiers ainsi que des moyens de l'Etat au profit du candidat Bouteflika. « On parle de 75 millions d'euros, soit, 450 milliards. Le gouvernement a pris part à cette campagne électorale et l'administration était impliquée dans la mobilisation des travailleurs afin qu'ils participent aux meetings électoraux. Cela sans oublier qu'à la veille de la campagne électorale Le president candidat est passé durant 15 minutes sur la télévision nationale » a indiqué le conférencier. Rebaine a aussi fait cas des « avions privés utilisés durant toute la campagne et les gros moyens financiers mobilisés par quelques candidats ». Sur ce plan, il est évident que Rebaine fait aussi allusion au candidat Ali Benflis. Ce dernier a sillonné toutes les wilayas du pays à bord d'un avion. « Moi j'ai fait une vingtaine de wilayas et par route car je n'ai pas les moyens financiers nécessaires et j'ai été là où j'ai pu » a souligné Rebaine en précisant qu'il a dépensé de sa poche 6 millions de dinars. Cela dit, sur la transparence des élections le président de Ahd 54 ne semble pas se faire d'illusions. « Je n'attends pas que le pouvoir organise des élections transparentes » dira -t-il tout en s'interrogeant sur le rôle des corps constitués et leur nombre lesquels, dira-t-il, vont voter de la même manière que lors des élections législatives de 2012. Tournant en dérision la présence des observateurs de la Ligue des Etats arabes et de l'Union africaine qui « sont venus en vacanciers » Rebaine a mis en exergue le refus de l'Union européenne d'envoyer ses observateurs pour superviser les élections présidentielles. A ce propos il dira que « c'est bizarre que Ramtane Lamamra parle de manque de budget chez l'Union européenne ». Cela dit le conférencier a martelé que « s'il y a fraude on va pas se taire ». Rebaine qui s'est élevé contre la bipolarisation médiatique (Bouteflika, Benflis) de la campagne électorale a aussi mis en garde contre le blocage politique qui selon lui, « peut déboucher sur le printemps arabe ».