Comme à son habitude, le président du parti AHD 54 et néanmoins candidat à la présidentielle du 9 avril prochain, a haussé le ton donnant ainsi un avant-goût de ce que sera son discours lors de la campagne électorale qui commencera demain jeudi. Une fois encore en effet Fawzi Rebaïne a, lors d'une conférence de presse tenue hier au siège du parti, dit « ses » vérités. Il a ainsi commencé par épingler le Conseil constitutionnel, car ce dernier, a-t-il martelé, n'a pas livré le vrai chiffre relatif aux signatures de citoyens collectées et déposées à son niveau dans le cadre du dossier de candidature. «J'ai déposé un dossier contenant 128.000 signatures et ceci est certifié par deux huissiers de justice» a-t-il indiqué avant de préciser que le «chiffre de 97.000 signatures donné par le Conseil constitutionnel est faux». Fawzi Rebaïne, qui a déjà été de la course lors de l'élection présidentielle d'avril 2004, n'a pas aussi épargné la Commission politique nationale de surveillance de l'élection présidentielle. «Je doute de la crédibilité de cette commission» a-t-il affirmé. Pour lui «cette commission œuvre pour le profit du président candidat, alors que son président (Mohamed Teguia NDLR) est soumis à la bonne volonté de l'administration». Le candidat à la présidentielle a en outre soutenu que son parti était effectivement en faveur d'une commission qui assure l'équité entre les candidats et la neutralité de l'administration. Or, selon lui, «cette commission ne dispose pas de suffisamment de prérogatives lui permettant de garantir une totale transparence de l'élection présidentielle». A propos des observateurs internationaux Rebaïne a infirmé la présence des représentants de l'ONU en soulignant que cela aurait nécessité le quitus de l'assemblée générale de l'Organisation des Nations unies ou celui du Conseil de sécurité. Il a annoncé avoir rencontré une délégation de 3 envoyés spéciaux du secrétaire général de l'Onu, ce qu'il n'a pu faire avec une délégation de l'UA (Union africaine) qui a séjournée récemment à Alger. L'Organisation de l'unité africaine, sollicitée par l'Algérie, va dépêcher des observateurs et ce, au même titre que la Ligue arabe. Le conférencier s'est aussi plaint du manque de moyens financiers pour faire face aux besoins de la campagne électorale et a dans la foulée déclaré n'avoir encore reçu aucun centime de la part du Trésor public, comme promis par les autorités. Ces dernières ont, effectivement, promis d'accorder une subvention de 1,5 milliard de centimes pour chaque candidat à la présidentielle. «Avec cet argent on va rembourser nos dettes» a-t-il déclaré avant d'ajouter «nous n'avons pas de grands patrons à nos côtés, ni associations et syndicats pour financer notre campagne». L'allusion au candidat Bouteflika, qui bénéficie d'un très large soutien de plusieurs catégories sociales, est on ne peut plus claire. Et d'ailleurs, a-t-il expliqué, c'est ce manque de moyens financiers, qui «ne nous permet pas de battre campagne sur l'ensemble du territoire du pays». Fawzi Rebaine, qui entamera sa campagne électorale ce jeudi à partir de la wilaya de Tlemcen où il animera un meeting populaire, a prévu de se deplacer dans 19 wilayas durant les 19 jours de la campagne électorale. Son dernier meeting, le 6 avril prochain, il va le tenir à Tipasa. Comme à son habitude, le président du parti AHD 54 et néanmoins candidat à la présidentielle du 9 avril prochain, a haussé le ton donnant ainsi un avant-goût de ce que sera son discours lors de la campagne électorale qui commencera demain jeudi. Une fois encore en effet Fawzi Rebaïne a, lors d'une conférence de presse tenue hier au siège du parti, dit « ses » vérités. Il a ainsi commencé par épingler le Conseil constitutionnel, car ce dernier, a-t-il martelé, n'a pas livré le vrai chiffre relatif aux signatures de citoyens collectées et déposées à son niveau dans le cadre du dossier de candidature. «J'ai déposé un dossier contenant 128.000 signatures et ceci est certifié par deux huissiers de justice» a-t-il indiqué avant de préciser que le «chiffre de 97.000 signatures donné par le Conseil constitutionnel est faux». Fawzi Rebaïne, qui a déjà été de la course lors de l'élection présidentielle d'avril 2004, n'a pas aussi épargné la Commission politique nationale de surveillance de l'élection présidentielle. «Je doute de la crédibilité de cette commission» a-t-il affirmé. Pour lui «cette commission œuvre pour le profit du président candidat, alors que son président (Mohamed Teguia NDLR) est soumis à la bonne volonté de l'administration». Le candidat à la présidentielle a en outre soutenu que son parti était effectivement en faveur d'une commission qui assure l'équité entre les candidats et la neutralité de l'administration. Or, selon lui, «cette commission ne dispose pas de suffisamment de prérogatives lui permettant de garantir une totale transparence de l'élection présidentielle». A propos des observateurs internationaux Rebaïne a infirmé la présence des représentants de l'ONU en soulignant que cela aurait nécessité le quitus de l'assemblée générale de l'Organisation des Nations unies ou celui du Conseil de sécurité. Il a annoncé avoir rencontré une délégation de 3 envoyés spéciaux du secrétaire général de l'Onu, ce qu'il n'a pu faire avec une délégation de l'UA (Union africaine) qui a séjournée récemment à Alger. L'Organisation de l'unité africaine, sollicitée par l'Algérie, va dépêcher des observateurs et ce, au même titre que la Ligue arabe. Le conférencier s'est aussi plaint du manque de moyens financiers pour faire face aux besoins de la campagne électorale et a dans la foulée déclaré n'avoir encore reçu aucun centime de la part du Trésor public, comme promis par les autorités. Ces dernières ont, effectivement, promis d'accorder une subvention de 1,5 milliard de centimes pour chaque candidat à la présidentielle. «Avec cet argent on va rembourser nos dettes» a-t-il déclaré avant d'ajouter «nous n'avons pas de grands patrons à nos côtés, ni associations et syndicats pour financer notre campagne». L'allusion au candidat Bouteflika, qui bénéficie d'un très large soutien de plusieurs catégories sociales, est on ne peut plus claire. Et d'ailleurs, a-t-il expliqué, c'est ce manque de moyens financiers, qui «ne nous permet pas de battre campagne sur l'ensemble du territoire du pays». Fawzi Rebaine, qui entamera sa campagne électorale ce jeudi à partir de la wilaya de Tlemcen où il animera un meeting populaire, a prévu de se deplacer dans 19 wilayas durant les 19 jours de la campagne électorale. Son dernier meeting, le 6 avril prochain, il va le tenir à Tipasa.